Cassagnes-Bégonhès

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Cassagnes-Begonhes)

Cassagnes-Bégonhès
Cassagnes-Bégonhès
Jour de marché.
Blason de Cassagnes-Bégonhès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes Pays Ségali
Maire
Mandat
Michel Costes
2020-2026
Code postal 12120
Code commune 12057
Démographie
Gentilé Cassagnols, Cassagnoles
Population
municipale
938 hab. (2021 en augmentation de 3,65 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 10′ 11″ nord, 2° 31′ 52″ est
Altitude Min. 419 m
Max. 665 m
Superficie 30,93 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Monts du Réquistanais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cassagnes-Bégonhès
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cassagnes-Bégonhès
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Cassagnes-Bégonhès
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Cassagnes-Bégonhès

Cassagnes-Bégonhès est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Cassagnes-Bégonhès se trouve au centre-ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Ségala[1].

Elle se situe à 27 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 69 km de Villefranche-de-Rouergue[3], sous-préfecture, et à 20 km de Réquista[4], bureau centralisateur du canton des Monts du Réquistanais dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Réquista[I 1].

Les communes les plus proches sont[5],[Note 2] : Salmiech (3,5 km), Auriac-Lagast (4,7 km), Sainte-Juliette-sur-Viaur (5,1 km), Rullac-Saint-Cirq (5,4 km), La Selve (6,3 km), Comps-la-Grand-Ville (7,5 km), Meljac (8,3 km), Calmont (9,0 km), Durenque (9,6 km).

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

La commune atteint son point culminant à la Juliane au Nord-Ouest avec 661 mètres, le point le plus bas étant à la Jasse de Rayret avec 424 mètres.

Accès[modifier | modifier le code]

Ce bourg souffre d’un enclavement certain essentiellement dû au relief géographique. L'amélioration du tronçon de route Cassagnes-Begonhès – Pont-de-Grandfuel permettra de faciliter les liaisons avec la Primaube et la préfecture de l'Aveyron, Rodez.

La commune dispose de l'aérodrome de Cassagnes-Bégonhès.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Cassagnes-Bégonhès.

La commune est drainée par le Viaur, le Céor, le Glandou, l'Hume, l'Hunargues, le ruisseau de la Fourque, le ruisseau de Violelle, le ravin de la Barthette, le ravin de Ligounet, le ravin des Cazals, le ruisseau de Caucard, le ruisseau de Longue Vernhe et par divers petits cours d'eau[6].

Le Viaur prend sa source à 1 086 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 146 m d’altitude en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé 30 communes[7].

Le Céor, d'une longueur totale de 55,8 km, prend sa source dans la commune de Salles-Curan et se jette dans le Viaur à Saint-Just-sur-Viaur, après avoir arrosé 8 communes[8].

Le Glandou, d'une longueur totale de 12,2 km, prend sa source dans la commune de Auriac-Lagast et se jette dans le Céor à Cassagnes-Bégonhès, après avoir arrosé 4 communes[9].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[10].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[11],[12]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[13],[14].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 042 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Durenque à 10 km à vol d'oiseau[17], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,0 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] : Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Cassagnes-Bégonhès comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[24], la « Rivière du Viaur » (697,7 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et 4 dans le Tarn[25] , et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[24], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[26].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cassagnes-Bégonhès est une commune rurale[Note 5],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Cassagnes-Bégonhès.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (68,3 %), forêts (12,1 %), terres arables (10,2 %), prairies (6,7 %), zones urbanisées (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[29].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Pays Ségali, dont la commune est membre[30].

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[31]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[32].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Cassagnes-Bégonhès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[33],[34].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Cassagnes-Bégonhès.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Céor et de l'Hunargues. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[35]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Céor-Giffou[36], approuvé le 9 février 2016[37].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[38].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[40].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].

Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[42].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Cassagnes-Bégonhès est classée à risque moyen à élevé[43].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Cassagnes[modifier | modifier le code]

Ce nom est issu du gaulois cassanos signifiant chêne[44].

cassagnes : « lieux ou poussent les chênes (cassagnas) ».

