Calypso II

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Calypso II
illustration de Calypso II
Dessin de la Calypso II

Type Navire océanographique expérimental
Histoire
Lancement en projet
Statut stoppé en 1997 (mort de J.Y. Cousteau)
Caractéristiques techniques
Propulsion turbovoile et propulseurs Voith-Schneider

La Calypso II est un projet de navire océanographique de l'Équipe Cousteau.

Ce bateau était censé remplacer la Calypso mais n'a jamais été construit. Le projet a en effet été stoppé à la mort du commandant Cousteau en 1997, en raison de son coût estimé à 300 millions de francs (47,5 millions d'euros).

Caractéristiques prévues[modifier | modifier le code]

La Calypso II était prévue pour être équipée des dernières avancées technologiques.

La propulsion devait être assurée par une Turbovoile ainsi qu'un moteur actionnant des propulseurs Voith-Schneider plutôt que les traditionnelles hélices. Pour réduire la consommation d'énergie, le navire devait être équipé de panneaux solaires.

Côté équipements de recherche, le navire devait intégrer à son bord plusieurs laboratoires ainsi qu'un laboratoire mobile avec son antenne de communication satellite. La Calypso II devait également accueillir un hélicoptère ou un petit hydravion, des soucoupes plongeantes, une grue articulée à l'arrière du bateau et plusieurs canots pneumatiques.

État du projet[modifier | modifier le code]

Plus de 10 ans après le décès du commandant, l'Équipe Cousteau a tenté de relancer le projet[1] mais a dû y renoncer faute de contrats d'exploration, d'observation ou de tournages pour rentabiliser le navire. L'essor des observations satellitaires en océanographie, la multiplication des documentaires tournés à l'aide de robots sous-marins et de drones, ainsi que la présence dans ce créneau d'activité d'autres navires comme ceux de l'Ifremer ou encore le Tara, rendent un tel investissement moins attractif pour les industriels et les institutions. Il n'en reste pas moins que le réchauffement climatique, les variations du niveau marin, l'épuisement halieutique et la transition énergétique, pourraient relancer l'intérêt pour les turbovoiles et pour l'exploration maritime.

Notes de références[modifier | modifier le code]

  1. D'après Francine Cousteau dans une interview accordée au magazine GEO (Hors-série no 24, « Les Héritiers de Cousteau », novembre 2007)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]