Élections législatives israéliennes de 2003

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Élections législatives israéliennes de 2003
120 sièges de la Knesset
(majorité absolue : 61 sièges)
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 4 720 075
Votants 3 200 773
67,81 % en diminution 10,9
Votes exprimés 3 148 364
Blancs et nuls 52 409
Likoud – Ariel Sharon
Voix 925 279
29,39 %
en augmentation 15,3
Sièges obtenus 38 en augmentation 19
Parti travailliste – Amram Mitzna
Voix 455 183
14,46 %
en diminution 5,8
Sièges obtenus 19 en diminution 7
Shinouï – Tomy Lapid
Voix 386 535
12,28 %
en augmentation 7,3
Sièges obtenus 15 en augmentation 9
Shas – Eli Yishaï
Voix 258 879
8,22 %
en diminution 4,8
Sièges obtenus 11 en diminution 6
Union nationale – Avigdor Liberman
Voix 173 973
5,53 %
en augmentation 2,5
Sièges obtenus 7 en augmentation 3
Composition de l'Assemblée élue
Diagramme
Premier ministre
Sortant Élu
Ariel Sharon
Likoud
Ariel Sharon
Likoud

Les élections législatives israéliennes de 2003 se sont tenues de manière anticipée le , et ont désigné la 16e Knesset.

Déroulement de la campagne[modifier | modifier le code]

Les listes de plusieurs partis sont des combinaisons négociées entre plusieurs partis ou factions pour obtenir des résultats électoraux plus importants et dépasser le seuil de 1,5 % des votes nécessaire pour chaque liste être représentée au parlement. Cela crée des listes aux idéologies peu uniformes.

Résultats[modifier | modifier le code]

Analyses[modifier | modifier le code]

Ces élections ont été un franc succès pour le Premier ministre Ariel Sharon, alors que les travaillistes, qui avaient accompli un tournant à gauche avec Amram Mitzna, connaissent une chute historique. Le Shinouï, ennemi du Shass, fait une percée spectaculaire.

Pour former un gouvernement de droite, le premier ministre n'aura aucun problème, car le camp « national » dispose d'une confortable majorité d'au moins 69 sièges. Mais s'il souhaite un gouvernement d'« union nationale » comme en février 2001, il aura beaucoup plus de difficulté.

Ces élections ont mis en évidence ou ont confirmé des changements dans les fondamentaux de la population israélienne :

  • intégration de l'immigration en provenance de la Russie,
  • importance croissante de la minorité arabe (20 % de la population et 15 % du corps électoral),
  • opposition entre le dynamisme économique et social de Tel-Aviv et le conservatisme de Jérusalem,
  • perte de l'audience des grandes formations politiques, minées par les affaires de corruption.

Elles ont aussi eu lieu dans un contexte économique, politique et social, très difficile.

  • violence et terrorisme incessants,
  • recul du PNB, -1,5 % en 2002 et -0,5 % en 2001,
  • baisse de 50 % des revenus du tourisme,
  • chômage à 10 %, malgré la « soupape invisible » que constituent les travailleurs frontaliers palestiniens,
  • augmentation du nombre et de la proportion des plus démunis,
  • inflation de 7 % qui ronge le revenu des travailleurs,
  • le shekel ne cesse de reculer par rapport au dollar,
  • politique de forts taux d'intérêt, imposée par la guerre, et qui bloque toute reprise.

Composition de la 16e Knesset[modifier | modifier le code]

2005[modifier | modifier le code]

Droite[modifier | modifier le code]

Gauche[modifier | modifier le code]