Cassagnes est la francisation du toponyme occitan Cassanhas, de « casse », le chêne (mot d’origine celtique).

Begonhès[modifier | modifier le code]

Lorsqu’au IXe siècle, Charlemagne divisa son empire en comtés puis ces derniers en vigueries ou en districts, le territoire allant du Viaur au Giffou fut attribué à la famille De Bégon (de Begonh en occitan). Cette subdivision s’appela dès lors « le Bégonhés », le suffixe « és » marquant l’appartenance et la prononciation palatalisée du son « nh » réapparaissant en dérivation.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Cassagnes-Bégonhès fut le siège de l'une des quatre châtellenies du Rouergue. Jusqu'au milieu du XVe siècle, la vie de Cassagnes s'organise autour du château qui brûlera en 1584.

En 1471, il est décidé de bâtir un beffroi sur l'église. La tourelle dominant le chœur est abattue, les assises du clocher actuel sont construites jusqu'au quart environ de l'étage de l'église. Mais en 1481 les rigueurs de l'hiver, les inondations, la grêle et les orages font périr les récoltes et les bestiaux. La famine survient dans la contrée et la construction est totalement interrompue pendant trois ans. Ce n'est qu'après la venue de Jean d'Estaing, gouverneur du comté de Rodez, au nom de Charles d'Armagnac, que la construction reprend et sera achevée en 1499.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Dans les années 1810 à 1815, à l'époque de Napoléon Ier, la route de Rodez est construite. Dès lors que cette route fut livrée aux diligences, puis aux camions venant de la Primaube et de Rodez, Cassagnes, voué à la misère et à la décrépitude, verra ses maisons s'élever, son commerce et son artisanat se développer. Ce bourg devient ainsi prospère pendant des décennies.

L'orage du 5 juin 2007[modifier | modifier le code]

Le , un violent orage a provoqué pendant quelques heures une importante inondation. L'eau a atteint jusqu'à 4 mètres sur la place du foirail traversée par le ruisseau l'Hunargues, canalisé jusqu'à sa jonction avec le Céor, de 2,50 m de large. L'Hunargues a subitement gonflé du fait d'orages du côté de Salmiech et, ne pouvant s'écouler dans la canalisation, trop petite, a formé un lac de retenue sur le foirail jusqu'à ce que le muret cède. Sur cinq hectares ont été répandus de la boue, des cailloux et des branches d'arbres[45].

Selon Météo France, il est tombé 150 mm entre 19 h 30 à 22 h. Le parapet du pont franchissant le Céor s'est effondré, deux bus ainsi qu'une quinzaine de véhicules ont été entraînés sur plus de 100 mètres et une quinzaine de maisons, surtout des commerces, ont subi de gros dégâts.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Cassagnes-Bégonhès est membre de la communauté de communes Pays Ségali[I 5], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Baraqueville. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[46].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 5]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Monts du Réquistanais pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 5], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[47].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Cassagnes-Bégonhès, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[48] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[49]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[50], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[51]. Michel Costes, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [52].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[53]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Pays Ségali[54].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La liste des maires qui se sont succédé depuis la Révolution est la suivante :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1791   Jacques Bonnefous    
1792   Antoine Palous de la Cailholie    
1793   Claude Faugères de Cassagnes    
1796   Antoine Bonnefous du Barrugat    
1799 1817 Amans Rudelle de Cassagnes    
1848 1854 Hyppolyte Grimal de Cassagnes    
1854 1865 Alphonse de Rudelle de Camalières de Cassagnes    
1865 1874 Africain Roques de Saint-Martin    
1874 1876 Auguste Roques de Saint-Martin    
1876 1896 Étienne Mazel du Bousquet    
1896 1907 Charles Canac de La Frégière    
1908 1917 Pierre-Joseph Pouget    
1917 1919 M. Izard    
1919 1944 Alphonse de Rudelle    
1945 1959 Jean Salis    
1959 1965 Marie-Paul Alric    
1965 1989 Léopold Destours    
1989 1995 Francis Cailhol    
1995 2001 Christiane Vernhes    
2001 2008 Francis Cailhol    
2008 En cours Michel Costes[55],[56]   Ancien cadre

