Estrébœuf

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Estrébœuf
Estrébœuf
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CA Baie de Somme
Maire
Mandat
Jean-Marie Machat
2020-2026
Code postal 80230
Code commune 80287
Démographie
Population
municipale
240 hab. (2021 en diminution de 1,64 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 09′ 25″ nord, 1° 37′ 07″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 47 m
Superficie 6,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Abbeville-2
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
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Estrébœuf
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Estrébœuf
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Estrébœuf
Liens
Site web https://www.estreboeuf.fr

Estrébœuf est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

La commune fait partie des villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[1],[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le centre du village.

Situé sur l'axe reliant Saint-Valery-sur-Somme à Gamaches, en rive gauche de la vallée de la Somme et proche de la baie de Somme, le village, séparé par l'Avalasse de son hameau de Drancourt, s'étire principalement de chaque côté de la route départementale 48.

Le hameau de Ribeauville est rattaché à la commune de Saint-Valery-sur-Somme.

Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional de la Baie de Somme Picardie Maritime.

En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars no 6 (Cayeux - Saint-Valery - Abbeville) et no 7 (Lanchères - Friville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[3].

Localisation[modifier | modifier le code]

Rose des vents Saint-Valery-sur-Somme Rose des vents
Pendé N Boismont
O    Estrébœuf    E
S
Arrest

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Amboise, affluent du fleuve côtier Somme et ses marais constituent la limite nord-ouest de la commune.

Celle-ci est également drainée par l'Avalasse et le ruisseau de Drancourt.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 838 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cayeux-sur-Mer à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Estrébœuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56 %), forêts (25,1 %), prairies (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (4,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Scalbacius, Scalbacis, Scalbatis en 960[16] ; Destribovis en 1284[17] ou Destribouis[16] (autre lecture du mot)[18], Destrebeuf en 1301[16]; Estrebuef en 1337 ; Estrebeuf-Neuville… ; Estrebæuf en 1648 ; Etrebeuf en 1710 ; Etrebœuf en 1763[16].

Albert Dauzat[18] reprend l'hypothèse d'Ernst Gamillscheg[19] en rendant compte de ce nom par un hypothétique destrui-bouis, formé avec bouis « bois » ou « buisson », mais il n'explicite pas le premier élément. Il sous-entend probablement « ruiné, ravagé », qui était le sens de l'ancien français destruit[20].

Ernest Nègre[17] analyse le premier élément Estre- par le nom de personne norrois Starr que l'on rencontre dans Éterville (Calvados Starvilla XIe siècle), suivi du vieux norrois both « baraque, habitation »

Le toponyme *Destribœuf serait devenu *d'Estrébœuf par déglutination sous l'attraction probable d’estrée, ancien mot pour route, fréquemment attesté dans la toponymie picarde (cf. Estrées-en-Chaussée) et associé au bœuf, d'où l'étymologie populaire de « route du bœuf ». La forme picarde Détèrbeu cependant n'a pas été altérée par étymologie populaire, ce qui signifie que le toponyme moderne Estrébœuf est plutôt l'indice d'une réaction érudite.

Ernest Nègre rejette complètement la forme Destribovis pour tenter une explication par le vieux norrois à partir de la forme moderne Estrébœuf. Cependant, dans l'état actuel des sources, il n'y a aucun nom de lieu d'origine scandinave identifié avec certitude hors des frontières historiques du duché de Normandie[21], on peut tout au plus, pour la Picardie, invoquer son équivalent vieux bas francique *bod- ou *bud- que l'on retrouverait dans les Boubers de la Somme et du Pas-de-Calais et dans Babœuf (Somme, Batbudium en 986). De plus, les noms normands en -beuf (éventuellement aussi -bœuf) présentent tous des formes anciennes médiévales en -botum, -bodo, -buoth, -bot, -bu ou -bo, ce qui n'est pas le cas ici. En outre, cet élément n'est jamais associé à un nom de personne. Starr est de toute façon invérifiable ici, simplement possible phonétiquement.

