Dominique Roman

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Dominique Roman
Fonction
Conseiller municipal d'Arles
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
ArlesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Escolo dóu Lioun (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Dominique Roman (, Arles - , Arles) est un photographe français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Initialement doreur (1844-1846) puis miroitier (1851), Dominique Roman s'oriente vers la photographie à la fin des années 1850.

S'attachant à la photographie des monuments antiques, c'est son travail, sous la forme d'un album, qui va être offert par la municipalité d'Arles à Napoléon III et de l’impératrice Eugénie lors de leur visite dans cette ville, en 1860. L'année suivante, Dominique Roman présente plusieurs de ces mêmes vues à l’exposition de la Société française de photographie. Il complète cette collection par des vues des principaux monuments des villes environnantes : Montmajour, les Baux, Saint-Rémy, Tarascon, Avignon, Orange, Beaucaire, Nîmes, Saint-Gilles, les Saintes-Maries-de-la-Mer, Aix, Saint-Chamas. La Société française de photographie le ré-expose en 1863. Ses photographies obtiennent une mention honorable à l'Exposition universelle de 1862 et à l'Exposition universelle de 1867. Remarquées par Henri Antoine Révoil, architecte des monuments historiques, ce dernier commande en 1877 à Dominique Roman de photographier en détail les portails de Saint-Trophime et de Saint-Gilles.

Dominique Roman s'investit dans la politique locale d'Arles entre 1871 et 1885, où il est conseiller municipal[1]. Des raisons de santé le feront démissionner.

Œuvre photographique[modifier | modifier le code]

Il s'inspire de son aîné Édouard Baldus à qui il a été souvent comparé, et pratique comme lui l'assemblage de négatifs pour restituer la monumentalité d'un site. Il célèbre la Provence, ses monuments romains ou médiévaux inspirés de l’Antiquité[2] et affirme, tout comme l’écrivain Frédéric Mistral son contemporain, l’identité provençale.

Publications[modifier | modifier le code]

  • 1860 : Album photographique des monuments du Midi de la France [1]
  • 1862 : Album du Musée lapidaire d'Arles

Collections[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Ventes publiques[modifier | modifier le code]

  •  : vente Trajan de la collection Benarroche - Catalogue, page 60 - Arles, place de la République (vers 1855) : estimation 10 000 / 20 000 €.
  •  : vente 9964 consacrée aux photographes du XIXe et XXe siècle (Londres, South Kensington) : les Arènes d'Arles, probablement de Dominique Roman, vers 1855 (estimation: £2 000-3 000)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Médiathèque de la ville d'Arles, « Dominique Roman », sur mediatheque.ville-arles.fr (consulté le )
  2. « Arles, l’autre capitale de la photographie primitive », sur Le Magazine des enchères, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]