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

En 2021, la commune comptait 938 habitants[Note 7], en augmentation de 3,65 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4741 4322 0471 9331 5451 0741 1131 1821 169
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3491 3421 4361 2811 2601 3701 3721 4731 426
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3661 4401 4391 2591 3061 2391 2731 2771 227
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2961 2551 0831 0231 040982963958903
2015 2020 2021 - - - - - -
905936938------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Une perte apparaît entre 1911 et 1921 essentiellement due à la guerre de 1914-1918 (51 poilus morts au champ d'honneur), mais aussi à la grippe espagnole de 1918. Puis est apparu l'exode rural dès 1920 jusqu'en 1950-1960, beaucoup émigrant vers la capitale, mais la population se maintient. C'est vraiment à partir des années 1970-1980 que la démographie ne cesse de diminuer. L'hémorragie est de 24 % de la population entre 1962 et 1999.

Sports[modifier | modifier le code]

Rugby[modifier | modifier le code]

Le Rugby Club Régional Cassagnol (RCRC) est né en 1971. Le premier président était M. Trouche et les entraineurs du club étaient dirigés par M. Chambert. D'abord en 4e série pendant 5 saisons jusqu'à l'arrivée de l'ex-ruthénois Cristol dont les conseils à l'entraînement portèrent leurs fruits, le club accède successivement en 3e, 2e, 1re série et enfin en honneur en 1979-1980, la plus haute division régionale. L'apogée sera atteinte avec les 3 titres successifs de champion des Pyrénées : 1988-89, 1989-90 et 1990-91.

En 1995, s'opère la fusion avec Réquista et est créé le Rugby Club Réquista Cassagnes (RCRC). En 1996-1997, en promotion, le RCRC fut encore champion des Pyrénées.

L'école de rugby a rejoint le Luc-Primaube XV (LPXV) pendant que les équipes de jeunes(Cadets, Juniors, Séniors) restaient sous la coupelle du RCRC), puis le Lévézou Ségala Aveyron XV (LSA XV) a été créé.

Évoluant tout d'abord en Promotion Honneur, au cours d'une saison remarquable (Entraineurs principaux : Patrick Fuchs, Yves Jourdas), le LSA XV accède au championnat de Fédérale 3. Depuis lors il ne le quittera pas. L'école de rugby fusionne enfin avec celle du Rugby Club Naucellois (RCN) et forme le Lévézou Ségala Ovale (LSO).

Football[modifier | modifier le code]

Le village de Cassagnes possède un stade de football. À l'origine, un club est créé sur la commune puis avec la commune voisine de Salmiech sous le nom d'Eveil-Sportif du Céor.

À la fin des années 1990, les communes d'Auriac-Lagast, Arvieu, Salmiech, Trémouilles, Comps et Cassagnes se regroupent sous le nom de "Pareloup-Céor Football-Club" issu de plusieurs petits clubs ou de clubs en sommeil.

Au milieu des années 2000, les communes de Trémouilles et Comps se retirent. Trémouilles rejoint le club de football de Flavin et Pont-de-Salars sous le nom de "JSL" (Jeunesse Sportive Lévézou). Comps-la-Grand-Ville recréait son propre club sous le nom de "Racing-Club de Comps".

En 2010, le Football-Club de Centrès-Taurines-Tayac (en sommeil) fusionne avec Pareloup-Céor Football-Club et créait une équipe féminine.

Quilles de huit[modifier | modifier le code]

Le Sport-Quilles Cassagnol, club de Quilles de huit de la commune, est le club le plus ancien de la commune.

Le premier concours a été organisé en septembre 1921 par Louis Viguié, mais le sport prend vraiment son essor avec l'organisation des premiers championnats de France en 1946. Le titre de champion de l'Aveyron est enlevé le 7 juillet 1974 par la quadrette Serge Loubière, Paul Ferréol, Louis Nespoulous et Michel Mazars. Le 15 juillet 1979, en honneur, cette quadrette décrochera en honneur la place de 3e.

