Camille Planche

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Camille Planche
Illustration.
Camille Planche en 1929.
Fonctions
Député français

(13 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 29 avril 1928
Réélection 1er mai 1932
26 avril 1936
Circonscription Allier
Législature XIVe, XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique PRSSF (1928-1932)
SFIO (1932-1940)
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Résidence Allier

Camille Planche est un homme politique français né le à Bost et décédé le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

De sensibilité socialiste indépendante, il est élu en 1928 député de l’Allier sous les couleurs du petit Parti républicain-socialiste. Il rejoint par la suite la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), dont il devient secrétaire fédéral pour le département de l’Allier. C’est sous cette étiquette qu’il est réélu en 1932 et 1936.

Ancien combattant très marqué par le souvenir de la guerre, il fonde en 1932 la Ligue des anciens combattants pacifistes et représente la France à la Société des Nations en 1936 et 1937.

Il fit partie des amis de la LICA qui salue sa réélection en 1936[1].

Au sein de la SFIO, il participe à la tendance pacifiste animée par le secrétaire général du parti Paul Faure. Et le , il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.

En , il participe à la Ligue de pensée française[2], organisation collaborationniste de gauche dont les membres estiment que la France doit collaborer avec l’Allemagne pour obtenir en retour le rétablissement des institutions laïques et républicaines ainsi qu’une bonne place dans l’Europe nouvelle.

Demeuré partisan de Paul Faure, Camille Planche est exclu de la SFIO en 1945. Il participe alors à la création du Parti socialiste démocratique et du Rassemblement des gauches républicaines, coalition centriste influente sous la Quatrième République. Il ne retrouve aucun mandat politique national.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Les députés du Droit de vivre », Le droit de vivre, 9 mai 1936.
  2. Simon Epstein, Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, éd. Albin Michel, 2008, p. 213.

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Camille Planche », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]