François Fonlupt

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François Fonlupt
Biographie
Naissance (69 ans)
Allègre (Haute-Loire)
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Robert Le Gall
Dernier titre ou fonction Archevêque de archidiocèse d'Avignon
Archevêque d'Avignon
Depuis le
Évêque de Rodez et Vabres

Blason
« Pour vous et pour la multitude »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

François Fonlupt, né le à Allègre dans la Haute-Loire, est un évêque catholique français, archevêque d'Avignon depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Il suit ses études secondaires au collège Massillon de Clermont-Ferrand avant d'intégrer le grand séminaire de Clermont-Ferrand.

Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Clermont le .

Principaux ministères[modifier | modifier le code]

Son premier ministère l'amène à Issoire où il est vicaire et aumônier de lycée jusqu'en 1986 date à laquelle il devient aumônier national de la Jeunesse indépendante chrétienne féminine. En parallèle de cette charge, il reprend des études à l'institut catholique de Paris.

En 1990 il rentre dans le Puy-de-Dôme où il exerce différentes missions en paroisses et dans les services diocésains.

En 2005, il est nommé vicaire épiscopal pour les doyennés ruraux, la formation, la catéchèse et le catéchuménat et pour le dialogue interreligieux.

Le , le pape Benoît XVI le nomme évêque de Rodez où il succède à Bellino Ghirard qui se retire pour raison d'âge[1]. La consécration épiscopale lui est conférée le par Robert Le Gall, archevêque de Toulouse.

Le , le pape François le nomme archevêque d'Avignon, succédant à Jean-Pierre Cattenoz, démissionnaire pour raison d'âge en [2].

Il est installé le en la Métropole Notre-Dame-des-Doms d'Avignon, en présence de l'archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline et de Celestino Migliore, nonce apostolique en France.

Positionnement sur la pédophilie dans l'Église[modifier | modifier le code]

Au début des années 2000, le prêtre Jean-Lucien Maurel est condamné à dix de prison pour viols et agressions sexuelles sur trois mineurs de 10 à 13 ans. Il est libéré en 2005 et vit alors à Rodez où il peut célébrer des messes n'ayant pas été défroqué. Son supérieur de l'époque, Bellino Ghirard s'en explique en ces termes : « Le jugement des hommes est passé et je m’en remets au jugement de Dieu... »[3]. Son successeur, l'évêque François Fonlupt abonde dans ce sens : « Comme évêque, je suis responsable de la personne jusqu’à sa mort. Je ne suis pas certain que pour accompagner ces personnes-là, le meilleur moyen est de les mettre en dehors de l’Église »[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]