Le 19 août 1979, en championnat de France par équipes à Rodez en catégorie honneur, l'équipe Loubière (Cassagnes) bat en finale l'équipe Sandral de La Primaube et devient championne de France.

Le 30 août 1981 est inauguré le terrain de quille cassagnol sur le terrain de Malet, endroit où se déroulent depuis les compétitions.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 404 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 880 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 690 [I 6] (20 640  dans le département[I 7]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 3,9 % 5,8 % 4,8 %
Département[I 9] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 528 personnes, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 11]. Elle compte 360 emplois en 2018, contre 353 en 2013 et 373 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 392, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 12].

Sur ces 392 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 201 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 73,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

129 établissements[Note 10] sont implantés à Cassagnes-Bégonhès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 129 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
35 27,1 % (17,7 %)
Construction 14 10,9 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
25 19,4 % (27,5 %)
Information et communication 1 0,8 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 4 3,1 % (3,4 %)
Activités immobilières 2 1,6 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 9,3 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
28 21,7 % (12,7 %)
Autres activités de services 8 6,2 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,1 % du nombre total d'établissements de la commune (35 sur les 129 entreprises implantées à Cassagnes-Bégonhès), contre 17,7 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[61] :

  • SARL Angles, commerce de gros (commerce interentreprises) de céréales, de tabac non manufacturé, de semences et d'aliments pour le bétail (5 382 k€)
  • Auca, supermarchés (3 861 k€)
  • Ft2 Invest, activités des sièges sociaux (661 k€)

Cassagnes-Begonhès est le centre d'une région relativement riche et prospère, le cœur de l’activité économique étant la production du lait de brebis qui sert à la fabrication du fromage de Roquefort.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 93 73 58 49
SAU[Note 13] (ha) 2 570 2 472 2 330 2 350

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 93 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 73 en 2000 puis à 58 en 2010[64] et enfin à 49 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[65],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 570 ha en 1988 à 2 350 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 48 ha[64].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

L’église[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Julien

L'église Saint-Julien de Cassagnes-Begonhès, située en fond de vallée, n'est pas mise en valeur de manière optimale, même si la hauteur du clocher est de 44 mètres.

Vers le sommet de la tourelle qui loge l’escalier, ainsi qu’à mi-hauteur de l’un des contreforts, un écusson portant les armoiries de Monseigneur de Polignac, évêque de Rodez de 1494 à 1501 (trois bandes d’argent surmontées d’une crosse) permettent de dater cet édifice.

Le toit pyramidal fait penser à un chapeau chinois. Il fait regretter la ceinture de créneaux et de mâchicoulis qui, dit-on, formait autrefois un gracieux couronnement.

Le clocher comprend quatre étages : le souterrain, le fond de l’église, la salle de l’horloge et la demeure des cloches. Quatre cloches sont installées dans le clocher. Les deux grandes cloches furent fondues en 1881 et dédiées l’une à la Sainte Vierge, l’autre à saint Julien patron de la paroisse. Les deux autres cloches portent le nom de « Sit nomen domini benedictum » et de saint Martin ». La première, fondue en 1838, fut installée au lendemain de la Révolution. Quant à la cloche de saint Martin Logo monument historique Inscrit MH (1943)[66], la plus ancienne, elle sonne depuis 1595. Elle fut dénommée jadis « la cloche de la grêle » car elle aurait empêché plusieurs fois la grêle de tomber aux ports du bourg de Cassagnes.

Différents travaux ont été réalisés au XXe siècle. Des bancs ont été installés en 1957, ce qui perturba les habitudes de nombreux paroissiens car les places étaient auparavant réservées.

Le grand vitrail du chœur date de 1904. Il introduit à flots la lumière du soleil levant et tout à l’opposé la tribune laisse admirer une superbe rosace flamboyante. Symbole des douze tribus d’Israël, ce vitrail est décoré de douze médaillons que le soleil couchant fait resplendir comme une verrière de cathédrale.

