Ferdinand Marc Antoine de Bernier de Pierrevert

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Ferdinand Marc Antoine Bernier de Pierrevert est un navigateur français né le à Pierrevert (Alpes-de-Haute-Provence) et mort le à la baie des Français (Alaska).

Il fut membre de l'expédition de La Pérouse ( - ).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-François Hue, Combat naval de l'île de la Grenade, (1789), Paris, musée national de la Marine. Ferdinand Marc Antoine Bernier de Pierrevert y combattit sur le Fantasque.
Louis-Philippe Crépin, Naufrage des chaloupes de La Pérouse en 1786 (1806), collection particulière, château de Jeurre. Ce naufrage en Alaska coûta la vie à 21 personnes, dont Ferdinand Marc Antoine Bernier de Pierrevert.

Ferdinand Marc Antoine Bernier de Pierrevert est le fils de Paul Auguste Bernier de Pierrevert, marquis de Pierrevert, et sa mère Euphorie de Suffren de Saint Tropez (1722-1800), sœur du Bailli de Suffren. Il a sept frères et sœurs[1].

En 1774, il est présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[2] pour éventuellement devenir chevalier, mais il part avec Pierre André de Suffren en 1779 pour la campagne d'Amérique sans faire ses caravanes.

Il fait l'école de Toulon. Il est garde du pavillon et de la marine sur le Fantasque lors de la guerre d'indépendance des États-Unis. Le vaisseau est commandé par son oncle maternel Pierre André de Suffren. Il participe avec lui aux deux années de campagne navale que mène l'escadre de d'Estaing sur les côtes américaines et dans les Antilles. Il combat ou participe aux opérations autour de Newport, Sainte-Lucie, la Grenade et Savannah.

Il embarque en 1785 sur La Boussole dans l'expédition aux ordres de La Pérouse pour son expédition sur l'océan Pacifique. Il est enseigne de vaisseau, puis lieutenant de vaisseau en . Le , il se noie avec 20 autres marins dans le naufrage de deux chaloupes dans la baie des Français.

Armoiries[modifier | modifier le code]

  • « D'azur à trois pals d'argent, et un écusson de gueules brochant posé en cœur chargé d'un lion d'argent armé et lampassé de gueules »[3].
  • Devise : « Hostium terror tutarur amicos ».

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Larue, « Vanikoro. Dernières nouvelles de La Pérouse », Plongée magazine, no 16, p. 52.
  • Association Salomon, Le Mystère Lapérouse, ou le Rêve inachevé d'un roi, Éditions de Conti, .
  • Pierre Bérard, Le voyage de La Pérouse : Itinéraire et aspects singuliers, Albi, Un Autre Reg’Art, , 175 p. (ISBN 978-2-916534-60-2, lire en ligne).
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
  • Étienne Taillemite, Marins français à la découverte du monde : De Jacques Cartier à Dumont d'Urville, Paris, éditions Fayard, , 725 p..
  • C. Gaziello, L'expédition de Lapérouse, 1785-1788 : réplique française aux voyages de Cook, Paris, 1984.
  • Rémi Monaque, Suffren : un destin inachevé, Paris, édition Tallandier, , 494 p. (ISBN 978-2-84734-333-5).
  • Louis Ventre, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, vol.3, Avignon, Veuve Girard, 1757 ; réédition en 1776 ; Hachette Livre, 2018.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Louis de la Roque, Catalogue des Chevaliers de Malte appelés successivement Chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, 1891, Paris, Alp. Desaide, col. 26.
  2. Jean Gallian [1]. Scipion Du Roure (1858-1924) (baron), Les maintenus dans la noblesse en Provence par Belleguise (1667-1669), Imprimerie générale du Sud-Ouest,Bergerac, 1923, t.I., p. 342 [2].