Classe Bouclier

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Classe Bouclier
Image illustrative de l'article Classe Bouclier
Le Bouclier
Classe Casque
Caractéristiques techniques
Type Contre-torpilleur
Longueur 72,3 à 78,3 m
Maître-bau 7,6 à 8 m
Tirant d'eau 2,9 à 3,3 m
Déplacement 720 à 756 tonnes
Port en lourd 760 à 800 tonnes
Propulsion 3 machines à turbines
4 chaudières
Puissance 13500 ch
Vitesse 34 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage non
Armement 2 canons de 100 mm
4 canons de 65 mm
2 tubes lance-torpilles de 450 mm
Rayon d’action 1200 à 1400 milles à 12 nœuds
(120-160 tonnes de mazout)
Autres caractéristiques
Équipage 80-83
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Marine nationale française
Période de
construction
1910-1912
Période de service 1911-1933
Navires construits 12
Navires prévus 12
Navires perdus 4
Navires démolis 8

La Classe Bouclier (ou Classe Casque) fut la dixième classe de contre-torpilleurs construite pour la Marine nationale française entre 1910 et 1912. Elle fut réalisée sur les chantiers navals français de Nantes, Bordeaux, Le Havre, et Saint-Nazaire.

Les douze navires furent utilisés durant la Première Guerre mondiale dont quatre y furent perdus : les Boutefeu, Dague, Faulx et Fourche.

Conception[modifier | modifier le code]

Cette classe de 800 tonnes a été construite dans différents chantiers navals français sur une spécification générale qui comprenait des chaudières au mazout et des turbines à vapeur.

Mais quelques variations existèrent. Leur longueur variait de 72 à 78 m. Leur vitesse était variable selon leur motorisation (de 24 à 34 nœuds) : le Bouclier et le Casque avaient trois hélices alors que les autres n'en possédaient que deux. Leur silhouette était aussi différente : le Casque n'avait que trois cheminées alors que les autres en avaient quatre.

Tous les navires de la classe ont reçu un armement standard de deux canons de 100 mm, de quatre canons de 65 mm et de deux tubes lance-torpilles de 450 mm.

Modernisation[modifier | modifier le code]

Au cours de la Première Guerre mondiale, entre 1916 et 1918, les survivants furent dotés d'un canon de lutte antiaérienne de 45 mm ou 75 mm et de deux mitrailleuses de 8 mm, ainsi que de 8 à 10 grenades anti-sous-marines de type Guiraud.

Service[modifier | modifier le code]

Toutes les unités, sauf les Bouclier, Capitaine Mehl et Francis Garnier, servirent en mer Méditerranée entre 1914 et 1918.

Pertes[modifier | modifier le code]

Les unités de la classe[modifier | modifier le code]

Nom Chantier naval Quille Lancement Mis en service Fin de carrière
B Bouclier [2] Augustin Normand, Le Havre en 1909 radié le
BF Boutefeu Dyle & Bacalan, Bordeaux en 1909 en 1911 coulé le
ML Capitaine Mehl Ateliers et chantiers de la Loire, Saint-Nazaire en 1910 en 1912 radié le
CQ Casque Forges et chantiers de la Méditerranée, La Seyne-sur-Mer en 1909 radié le
CM Cimeterre Forges et chantiers de la Gironde, Bordeaux en 1909 en 1912 radié le
BR Commandant Bory [3] Dyle & Bacalan, Bordeaux en 1910 radié le
RV Commandant Rivière Forges et chantiers de la Gironde, Bordeaux en 1910 en 1913 radié en
DG Dague Forges et chantiers de la Gironde, Bordeaux en 1909 en 1912 coulé le
DH Dehorter [4] Chantiers de Penhoët, Saint-Nazaire en 1910 radié le
FX Faulx [5]

De la Brosse & Fouché, Nantes

en 1909 coulé le
F Fourche De la Brosse & Fouché, Nantes en 1909 en 1912 coulé le
FG Francis Garnier Augustin Normand, Le Havre en 1910 en 1913 radié en

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
  • Roche, Jean-Michel (2005). "Classement par types". Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours 2, 1870 - 2006. Toulon: Roche (ISBN 978-2-9525917-0-6)

Sources[modifier | modifier le code]