Ernest Javal

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Ernest Javal
Fonctions
Directeur
Institut national des jeunes sourds
-
Préfet de la Creuse
-
Sous-préfet de Douai
à partir de
Sous-préfet de Lunéville
à partir de
Sous-préfet d'Aubusson
à partir de
Sous-préfet de Boussac
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
VosgesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Javal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Fratrie
Enfant
Marguerite Javal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Cercle des chemins de fer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/349, LH/1358/59)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Léopold Ernest Javal est un haut fonctionnaire français né à Paris le et mort le à Plombières[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Ernest est le second fils du banquier Léopold Javal (1804-1872) et d'Augusta de Laemel, son épouse[3]. Il épouse Marie Seligmann, fille d’Adolphe Seligmann, président du tribunal de grande instance de Nice[4], et de Louise Worms, et nièce d'un des associés de la Banque Seligmann et Cie.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (7e division).

Carrière[modifier | modifier le code]

Ernest Javal, issu d'une famille aux convictions républicaines, est lieutenant volontaire des Gardes mobiles de l’Yonne pendant la guerre de 1870[5].

Après des études d’ingénieur[6],[7], il entre dans la fonction publique : sous-préfet de Boussac (1877), d’Aubusson (1877), de Lunéville (1880), et de Douai (1881), préfet de la Creuse (1881), inspecteur général des services administratifs au ministère de l’Intérieur (1883), puis nommé directeur de l’Institut national des jeunes sourds le 19 décembre 1884[8],[3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Machines à percer abattre les noches : emploi de la nitroglycérine, avec Jules Garnier, 1867
  • Note sur la dynamite, avec Jules Garnier, 1868
  • Exposition universelle et internationale de Paris, 1878 : Compagnie des phosphates du midi, à Saint-Antonin, éd. Chaix, 1878

Distinctions[modifier | modifier le code]

Ernest Javal est nommé officier d'Académie le 1er janvier 1883 puis chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur le 2 janvier 1888[3],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1012 »
  2. Polybiblion: revue bibliographique universelle, p. 371, éd.E. de Boccard, 1897.
  3. a b et c « Cote LH/1358/59 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. Pierre Birnbaum, Les Fous de la République: Histoire politique des Juifs d'Etat, de Gambetta à Vichy, éd. Fayard, 1992, (ISBN 2213651221)
  5. Léo Hamon (dir.) et Frédéric Viey, Les républicains sous le Second Empire, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, , 89-90 p. (lire en ligne)
  6. Les républicains sous le Second Empire, p. 77, p. 89, voir en bibliographie
  7. Les patrons du Second Empire, voir en bibliographie
  8. Notice sur l’Institution nationale des sourds-muets de Paris depuis son origine jusqu’à nos jours (1760-1896), p. 68, éd. Typ. de l’Institution nationale, 1896.
  9. « Au grade de chevalier », JORF,‎ , p. 31 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Paris, Archives nationales, 1994, 555 pages, (ISBN 2-86000-232-4), notice « Javal (Léopold Ernest) », p. 304.
  • Dominique Barjot, Les patrons du Second Empire: Bourgogne, vol. 2, p. 215-216, éd. Picard, 1991, (ISBN 2-70840-428-8).
  • Léo Hamon (red.), Les républicains sous le Second Empire, no 7 des Entretiens d'Auxerre, p. 89-90, éd. Les Éditions de la MSH, 1993, (ISBN 2-73510-550-4).
  • Mort de Monsieur Ernest Javal, quotidien La Presse, p. 1, [lire en ligne].
  • Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926, Paris : Centre historique des Archives nationales, 2001, 774 pages, (ISBN 2-86000-290-1), notice « Javal (Léopold, Ernest) », p. 279, répertoire nominatif par Christiane Lamoussière, revu et complété par Patrick Laharie ; répertoire territorial et introduction par Patrick Laharie.
  • (en) Isidore Singer, Cyrus Adler, The Jewish Encyclopedia: a descriptive record of the history, religion, literature, and customs of the Jewish people from the earliest times, vol. 7, p. 79, éd. Funk and Wagnalls, 1901-1906, notice « Javal, Ernest Leopold ».

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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