L'hypothèse d'Albert Dauzat est au contraire fondée sur la seule analyse de la forme ancienne Destribouis en 1284. Le nom d'Estrébœuf reste donc largement obscur en l'absence de formes plus anciennes suffisamment caractérisées et d'éléments de comparaisons avec d'autres toponymes.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Une pirogue celtique en chêne, de 30 pieds de long et 20 pouces de large, est découverte en 1834 dans la tourbe du marais[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1959 1995 Hilaire Jacques   Commerçant
1995 En cours
(au 8 octobre 2020)
Jean-Marie Machat DVG puis LREM Cadre du secteur privé
Vice-président de la CC Baie de Somme Sud (2014 → 2016)
Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24],[25],[26]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 240 habitants[Note 2], en diminution de 1,64 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 1836 avec 370 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
118131281324370354335329330
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
319356344334296294280279267
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
295272251210222220238245282
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
277225232196229266253244240
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 127 hommes pour 113 femmes, soit un taux de 52,92 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
0,9 
5,4 
75-89 ans
10,4 
24,0 
60-74 ans
13,9 
26,4 
45-59 ans
31,3 
14,7 
30-44 ans
17,4 
14,0 
15-29 ans
13,9 
14,7 
0-14 ans
12,2 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,4 
75-89 ans
9,2 
16,9 
60-74 ans
17,8 
19,9 
45-59 ans
19,1 
18,3 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18,1 
18,4 
0-14 ans
16,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune n'a plus d'école primaire. Les enfants d'âge scolaire se rendent majoritairement à Saint-Valery-sur-Somme.

Vie associative[modifier | modifier le code]

Le club de tir d'Estréboeuf s'illustre régulièrement dans les concours. Il détient plusieurs titres nationaux[33].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Jean-Baptiste.
  • Chapelle Pérache (Neuville). Due à deux colonels d'Empire, propriétaires du château voisin à l'époque de sa construction, la chapelle a été donnée à l'hôpital de Saint-Valery.
  • Grande fresque d'art urbain réalisée en 2019 par Johann Grenier sur 52 mètres de long décorant un pan de mur de l’ancienne exploitation de carottes Chez Maupin, rue A-Racques (« boue » en picard). Elle représente les quatre saisons : les quatre grandes périodes de vie d’homme et de femme. Le printemps correspond à l’enfance et à l’adolescence ; l’été à la vie que les quadragénaires croquent à pleines dents ; l’automne étant le temps des petits-enfants et de la retraite qui se prolonge vers l’hiver[34].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Hommage à Michel Lion.
  • Michel Lion (1922-2009), fondateur du club de tir, président de l'Amicale des anciens élèves pendant 60 ans, une plaque lui rend hommage.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Création du Pays d'Art et d'Histoire Ponthieu-Baie de Somme » (consulté le ).
  2. Jade Desmaret, « 48 communes du Ponthieu et de la baie de Somme labellisées «Pays d’art et d’histoire» », Courrier picard,‎ (lire en ligne)
  3. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Estrébœuf et Cayeux-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a b c et d Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 340 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  17. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1015, § 18281.
  18. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979, p. 274.
  19. Ernst Gamillscheg, Romania germanica, Berlin-Leipzig, 1934-1936.
  20. Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe siècle au XVe siècle, Bouillon, Paris, 1881-1902, t. II, p. 675c.
  21. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986.
  22. François-César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789, p. 8., vol. reprise de 1883, t. Tome 1, 67, rue Saint-Jacques - 75005 Paris, Lorisse éditeur-diffuseur, , 14e éd., 439 p. (ISBN 2-84435-013-5).
  23. Blandine Thoreux, « Municipales 2014 : Jean-Marie Machat présente sa liste : Adjoint au maire de 1989 à 1995, maire d’Estrébœuf depuis 19 ans déjà, Jean-Marie Machat conduira une liste apolitique pour les municipales », L'Éclaireur du Vimeu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 31 mars 2014, p. 36.
  25. Benjamin Radeau, « J-M. Machat rempile pour la cinquième fois à Estréboeuf : Maire depuis 1995, Jean-Marie Machat se présente à nouveau aux plus hautes responsabilités à Estréboeuf (Somme) et ses hameaux (Drancourt et Neuville) », L'Éclaireur du Vimeu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Estrébœuf (80287) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Somme (80) », (consulté le ).
  33. « Du tir de compétition à Estréboeuf », L'informateur,‎ (lire en ligne).
  34. Alexandra Mauviel, « Une fresque de 52 mètres de long à Estrébœuf : Le graffeur Johann Grenier a réalisé, pour le compte de la municipalité, sa plus grande œuvre en cinq semaines », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, F Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 39 p..

Ouvrages[modifier | modifier le code]