Fleuré (Vienne)

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Fleuré
Fleuré (Vienne)
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Vivian Perroches
2020-2026
Code postal 86340
Code commune 86099
Démographie
Gentilé Fleuréens[1]
Population
municipale
1 079 hab. (2021 en augmentation de 1,12 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ 42″ nord, 0° 31′ 22″ est
Altitude 138 m
Min. 98 m
Max. 136 m
Superficie 16,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vivonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Fleuré
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Fleuré
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Fleuré
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Fleuré

Fleuré est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune de 1 000 habitants située à 18 km au sud-est de Poitiers.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Pays de plaine et bocage au sous-sol argilo-marneux.

Le paysage de bocage dans le département de la Vienne se caractérise par des champs cultivés ou des prés enclos par des haies avec des alignements plus ou moins continus d'arbres et arbustes. Ces haies si caractéristiques contribuent à une meilleure qualité des eaux, permettent son infiltration et protègent ainsi contre l'érosion des sols. Elles constituent des zones de refuge pour la biodiversité. Elles ont, aussi, un rôle de régulation climatique et de nombreux intérêts agronomiques (brise vent, protection du bétail...).

Le sol de Fleuré contient des argiles de plusieurs natures. Les unes ont été extraites du sous sol pour réaliser les briques réfractaires sous la marque "Château Bonadière" Plus tard, la terre extraite, a été expédiée dans différentes zones de production de céramique. Elle a servi pour les calages des pièces de céramique. Il s'agit de la « terre à gazette », argile de médiocre qualité, mais dont les caractéristiques réfractaires sont satisfaisantes pour former des cylindres de 2 cm de diamètre et de 10 à 15 cm de longueur.

On note la présence de plusieurs zones dites de gouffres qui aspirent l'eau des pluies d'automne et de printemps.

Le terroir, situé sur les plateaux du seuil du Poitou, se compose donc[2] :

  • pour 53 % de terres fortes,
  • pour 38 % de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse),
  • pour 9 % de terre de brandes.

En 2006, 89 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 8,4 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 2,6 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[3].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Biard à 19,92 km à vol d'oiseau[7], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune se situe au croisement des axes RN 147 (Poitiers - Limoges) et de la RD 2 (Chauvigny - Gençay).

Depuis 2011, une déviation à 2×2 voies au titre de la RCEA (route Centre-Europe Atlantique) a été mise en place. Le bourg de la commune est désormais d'un calme impressionnant. La vie locale a longtemps été cadencée par le rythme de la circulation intense qui y régnait. Ce changement de paradigme était à la fois craint (par les commerces) et souhaité par de nombreux habitants tant la pollution sonore était importante.

Les gares et les haltes ferroviaires proches de Fleuré sont :

Les aéroports et aérodromes proches de Fleuré sont :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fleuré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,8 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), forêts (6,9 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Fleuré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fleuré.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[19]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[20]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[21]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[22].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[17].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Civaux, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 4]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 5],[23],[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fouilles préhistoriques réalisées dans les années 1950 sur le territoire de la commune par le professeur Étienne Patte. Trouvailles dans plusieurs tumulus conservées au musée de Poitiers. Château dont la tradition orale rapporte qu'il aurait été le rendez-vous de chasse de Diane de Poitiers.

Fours à chaux[précision nécessaire]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lors de la suppression de la ligne de démarcation le 1er mars 1943, des points de passage principaux sont conservés par l’Allemagne nazie, dont un à Fleuré sur la nationale 147[25]. ça se discute, le point de passage, était plutôt à la gare de Fleuré (passage à niveau).[précision nécessaire]

Le château a servi de Kommandantur et d'ailleurs, jusque dans les années 1960, les arbres du château gardaient la trace de nacelles (miradors) de surveillance de la route nationale.[réf. nécessaire]

Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, Fleuré comportait une activité habituelle pour un petit bourg rural, un maçon, un charron, un menuisier, deux maréchaux, un garage auto, quatre cafés (bistrots), deux épiceries, un marchand de tissus, un bureau de tabac-coiffeur, deux cordonniers, un marchand de céréales, un marchand d'engrais, une gare, une poste, un curé.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Depuis 2015, Fleuré est dans le canton de Vivonne (no 18) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Fleuré était dans le canton no 28 de La Villedieu-du-Clain dans la 2e circonscription.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 1989 mars 2001 Guy Bertrand    
mars 2001 mars 2008 Michel Plat NPA  
mars 2008 mars 2013 Jean-Paul Sénéchault[26]   mort en fonctions[27]
1er juin 2013 En cours Vivian Perroches[28]    
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics[modifier | modifier le code]

Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Fleuré n’est concerné par aucun type de protection d’espaces naturels.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Fleuré est jumelée depuis 1979 avec Wachtberg en[29] Allemagne et depuis 2004 avec la ville italienne de Bernareggio[29].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 1 079 habitants[Note 6], en augmentation de 1,12 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
280267275292313320324343335
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
339298320348334375419425435
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
440484496463435432421430438
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4684234336337458029781 0031 035
2017 2021 - - - - - - -
1 0501 079-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 60 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 1 006 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (onze personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 995 habitants.

La commune est proche de la communauté d’agglomération de Poitiers qui connait un certain dynamisme démographique puisque sa population s’est accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la période 1999-2006 (Ce taux est de 0,7 % pour le département). Ceci illustre le constat démographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone périurbaine autour de Poitiers et de Châtellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du département (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances démographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroître de + 16,5 %[34]. La population de la commune devrait donc continuer à croitre.

La répartition par sexe de la population est la suivante selon l'Insee :

  • en 1999: 52,8 % d'hommes et 47,2 % de femmes.
  • en 2007: 50,4 % d'hommes et 49,6 % de femmes.
  • en 2010: 50,0 % d'hommes pour 50,0 % de femmes.
  • en 2011: 48,4 % d'hommes et 51,6 % de femmes.

Selon l'Insee :

  • Le nombre de célibataires était de :
    • en 2007 : 32,1 %,
    • en 2011 : 34,1 %,
  • Les couples mariés représentaient :
    • en 2007 : 60 % de la population,
    • en 2011 : 52,4 %,
  • Les divorcés représentent :
    • en 2007 : 3,8 %,
    • en 2011 : 5,7 %,
  • Le nombre de veuves et veufs était de :
    • en 2007 : 4,1 %,
    • en 2011 : 7,8 %.

Pourcentage d'habitants ayant plus de 60 ans (Insee) : en 2011: 20,6 %.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire dépend de l'inspection académique de la Vienne. L'école accueille 138 élèves.

Santé[modifier | modifier le code]

L'EHPAD Saint-Thibault a été inauguré le 9 novembre 2010. C'est une structure de plain-pied, d'une capacité de 38 chambres dont 11 chambres sont réservées aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Sport[modifier | modifier le code]

  • Fleuré dispose depuis les années 1930 d'un club de football au rayonnement départemental, le Football Club de Fleuré.
  • Entre Clain et Miosson (ECM) est un club cantonal de gymnastique : la Baby Gym, la gymnastique artistique féminine ou masculine, la gymnastique rythmique, le trampoline, la teamgym, le parkour, la gymnastique de forme et santé (renforcement musculaire, step et gym douce). Affilié à la Fédération française de gymnastique, le club est détenteur du Label Petite Enfance, depuis 1996, du Label Qualité pour l'ensemble de ses activités, depuis 2011 et du Label Public Sénior depuis 2014.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[35], il n'y a plus que 7 exploitations agricoles en 2010 contre 21 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 171 hectares en 2000 à 870 hectares en 2010. 32 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi du maïs), 13 % pour les oléagineux (tournesol) et 13 % pour le fourrage[35].

Les élevages de bovins et de volailles ont disparu en 2010 (respectivement: 326 têtes sur sept fermes en 2000 et 131 têtes sur onze exploitations)[35].

L'activité a longtemps été rythmée par le travail de la terre, mi-élevage, mi-céréales. Le nombre d'exploitations a fortement diminué et celui des agriculteurs aussi.

