Dorres

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Dorres
Dorres
Le centre du village en 2013.
Blason de Dorres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Cerdagne
Maire
Mandat
Alain Colomer
2020-2026
Code postal 66760
Code commune 66062
Démographie
Gentilé Dorréen(e)s
Population
municipale
173 hab. (2021 en augmentation de 5,49 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 29′ 08″ nord, 1° 56′ 23″ est
Altitude Min. 1 332 m
Max. 2 827 m
Superficie 24,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Dorres
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Dorres
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Dorres
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Dorres
Liens
Site web www.dorres66.com

Dorres Écouter (prononcé [dɔʁ] en français et ['dorəs] en catalan) est une commune française, située en Cerdagne, à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Ribereta, Rieral dels Estanyets et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Capcir, Carlit et Campcardos ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Dorres est une commune rurale qui compte 173 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 366 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Dorrois ou Dorroises ou Dorréens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Dorres se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 82 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 42 km de Prades[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (1,4 km), Ur (2,5 km), Enveitg (3,4 km), Latour-de-Carol (4,6 km), Estavar (5,0 km), Targasonne (5,1 km), Bourg-Madame (5,6 km), Égat (6,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Dorres fait partie de la région de la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].

Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'ensemble des roches composant les montagnes cerdanes sont issues de la formation de la chaîne hercynienne durant l'ère primaire. Implantée dans le versant sud du massif du Carlit avec la montagne du Coll Roig pour estives, la commune de Dorres offre un paysage où le granite (souvent en grosses boules de type chaos) est omniprésent, avec des affleurements de schiste sur la zone du Belloc (1 688 m).

La superficie de la commune est de 2 477 hectares (24,77 km2). L'altitude minimum est de 1 332 mètres et maximum de 2 827 mètres[6].

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 612 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Formiguères à 20 km à vol d'oiseau[10], est de 7,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,3 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie[16]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[17],[18].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].

Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du département dont celle-ci, à la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone présente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et héberge certaines espèces d'intérêt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des Pyrénées et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recèle une grande diversité d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espèces caractéristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (Gypaète barbu, Circaète Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pèlerin), les galliformes (Lagopède, grand Tétras) ou les espèces forestières (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[20],[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[22] : les « chaos granitiques et mouillères de la Coma Armada » (61 ha), couvrant 2 communes du département[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] :

  • le « massif du Carlit » (11 838 ha), couvrant 7 communes du département[24] ;
  • le « Serrat des Loups » (9 330 ha), couvrant 9 communes du département[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dorres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[I 2],[27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (29,5 %), forêts (24,9 %), prairies (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), zones urbanisées (1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le principal accès au territoire est la route avec une situation sur l’axe Perpignan-Andorre par la route nationale 116 et sur l’axe Barcelone-Toulouse via le tunnel ou le col de Puymorens et par la frontière andorrane sur la commune de Porta.

D’autres accès routiers sont présents. C’est le cas des N 20 et 320 qui relient Paris à Bourg Madame supportant des flux importants, de la N 22 qui va en Andorre et de la D 618 qui traverse les Pyrénées d'ouest en est. Cette dernière route, dans sa portion entre Ur et Font-Romeu, passe au sud de la commune à Angoustrine, et le village est desservi par la route départementale 10 qui s'y termine.

Le train jaune (SNCF) propose aussi un arrêt à Ur ou à la gare internationale de Latour-de-Carol - Enveitg. Cette dernière offre aussi des liaisons vers Barcelone, Foix, Toulouse et Paris.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Dorres est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[29],[30].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Sègre[31].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[32]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[33].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Dorres est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Dorres[35].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des vestiges de poteries et des haches polies ainsi que des traces d'habitats montrent que le territoire de Dorres était peuplé à l'ère préhistorique[36].

Dorres est à la fin du IXe siècle une propriété du moine Sunifred (mort vers 890), fils de Sunifred Ier de Barcelone, notamment comte de Cerdagne. Devenu abbé de l'abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech, il lègue Dorres après sa mort à son neveu et filleul Radulf, fils de Guifred le Velu et futur évêque d'Urgell. Au XIIe siècle est mentionné un Guillem de Edorres, peut-être seigneur du territoire. À partir du XIVe siècle, Dorres rentre dans le domaine royal[36].

Le territoire montagnard de Dorres atteint son maximum de population au milieu du XIXe siècle puis décline depuis[6]. On y subit encore des attaques de loups à la fin du XIXe siècle[37].

Le , la commune intègre la Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie en 2013.

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération[38]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1959 Guillaume Gordia    
1959 2000 Jean Gordia    
2000 mars 2014 Victor Marty[40]    
mars 2014 En cours Sylvie Candau[41]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1365 1378 1515 1553 1709 1720 1767 1774 1788
30 f11 f7 f14 f36 f38 f293 H51 f250 H
1789 - - - - - - - -
60 f--------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 6], en augmentation de 5,49 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
253175310288330334327329366
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
341320300306320330325313292
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
337285294207218210197201166
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
176171154156192219184179162
2017 2021 - - - - - - -
169173-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[46] 1975[46] 1982[46] 1990[46] 1999[46] 2006[47] 2009[48] 2013[49]
Rang de la commune dans le département 163 175 146 139 139 149 153 157
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école communale.

L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Dorres et Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes. Angoustrine accueille l'école primaire de la maternelle au CE2, et Dorres l'école élémentaire avec le CM1 et CM2[50]. L'école communale est située à côté de la mairie[51].

Le site de l'école : http://www.dorresecole.i234.me/ permet de suivre les activités des élèves tout au long de l'année.

Le secteur du collège est Bourg-Madame[52] ou Font-Romeu, suivant les options.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : 27 décembre[53] ;
  • Fête communale : 15 août[53] ;
  • Fête de la Saint-Jean : messe à la chapelle de Bell-Lloc (le dimanche le plus proche de la Saint-Jean) et le feu de la Saint-Jean le 23 juin.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 84 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 159 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 750 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 0,9 % 5 % 6,5 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 107 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 75, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,4 %[I 11].

Sur ces 75 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

12 établissements[Note 9] sont implantés à Dorres au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantées à Dorres), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

  • Fromagerie "La Gentiane des Pyrénées" (tommes de vache).

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 5 5 6 6
SAU[Note 10] (ha) 421 371 234 430

La commune est dans la Cerdagne, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 430 ha[56],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux
Patrimoine civil

Bains de Dorres : ce lieu est connu pour sa source d'eau chaude sulfureuse qui jaillit à 42 °C. Les bains de Dorres, gérés en régie, regroupent plusieurs espaces : les baignoires, le grand bain et un petit bain. Ce lieu possède des vestiaires, une terrasse, une buvette et des ruines d'une ancienne auberge du XVIIIe siècle[58] Ouverts toute l'année, ils offrent un moment de relaxation après une journée de ski ou de randonnée avec une vue exceptionnelle sur le massif du Puigmal.

Patrimoine culturel
  • Maison du granit

Créée en 1999, la Maison du granit retrace l'histoire des tailleurs de pierres du village depuis la fin du XVIIIe siècle : la géologie, les méthodes de travail et les outils, les familles, le village, les ouvrages réalisés dans le département ou ailleurs. Ce musée n'est ouvert qu'en été.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • L'abbé Ginoux : curé de Dorres et aumônier des Escaldes, résistant[59].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune de Dorres » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Dorres » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Dorres » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Dorres » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Dorres » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Dorres et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Dorres et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Dorres », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 186-187.
  5. Carte IGN sous Géoportail
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