Étienne Dubuis

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Etienne Dubuis
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Prix média 2013 des Académies suisses des sciences

Étienne Dubuis, né à Vevey le , est un journaliste suisse spécialisé en politique internationale et en environnement.

Biographie[modifier | modifier le code]

Étienne Dubuis est licencié en ethnologie et en histoire de l'Université de Neuchâtel[1],[2].

Entré dans le journalisme, il se spécialise en politique internationale et réalise de grands reportages au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine[2],[3]. Il passe notamment plus de trois mois en Afghanistan, dans les derniers temps de l'occupation soviétique, auprès des hommes d'un des principaux chefs de la rébellion, Ismaël Khan, expérience qu'il raconte dans un livre, Afghanistan, terre brûlée : Cent jours avec la résistance[3].

En 1988, il observe de très près l'émergence de la guérilla kosovare de l'Armée de libération du Kosovo (UCK)[4],[5], avant d'assister deux ans plus tard, aux côtés des révoltés, à la chute du président yougoslave Slobodan Milosevic[6].

Entre 2007 et 2013, il suit l'actualité environnementale, ce qui le conduit à publier en 2010 un ouvrage sur les controverses touchant l'instance onusienne chargée d'étudier le réchauffement climatique, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), Sale Temps pour le GIEC : Du prix Nobel aux affaires, grandeur et décadence des experts du climat[7],[8].

Après avoir suivi les chasses à l'homme menées par les États-Unis contre Oussama ben Laden, le mollah Omar et Saddam Hussein, il s'intéresse à l'assassinat de personnalités comme moyen supposé de résoudre à bon compte des conflits. Il publie en 2011 un livre sur le sujet, L'Assassinat de dirigeants étrangers par les États-Unis Un siècle de complots au service de la puissance américaine[9],[10],[11].

En 2015, à la suite de deux voyages en Russie, il publie avec la journaliste et photographe Véronique Marti un livre illustré sur ce pays, La Transsibérienne - La Russie par la route, de Moscou à Vladivostok[12].

À l'automne 2016, face à la crise migratoire en Europe, il se rend en Sicile pour récolter des dizaines de témoignages de migrants ouest-africains, travail dont il tire un ouvrage de verbatim, Les naufragés - L'odyssée des migrants africains[13],[14],[15],[16],[17],[18].

Publications[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Mémoires », sur www.unine.ch (consulté le )
  2. a et b Ecrire à Pully, Ville de Pully, , p. 31-35
  3. a et b Itinéraires afghans : Des auteurs et des lieux, Ambassade de France à Kaboul, , p. 132-133
  4. Etienne Dubuis, « Un nombre croissant de Kosovars quittent la Suisse pour rejoindre le maquis », Le Temps,‎
  5. Etienne Dubuis, « Une longue traversée avant de "mourir pour le Kosovo" », Courrier International,‎
  6. Etienne Dubuis, « Ere Kostunica, acte I, scène 1: tout le monde applaudit, même les vaincus », Le Temps,‎
  7. « Dossier : Le GIEC sous la loupe - Radio - Play RTS », sur Play RTS (consulté le )
  8. Jacques Pilet, « Les moutons sont fatigués », L'Hebdo,‎
  9. « L'invité culturel: Etienne Dubuis, journaliste au Temps - Vidéo - Play RTS », sur Play RTS (consulté le )
  10. RTS.ch, « Geopolitis - Assassinats politiques : une raison d' Etat ? », sur rts.ch (consulté le )
  11. « Livre international - Etienne Dubuis, journaliste au quotidien Le Temps, à Genève », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Etienne Dubuis, Moscou-Vladivostok: La Transsibérienne - Radio - Play RTS », sur Play RTS (consulté le )
  13. « Lecture : "Les naufragés", avec les migrants africains - Reforme.net », Reforme.net,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « L'ébranlement du droit d'asile », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Le Livre de la semaine - 23/06/2018 », Africa 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Anna Lietti, « «L’Europe? Ce n’était pas dans mes plans…» - Bon pour la tête », Bonpourlatête,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. TV5MONDE, « Migrants : raconter les raisons du départ », (consulté le )
  18. Jean-François Bayart, « «Aquarius» : le terrible silence de Brégançon », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]