Une équipe de chercheurs de la Vienne vient d'installer sur le territoire communal, en 2015, un élevage de mouches américaines « Black Soldier Fly ». Elle s'appuie sur les très bons résultats réalisés par une entreprise sud-africaine produisant de façon industrielle des larves de mouches, initiative récompensée par le prix de l'innovation décerné par les Nations unies en 2013. Destinées à l'alimentation animale, ces larves de mouches permettent non seulement de recycler des déchets d'abattoir et des déchets alimentaires mais elles pourraient aussi être utilisées pour produire des farines animales.

Industries[modifier | modifier le code]

Une zone industrielle gérée au titre de l'intercommunalité est structurée autour des transports Jammet, entreprise historique du secteur de la logistique en température dirigée.

Commerce[modifier | modifier le code]

En 2012, trois commerces existaient encore sur la commune de Fleuré : une station-service, une boulangerie et une épicerie.

Activité et emplois[modifier | modifier le code]

Le taux d'activité était de 77,3 % en 2007 et 72,8 % en 1999.

Le taux de chômage est de :

  • en 1999 : 7,5 %.
  • en 2007 : 4,3 %
  • en 2011 : 7,8 %

Les retraités et les pré-retraités représentaient 16,6% de la population en 2007 et 14,4% en 1999.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église paroissiale Saint-Martin est construite au XIXe siècle[36]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[37]. Elle a été édifiée sur le site de l'ancienne église probablement romane mais dont l'état de délabrement faisait craindre l'éboulement. Le cimetière qui l'entourait a été transféré dans les années 1940-1950, les tombes ont été relevées (tradition orale).[réf. nécessaire]. Elle se présente sous la forme d'une croix latine avec un chevet plat. La nef est d'un seul vaisseau. Son architecte est Alcide Bouteaud. Dans le croisillon gauche de l'église se trouve une piéta. Elle est en terre cuite. Elle pourrait dater du XVIe siècle ou du XVIIe siècle.
  • Près de l'église, à gauche en entrant dans l'église, est exposée une tombe du XIIe siècle. Elle est en bâtière et est ornée de damiers et à chaque extrémité. Une croix est inscrite dans un médaillon circulaire.
  • La chapelle Saint-Thibault construite au XIXe siècle maintient le souvenir du prieuré Saint-Thibault qui dépendait de l'abbaye de Nouaillé-Maupertuis et qui a été vendu comme bien national à la Révolution[38]. La chapelle primitive était dédiée à saint Thibault ou saint Théobald. Elle existait encore en 1869. Elle abritait un autel de pierre reposant sur quatre piliers. Elle se situait près d'une source qui est, aujourd'hui, à sec. L'ancien prieuré a été transformé en ferme pendant le XXe siècle et est aujourd'hui une résidence d'habitation.
  • Une borne en pierre du XIXe siècle. Rare exemple de ce patrimoine utilitaire. Elle se trouve le long du chemin d'accès au stade. Elle a servi au moment du creusement de la route Limoges - Saumur sous Napoléon III.

Équipement culturel[modifier | modifier le code]

Une bibliothèque qui a ouvert ses portes en juin 2012. En 2019, grâce au festival Les Heures Vagabondes, la ville a accueilli la chanteuse canadienne Cœur de Pirate devant 12 000 spectateurs.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  5. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.
  2. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
  3. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Fleuré et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Poitiers-Biard » (commune de Biard) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Poitiers-Biard » (commune de Biard) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Fleuré », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Fleuré », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE de Civaux - plaquette de présentation. », sur edf.fr (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  25. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p. 13.
  26. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  27. Vivian Perroches élu maire, Fleuré.fr, consulté le 31 juillet 2013
  28. Vivian Perroches, Fleuré.fr, consulté le 31 juillet 2013
  29. a et b « Jumelage - jumelagevilledieu », sur jumelagevilledieu.eklablog.com (consulté le ).
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  34. Étude de KPMG pour le Conseil Général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009
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  37. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//IA00045009
  38. Prieuré et chapelle Saint Thibault, Fleuré.fr, consulté le 31 juillet 2013
  • les notes sur la géographie, sur la géologie et sur l'histoire sont sommaires et ne demandent qu'à être complétées elles sont à mettre au crédit d'un ancien de Fleuré - Christian Pouthier

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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