Cinéma libanais

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Le cinéma libanais a produit son premier film en 1929 avec le premier long métrage, Aventures d’Elias Mabrouk de Giordano Pidutti. Le premier cinema au Liban était à Douma.

Histoire du cinéma libanais[modifier | modifier le code]

Les premiers films libanais étaient tournés suivant le modèle égyptien, qui était le plus répandu dans la région à l’époque[1].

Au cours des années 1950 et au début des années 1960, le cinéma libanais s’éloigne peu à peu du modèle égyptien, avec des films tels que Vers l'inconnu ? et Le Petit Étranger de Georges Nasser, tournés en 1958[1].

À la fin des années 1960 et au début des années 1970, le cinéma libanais s’interroge sur son identité politique et celle du pays auquel il appartient, le Liban[1]. Beyrouth étant le cœur des conflits, elle est également le cœur des interrogations. Jusqu'au milieu des années 1970, l'industrie cinématographique au Liban était florissante avec un attrait commercial qui s'étendait aux pays arabophones voisins, car les films comprenaient de nombreuses stars de Cinéma égyptien, comme Paris et l'amour en 1972, avec Salah Zulfikar et Sabah [2].

Pendant la guerre civile libanaise (1975-1990), les structures de diffusion n’existent plus ou presque au Liban; le manque de financements pousse les cinéastes à travailler avec des producteurs étrangers[1]. Et comme la guerre accapare l'attention du peuple, elle est le seul sujet des films de cette époque. Au cours des années de la guerre, des cinéastes tentent d’apporter leur témoignage, influencé souvent par leur choix et leur horizon politique de l’époque.

Après cette époque troublée par la guerre, on trouve des films dont les contributeurs cherchent l’évasion, s’inspirant de la force de la jeunesse et du l’humour[1]. D’autres films prennent pour sujet les victimes et les disparus de la guerre civile[1],[2].

En 2005 la libanaise Jocelyne Saab signe avec Dunia un superbe « hymne polymorphe à la vie » et à la sensualité de la culture et de la poésie orientale, liée au soufisme, qui met en scène une jeune femme qui tente de devenir danseuse professionnelle au Caire et qui questionne la liberté amoureuse et la poésie orientale.

Festivals[modifier | modifier le code]

Le Festival du film libanais (Lebanese Film Festival) est un festival de cinéma annuel, qui se tient à Beyrouth (Liban).

Films[modifier | modifier le code]

De nombreux films libanais ont vu le jour, même durant la guerre civile, aussi bien des courts, moyens et longs métrages.

Années 1929-1990[modifier | modifier le code]

Années 1991-2000[modifier | modifier le code]

Années 2001-2005[modifier | modifier le code]

Années 2006-2020[modifier | modifier le code]

Années 2021-2023[modifier | modifier le code]

Réalisateurs et réalisatrices[modifier | modifier le code]

Acteurs[modifier | modifier le code]

Actrices[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Listes et catégories[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (fr) « Panorama du cinéma libanais », V.O.,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Christiane Passevant, La guerre continue et n’est pas encore terminée, sur divergences.be
  3. « Jihane Chouaib », sur unifrance.org (consulté le ).
  4. (en) « Jihane Chouaib - Writer, Director », sur Internet Movie Database, IMDb (consulté le ).