Élie Saurin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Elie Saurin)
Élie Saurin
Nom de naissance Élie Saurin
Naissance
Usseaux (Piémont)
Décès (à 63 ans)
Amsterdam
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture français
Mouvement Réforme protestante
Calvinisme
Genres

Œuvres principales

* Réflexions sur les droits de la conscience, où l'on fait voir la différence entre les droits de la conscience éclairée et ceux de la conscience errante et on marque les justes bornes de la tolérance civile en matière de religion (1697)

Élie Saurin, né à Usseaux, dans les Vallées occitanes de Piémont, le [1] et mort à Amsterdam le (à 63 ans)[2], est un théologien protestant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élie Saurin naît à Usseaux[note 1], dans le Val Cluson.

Il est pasteur à Venterol de 1661 à 1662, puis à Embrun en 1664. Condamné à la prison et au bannissement pour ne pas s'être découvert devant le Saint Sacrement, il s'enfuit aux Pays-Bas. Il est nommé desservant de l'Église de Delft en 1665 et devient, en 1671, pasteur de l'église Wallonne d'Utrecht, puis d'Amsterdam.

L'évènement le plus saillant de sa vie est sa longue dispute avec Pierre Jurieu, querelle théologique à laquelle il consacre plusieurs ouvrages volumineux.

Élie Saurin est le frère du mathématicien Joseph Saurin.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Apologie pour le sieur Saurin contre les accusations de M. Jurieu (1692)
  • Examen de la théologie de M. Jurieu (2 volumes, 1694)
  • Défense de la véritable doctrine de l'Église réformée sur le principe de la foy, contre le livre de M. Jurieu intitulé Défense de la doctrine universelle de l'Église (1697)
  • Justification de la doctrine du sieur Élie Saurin contre deux libelles de M. Jurieu, l'un intitulé Idées des sentimens de M. Saurin sur les mystères de la Trinité et de l'Incarnation, et l'autre la Religion du latitudinaire (1697)
  • Réflexions sur les droits de la conscience, où l'on fait voir la différence entre les droits de la conscience éclairée et ceux de la conscience errante et on marque les justes bornes de la tolérance civile en matière de religion (1697)
  • Traité de l'amour de Dieu (2 volumes, 1700-1701)
  • Traité de l'amour du prochain (1704)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) Nouveau Larousse illustré, dictionnaire universel encyclopédique, publié sous la direction de Claude Augé, tome VII, 1900
  • Eugène Arnaud, Bibliographie huguenote du Dauphiné, Grenoble, Xavier Drevet, (lire en ligne), p. 84.
  • Émile Haag et Eugène Haag, La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire depuis les premiers temps de la réformation jusqu'à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l'Assemblée nationale ; ouvrage précédé d'une Notice historique sur le protestantisme en France ; suivi des Pièces justificatives et rédigé sur des documents en grande partie inédits., t. IX (de Rossel à Zorn), Paris, Joël Cherbuliez, (lire en ligne), p. 173 à 185.

Références et notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Usseaux est jusqu'en 1713, une communauté du bailliage de Briançon qui appartient au Dauphiné et dont le souverain est le roi de France. Elle jouit des libertés dont bénéficient les communautés briançonnaises dans le cadre de la « République des escartons ». Elle est cédée, comme l'ensemble du Val Cluson, du Haut Val Varache et du Haut Val de Suse au Duc de Savoie, mais continue de bénéficier, dans le cadre du Royaume de Sardaigne de ses libertés traditionnelles. Usseaux est aujourd'hui une commune de la Ville métropolitaine de Turin