Combat de Landéan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Combat de Landéan

Informations générales
Date
Lieu Landéan
Issue Victoire des chouans
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
André Bobon
Forces en présence
60 hommes[1] 400 à 500 hommes[1]
Pertes
10 morts[1]
Quelques prisonniers (relâchés)[1]
Inconnues

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 48° 24′ 50″ nord, 1° 09′ 05″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de Landéan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Combat de Landéan
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
Combat de Landéan

Le combat de Landéan se déroule le pendant la Chouannerie.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , soixante républicains des cantonnements de Louvigné-du-Désert et de La Bazouge-du-Désert attaquent un rassemblement de chouans signalé dans la forêt de Fougères, près du bourg de Landéan[1],[2]. Selon le rapport de Hautraye[A 1], commissaire de Louvigné-du-Désert, les patriotes se heurtent cependant à une troupe de 400 à 500 hommes et se retrouvent cernés et forcés de céder au nombre[1],[2].

Pertes[modifier | modifier le code]

Selon Hautraye, les pertes sont de dix hommes, dont un capitaine, cinq soldats et quatre hommes de la colonne mobile, parmi lesquels figure le sous-lieutenant Nicolle[1],[2]. Plusieurs autres républicains sont blessés et quelques-uns sont faits prisonniers par les chouans, mais ils sont rapidement relâchés contre la promesse de ne plus porter les armes contre eux[1],[2].

En représailles, les républicains condamnent la commune de Landéan à une nouvelle amende de 6 000 francs[1]. Les habitants ne pouvant la payer, les bestiaux et les grains de la commune sont saisis et ne sont rendus qu'en échange d'un acompte de 3 000 francs[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Le 29 du présent mois, une partie des vingt-trois hommes cantonnés ici, avec la colonne mobile, joints au cantonnement de La Bazouges, ayant eu connaissance que les brigands étaient rassemblés aux environs de la forêt de Fougères, à l'endroit ou Fizelier et ses camarades furent assassinés il y a peu de jours, s'y portèrent au nombre de soixante environ, les attaquèrent mais bientôt ils se voient cernés et forcés de céder au nombre. Dix hommes ont perdu la vie dans cette affaire, dont un capitaine, cinq soldats et quatre de la colonne mobile, du nombre desquels est le citoyen Nicolle, sous-lieutenant. Il y a plusieurs blessés, d'autres ont été arrêtés par les brigands, ils les ont dépouillés, désarmés et renvoyés, après leur avoir fait promettre de ne plus porter les armes contre eux. La perte des armes devient encore conséquente pour nous, qui n'avons que de quoi armer la moitié de notre monde. Sur ce qu'on a pu juger, les brigands étaient au nombre de quatre à cinq cents, mais pas encore tous rassemblés au moment de l'attaque, car c'en était fait de tout le détachement[2]. »

    — Rapport de Hautraye, commissaire de Louvigné-du-Désert, à l'administration centrale.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Le Bouteiller 1988, p. 674-675.
  2. a b c d et e Lemas 1994, p. 305-306.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, (réimpr. 1994), 371 p. (ISBN 978-2-906064-28-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article