Emmanuelle Cuau

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Emmanuelle Cuau
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Emmanuelle Cuau est une réalisatrice et scénariste française, née le à Roubaix.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Emmanuelle Cuau est la fille de Bernard Cuau, un documentariste et membre du comité de rédaction de la revue Les Temps modernes, et de Denise Zigante, une ancienne comédienne ; sa sœur cadette est Marianne Denicourt[1]. Elle a grandi dans le 13e arrondissement de Paris et a été élève du lycée Rodin[1].

À l'adolescence, connaissant son admiration pour Robert Bresson, Michel Abramowicz, un ami de son père à l'époque assistant à l'image sur L'Argent, lui propose de venir sur le tournage. Le réalisateur lui propose de faire de la figuration (elle est reconnaissable dans la scène de tri du courrier de la prison[1]). Elle retient de lui qu'il faut partir d'une histoire simple pour avoir beaucoup de choses à filmer : « Une personne est multiple, donc déjà deux personnes, ça en fait beaucoup, ça donne beaucoup de points de départ[1]. » Le réalisateur l'incite à ne pas faire d'école de cinéma et à ne pas travailler sur des films pour devenir réalisatrice.

Elle entre, avant ses vingt ans, en 1983, à l'IDHEC afin de devenir réalisatrice[1]. Elle aime à l'époque les comédies musicales et Gene Kelly et l'un de ses premiers projets est une comédie musicale qui se déroule dans un couvent[1].

Carrière cinématographique[modifier | modifier le code]

Son premier long métrage Circuit Carole, réalisé en 1995 réunit Bulle Ogier et Laurence Côte dans les rôles d'une mère et d'une fille. Son père y tient un second rôle. Il meurt en 1995, deux mois après la sortie du film[1]. Elle avait pour projet avec lui un film dont le début doit se dérouler à Ellis Island, Mulberry Street, qu'elle reprend après sa mort sous le nom de L'Affaire Riesman[2].

Son second film, Très bien, merci raconte l'histoire d'un homme qui, mis en garde à vue à la suite d'un contrôle d'identité, finit par se retrouver en asile psychiatrique. Il est en partie inspiré des internements et des rapports à la psychiatrie qu'a vécus sa mère[1].

Elle fait régulièrement des interventions à La Fémis ainsi qu'au cours Florent et travaille aussi comme scénariste, notamment sur Secret défense, de Jacques Rivette[1].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Réalisatrice[modifier | modifier le code]

Scénariste[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i Jean-Baptiste Morain, « A l’aigre douce – Portrait Emmanuelle Cuau », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne)
  2. Fiche de Bernard Cuau sur le site de l'Institut mémoires de l'édition contemporaine.

Liens externes[modifier | modifier le code]