Le hameau de Céor[modifier | modifier le code]

Le hameau de Céor possède une petite église, dont le clocher servait à l'origine de donjon à un ancien château disparu depuis longtemps. Le village possédait une école et un presbytère. La paroisse est annexe de Taurines, commune de Centrès.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de la ville

Coupé : au 1er parti au I de gueules au léopard lionné d'or et au II d'argent au lion de gueules, au 2e d'argent au lion de sable.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Bousquet, Cassagnes-Bégonhès, Mémoire de ma commune, Rodez, Auto-édition, , 496 p.
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Destours), Cassanhas : Arviu, Auriac, Caumont, La Grand'Vila, Saumièg, Senta-Jaleda / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Cassanhas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-30-0, ISSN 1151-8375, BNF 36693004)
  • Albert Besombes, Martine Houdet et Gilbert Puech, Sur le chemin des moines : l'abbaye de Bonnecombe, ses possessions en Albigeois (Moularès et Bernac) et ses possessions en Rouergue, Valdériès, Centre d'animation socio-culturel et sportif, , 233 p., ill., couv. ill. ; 24 cm (BNF 35530606)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
  2. Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau entre chefs-lieux de communes.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune de Cassagnes-Bégonhès » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Cassagnes-Bégonhès » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cassagnes-Bégonhès » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cassagnes-Bégonhès » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cassagnes-Bégonhès » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cassagnes-Bégonhès » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Distance entre "Cassagnes-Bégonhès" et "Rodez" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Distance entre "Cassagnes-Bégonhès" et "Villefranche-de-Rouergue" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Distance entre "Cassagnes-Bégonhès" et "Réquista" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Cassagnes-Bégonhès », sur villorama.com (consulté le ).
  6. « Fiche communale de Cassagnes-Bégonhès », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  7. Sandre, « le Viaur »
  8. Sandre, « le Céor »
  9. Sandre, « le Glandou »
  10. « Les outils de gestion de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
  11. « SAGE du Viaur - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  12. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur gesteau.fr (consulté le ).
  13. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  14. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Cassagnes-Bégonhès et Durenque », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Durenque_sapc » (commune de Durenque) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Durenque_sapc » (commune de Durenque) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  21. « Réseau européen Natura 2000 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cassagnes-Bégonhès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « site Natura 2000FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Cassagnes-Bégonhès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF la « Rivière du Viaur » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF la « Vallée du Viaur et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Le SCOT du Centre Ouest Aveyron - documents », sur scot-centre-ouest-aveyron.proscot-eau.fr (consulté le ).
  31. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  33. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aveyron.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Les risques près de chez moi - commune de Cassagnes-Bégonhès », sur Géorisques (consulté le ).
  35. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron – risque d’inondation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  36. « Dossier PPRI »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  37. [PDF]« Arrêté préfectoral d’approbation du PPRI »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  38. « Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron - Le risque feu de forêt »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la préfecture départementale (consulté le ).
  39. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  40. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Cassagnes-Bégonhès »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  41. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Transport de matières dangereuses »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aveyron.gouv.fr (consulté le ).
  42. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque de rupture de barrage »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  43. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  44. Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, p. 44
  45. Orages sur Cassagnes-Bégonhès (La Dépêche du Midi)
  46. « communauté de communes Pays Ségali - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  47. « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  48. Article L. 252 du Code électoral
  49. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  50. « Candidatures au 1er tour pour Cassagnes-Bégonhès », sur site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  51. « Résultats du 1er tour pour Cassagnes-Bégonhès », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  52. « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  53. « Conseillers communautaires : les règles de l'élection », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  54. « Les élus de l'intercommunalité », sur payssegali.fr (consulté le ).
  55. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  56. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. « Entreprises à Cassagnes-Bégonhès », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  62. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  63. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  64. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cassagnes-Bégonhès - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  65. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
  66. Notice no PM12000064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture