Chapelle-Vallon

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Chapelle-Vallon
Chapelle-Vallon
L'église de Chapelle-Vallon en 2008.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité CC Seine et Aube
Maire
Mandat
Guilène Bouchot
2023-2026
Code postal 10700
Code commune 10082
Démographie
Gentilé Chapelats, Chapelates
Population
municipale
236 hab. (2021 en diminution de 4,07 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 11″ nord, 4° 02′ 27″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 204 m
Superficie 19,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Creney-près-Troyes
Législatives 1re circonscription de l'Aube
Localisation
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Chapelle-Vallon

Chapelle-Vallon est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Chapelle-Vallon est un village de l'Aube, située à 15 km au nord à vol d'oiseau de Troyes, 26 km au sud-est de Romilly-sur-Seine et 13 km au sud-ouest d'Arcis-sur-Aube.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Aubeterre, Chauchigny, Les Grandes-Chapelles, Mergey, Montsuzain, Rilly-Sainte-Syre, Villacerf et Voué.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 19,24 km2 ; son altitude varie de 128 à 204 mètres[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chapelle-Vallon est une commune rurale[Note 2],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,3 %), forêts (3,6 %), zones urbanisées (2,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 111, alors qu'il était de 113 en 2015 et de 97 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 88,4 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient tous des maisons individuelles[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chapelle-Vallon en 2020 en comparaison avec celle de l'Aube et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,9 %) par rapport au département (4,8 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Chapelle-Vallon en 2020.
Typologie Chapelle-Vallon[I 2] Aube[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 88,4 85,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,9 4,8 9,7
Logements vacants (en %) 8,7 9,5 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Au cadastre de 1810, le village était encore Les Petites-Chapelles et avait au territoire : les Bouverots, Mont-Bonnet, le Moulin-à-Vent, Nuisement, Sainte-Croix, Sainte-Geneviève, les Tuileries.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le plus ancien seigneur de Chapelle-Vallon connu est le comte de Champagne, en 1155 par la donation faite par Henri le Libéral au prieuré de Saint-Sépulcre de Sambrières. Les templiers et leur maison du village ont des droits seigneuriaux et finissent par prendre la succession de ceux du prieur. La maison du Templ, parfois désignée comme Coulour, est ensuite incluse dans les possessions de celle de Cernay[15].

La commanderie locale est ravagée par les guerres de Religion au XVe siècle[15]

En 1789 le village dépendait de la généralité et l'intendance de Chalons, de l'élection et du bailliage de Troyes.

La Chapellotte[modifier | modifier le code]

À l'écart de la commune où se trouve la chapelle Sainte-Geneviève sur le bord de la voie de Rhèges, voie romaine allant de Rhèges à Troyes. Ce sont les restes du village de Froides-Parois, Frgidi Parietes cité au XIIe siècle dans un rôle des fiefs de Méry. Elle avait sa propre paroisse du doyenné d'Arcis avant de passer à celui de Troyes en 1427. Elle relevait de la seule collation de l'évêque.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Nogent-sur-Seine du département de l'Aube.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Méry-sur-Seine[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Creney-près-Troyes

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Aube.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la commune, restée jusqu'alors isolée, intègre le , la communauté de communes Seine Fontaine Beauregard, formée à cette date par la fusion des anciennes communautés de communes de Plancy-l'Abbaye et Seine Fontaine Beauregard.

Cette intercommunalité exerce les compétences que lui ont transférées les communes membres dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[16]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1793 1815 Benoit Clément    
1815 1832 Nicolas Hanriot    
1832 1846 M. Sainton-Florain    
1846 1846 Quentin Bourgeois    
1846 1848 M. Robert-Cottel    
1848 après 1857[17] M. Sainton-Molins    
         
mars 2001[17] 2014 Michèle Nebot-Picard[18]    
mars 2014 avril 2023 Michèle Ecuvillon[19] DVG Employée
Démissionnaire
juin 2023[20] En cours
(au 30 novembre 2023)
Guilène Bouchot   Profession intermédiaire de la santé et du travail social

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école communale ferme à la rentrée 2018[21].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 236 habitants[Note 4], en diminution de 4,07 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
581555526449459484503499479
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
471460449421392379369379343
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
314280242201209206186187173
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
165176165162186196191237244
2021 - - - - - - - -
236--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Pierre-ès-Liens appartenait au grand doyenné Troyes, elle appartenait au prieur de saint-Sépulcre auquel elle avait été donnée en 1114. La tour est du XIIe siècle avec la nef, pour le reste elle est du XVIe siècle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Chapelle-Vallon et Barberey-Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a et b Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France, 317.
  16. Hariot, Recherches...Méry-sur-Seine...Arcis-sur-Aube, 1863, p553.
  17. a et b « Les maires de Chapelle-Vallon », sur https://www.francegenweb.org (consulté le ).
  18. Réélue pour le mandat 2008-2014 : Préfecture de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  19. Réélue pour le mandat 2020-2026 : « Répertoire national des maires » [csv], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
  20. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
  21. « Michèle Écuvillon, maire de Chapelle-Vallon, et la fermeture de l’école: « Ça va nous faire drôle ! », L'Est éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ) « On retrouve des traces de son existence dès les années 1600 ».
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.