Classe Rochefortais

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Classe Rochefortais
Image illustrative de l'article Classe Rochefortais
Le Flamberge
Classe Pertuisane
Caractéristiques techniques
Type Contre-torpilleur
Longueur 57,6 m
Maître-bau 6,3 m
Tirant d'eau 3,2 m
Déplacement 306 tonnes
Port en lourd 344
Propulsion 2 machines à vapeur (triple expansion)
2 chaudières Normand
Puissance 4.800 cv
Vitesse 26 nœuds maxi
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 65 mm
6 canons de 47 mm
2 tubes lance-torpilles de 380 mm
Rayon d’action 2.300 miles à 10 nœuds
(38 tonnes de charbon)
Autres caractéristiques
Équipage 52
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Marine nationale française
Période de
construction
1900-1902
Période de service 1902-1923
Navires construits 4
Navires prévus 4
Navires démolis 4

La Classe Rochefortais (ou classe Pertuisane) fut la troisième classe de contre-torpilleurs construite pour la Marine nationale française entre 1900 et 1903. Elle fut réalisée sur le chantier naval de Rochefort.
Les navires furent utilisés durant la Première Guerre mondiale. Ils portent les noms d'armes historiques de l'infanterie : Pertuisane, Escopette, Rapière et Flamberge.

Conception[modifier | modifier le code]

Conçus sur des plans de Augustin Normand, les quatre contre-torpilleurs sont une version améliorée de la classe Durandal.

Service[modifier | modifier le code]

  • La Pertuisane sert d'abord en Méditerranée de 1902 à 1912 et est mis en réserve à Toulon de 1912-1913. En 1914 il rejoint Cherbourg et sert en Manche. Il est rayé des listes en 1923 et sert pour des expériences d'extinction d'incendie. Il est vendu à Brest en 1928.
  • L'Escopette sert d'escorte au Président de la République lors de son voyage officiel en Angleterre du 2 au . Puis il est basé successivement à Brest, à Dunkerque et à Calais. En 1909, il escorte Louis Blériot lors de sa traversée de la Manche. Entre 1915 et 1918, il est basé à Cherbourg et Dunkerque où il subira des dégâts lors de l'explosion d'une torpille dans un tube. Rayé en 1921, il est détruit à Cherbourg en 1922.
  • Le Flamberge a d'abord servi dans l'Escadre du Nord (1903-1908) avant de rejoindre la flottille des Torpilleurs de la Manche à Cherbourg (1908-1910). Puis il est basé à Brest jusqu'en 1914 où il est mis en réserve pour changement des chaudières. En 1915, il rejoint la Méditerranée et en 1918 sert dans la 10° Escadrille de contre-torpilleurs à Salonique. Rayé des listes en 1920, il est détruit à Toulon en 1921.
  • La Rapière sert d'abord dans l'Escadre de Méditerranée (1903-1904). Mis en réserve à Toulon en 1905, il rejoint ensuite l'Escadre du Moyen-Orient (1905-1907) à Saïgon. Il revient à Cherbourg et est stationnaire en Manche et Mer du Nord en remplacement du Yatagan. En 1915, il rejoint la Méditerranée et est basée à Bizerte. Rayé des listes en 1921, il est détruit sur place en 1923.

Les unités de la classe[modifier | modifier le code]

Nom Chantier naval Quille Lancement Mis en service Fin de carrière
Pertuisane M8 P Arsenal de Rochefort rayé le
Escopette M9 E rayé le
Flamberge M10 F rayé le
Rapière M11 R rayé le

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]