Ernest Maunoury

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Ernest Maunoury
Ernest Maunoury

Naissance
Saint-Clair-de-Halouze
Décès (à 26 ans)
Cazaux
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie puis Aviation
Années de service 19141921
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Légion d'honneur
Croix de Guerre 1914-1918
7 palmes

Ernest Jules Joseph Maunoury (1894, Saint-Clair-de-Halouze - 1921, Cazaux) est un as français de l’aviation de la Première Guerre mondiale.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Né le à Saint-Clair-de-Halouze (Orne), il est herbager (éleveur de bovins) lors de sa mobilisation, le , comme simple soldat dans l'infanterie (au 24e RI). Il se distingue par sa brillante conduite au feu où il reçoit une première citation le  : "a fait preuve d'énergie en se précipitant à l'attaque que d'une tranchée ennemie ; a été blessé en accomplissant cet acte de courage " puis une deuxième citation le suivant où il est blessé très grièvement. Décoré de la Croix de guerre 1914-1918, il est élevé au grade de sergent.

En instance d'être réformé, il demande alors à entrer dans l’aviation, le . Il sert d'abord comme mitrailleur à l'escadrille C64 où il s'illustre en abattant un Fokker le au cours de son premier vol de guerre "grâce à son sang froid et à la précision de son tir". Transféré début 1917 à l'escadrille F16, il est finalement sélectionné comme élève pilote et envoyé à Dijon le , il passe son brevet le , avant d'être affecté le à l'escadrille N 152 à Corcieux une semaine après Léon Bourjade, alors équipée d'appareils Nieuport, avant de passer sur SPAD et de devenir la SPA152. Son insigne distinctif était un crocodile vu de profil.

Pilote aguerri, il devient as de l’aviation française avec un palmarès de onze victoires homologuées (dont huit ballons d'observation) et neuf citations qui lui valent la croix de guerre avec sept palmes et la Légion d'honneur[1].

À la fin des hostilités, il écarte des offres avantageuses et préfère poursuivre sa carrière militaire. Après un court séjour au centre de Dijon, il est affecté comme instructeur à la 3e escadrille de chasse de Châteauroux.

Le , il est envoyé au camp d'aviation de Cazaux (Gironde) pour procéder à des exercices de tir qui devaient durer 3 semaines. Le , alors qu'il se livre, sur un biplan monoplace SPAD 220, à des tirs d'exercice sur un ballon captif, il se tue lorsque son avion s'écrase après que les deux plans se sont subitement détachés.

En 1933, le conseil municipal de Saint-Clair-de-Halouze donne son nom à la place faisant face au monument aux morts et une plaque commémorative est apposée à l'église pour perpétuer son souvenir. Une rue à Flers dans l'Orne porte également son nom.

Décorations[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

"Flers, à tous les coins de rue" Flers-promotion. Médiathèque et archives du Pays de Flers.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. JO du 9 octobre 1918