Carlo Bergonzi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Carlo Bergonzi
Description de l'image Carlo Bergonzi.jpg.

Naissance
Polesine Parmense, Italie
Décès (à 90 ans)
Milan, Drapeau de l'Italie Italie
Activité principale artiste lyrique
Ténor
Style Opéra
Années d'activité à partir de 1948

Carlo Bergonzi, né le à Polesine Parmense en Émilie-Romagne et mort le à Milan[1], est un ténor italien, l'un des plus illustres et admirés de sa génération[2], grand interprète de Verdi, dans lequel il déploie une rigueur de style et une technique de souffle qui firent sa notoriété.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carlo Bergonzi naît à Vidalenzo, un hameau de la commune de Polesine Parmense en Émilie-Romagne, à moins d'un kilomètre de Villa Verdi Sant' Agata dans la province de Parme. Il étudie à Parme avec Grandini, et fait ses débuts en 1948 à Lecce, comme baryton dans le rôle de Figaro du Barbier de Séville. Après deux ans de carrière, il prend une pause et retravaille sa voix. Il amorce une seconde carrière, comme ténor cette fois, à Bari en 1951, dans le rôle-titre d'Andrea Chénier. Il est aussitôt engagé par la radio italienne (RAI) en cette année de cinquantenaire de la mort de Verdi, dont il interprète des rôles dans les opéras I due Foscari, Giovanna d'Arco, Simon Boccanegra, La forza del destino.

Il chante alors dans toute l'Italie, début à La Scala de Milan en 1953[3], au Teatro San Carlo de Naples en 1955, etc. Il paraît à Londres, au Théâtre Stoll, en 1953, dans le rôle d'Alvaro. Puis c'est l'Amérique qui l'appelle, d'abord Chicago en 1955, et le Metropolitan Opera de New York en 1956, dans le rôle de Radames d'Aida, il s'y produira régulièrement jusqu'en 1985. Outre les grands rôles verdiens (Macduff, Manrico, Alfredo, Riccardo, etc), il y interprète aussi Pollione, Nemorino, Edgardo, Enzo, Canio, Rodolfo, Cavaradossi, etc. Parallèlement, il poursuit une carrière internationale, se produisant à l'Opéra de Vienne, le Royal Opera House de Londres, le Teatro Colón de Buenos Aires, etc.

Il a été actif jusqu'à la fin de sa vie, donnant des cours de chant et des concerts occasionnels.

Discographie sélective[modifier | modifier le code]

Un catalogue de chansons napolitaines aussi bref que brillant est sorti à l'aube des années 1970 sous la direction de Pessina dirigeant alors le grand orchestre de Madrid.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Harold Rosenthal, John Warrack, Roland Mancini et Jean-Jacques Rouveroux, Guide de l'opéra, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 968 p. (ISBN 978-2-213-59567-2)
  • Richard Martet, Les grands chanteurs du XXe siècle, Paris, Buchet-Chastel, 2012, p. 134-140.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]