Corinne Desarzens

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Corinne Desarzens
Corinne Desarzens en 1994, par Erling Mandelmann
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Naissance
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SèteVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Corinne Desarzens, née le 27 août 1952 à Sète de parents suisses, est une écrivaine et journaliste à la double nationalité suisse et française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Corinne Desarzens, licenciée en russe, commence en tant que journaliste  : elle collabore à la Tribune de Genève et au Journal de Genève. Elle partage son temps entre les voyages, la peinture et l'écriture.

Elle est l'auteure de nombreux romans, parmi ceux-ci, Il faut se méfier les paysages, Bleu diamant et Aubeterre, d'un minuscule essai au long titre, Deux doigts de prunelle dans un verre à bourbon, de deux recueils de récits, Carnet madécasse et Pain trouvé. En 2003, paraît aux Éditions du Laquet Sirènes d'Engadine. puis Tabac de Havane évoluant vers le chrysanthème, éd. du Rocher, 2008,Le gris du Gabon, éd. de l'Aire, 2010, et enfin Un roi, Grasset et Fasquelle, 2011.

Elle reçoit le Prix Schiller 1990, le Prix Jubilé 1991, le Prix Rambert en 2001 pour son roman Bleu diamant paru en 1998 et le Prix Bibliothèque pour tous 1995 et se consacre depuis plus qu'à l’écriture et au voyage.

En 2017, elle publie simultanément 3 livres Couilles de velours, Le soutien-gorge noir et Honorée Mademoiselle[1].

La lune bouge lentement (…) qui paraît en 2020 serait un « généreux recueil-testament d’une vie passée à débroussailler les langues » selon le journaliste Thierry Raboud de La Liberté, qui écrit après une rencontre avec l’auteure : « Corinne Desarzens converse comme on ruisselle. C'est une cascade qui estourbit et vivifie, alors on se laisse emporter : choses vécues, vérités cueillies, usage du monde »[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Il faut se méfier des paysages, Éditions de l'Aire, 1989.
  • Deux Doigts de Prunelle dans un Verre à Bourdon, éd. de l'Aire, 1989
  • Carnet Madécasse, éd. de l'Aire, 1991
  • Aubeterre, éd. de l'Aire, 1994
  • Pain trouvé, éd. de l'Aire, 1995
  • Ireland Black & White, textes sur 80 photos de Jean Scheim, éd. Black and White, 1997
  • Bleu Diamant, éd. de L'Aire, 1998
  • Mon bon ami, éd. de l'Aire, cop. 2000
  • Ultima latet, Éditions Métropolis, 2000
  • La langue et le politique : enquête auprès de quelques écrivains suisses de langue française, éd., conc. et préf. par Patrick Amstutz, postf. de Daniel Maggetti, éd. de L'Aire, Vevey, 2001. p. 112-115
  • Je voudrais être l'herbe de cette prairie, éd. de L'Aire, 2002
  • Je suis tout ce que je rencontre, éd. de L'Aire, 2002
  • Sirènes d'Engadine, éd. du Laquet, 2003
  • Carnet madécasse, éd. de l'Aire, 2004
  • Poisson-Tambour, Bernard Campiche Éditeur, 2006
  • Tabac de Havane évoluant vers le chrysanthème, Éditions du Rocher, 2008
  • Le gris du Gabon, éd. de l'Aire, 2010
  • Récits sur Assiette, Bernard Campiche éditeur, 2010
  • Un roi, Éditions Grasset & Fasquelle, 2011
  • Dévorer les pages, éd. d'autre part, 2013
  • Couilles de velours, éd. d’autre part, 2017[3].
  • Honorée Mademoiselle, éd. de L’Aire, 2017
  • Le soutien-gorge noir, éd. de L’Aire, 2017
  • L'Italie, c'est toujours bien, éd. la Baconnière, 2018
  • La lune bouge lentement mais elle traverse la ville, éd. la Baconnière, 2020

Récompenses[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Par Benjamin Chaix, « Corinne Desarzens triple sa folie littéraire », 24Heures, 24heures, VQH,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  2. Thierry Raboud, « Desarzens, le festin de Babel », La Liberté,‎ , p. 27 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Sonia Zoran, « Corinne Desarzens est tout ce qu’elle rencontre. Sauf une endive - Bon pour la tête », Bon pour la tête,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Prix suisse de littérature 2021 Corinne Desarzens » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]