Caius Curtius Philo

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Caius Curtius Philo
Fonctions
Consul
avec Marcus Genucius Augurinus
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
C. Curtius PhiloVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut

Caius Curtius Philo est un homme politique romain du Ve siècle av. J.-C., consul en 445 av. J.-C.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est membre de la gens Curtia, le seul à avoir occuper une haute magistrature. Mais il est possible qu'il soit en fait membre de la gens Curatia[a 1]. Le cognomen n'est pas certain, il s'agit de Philo ou de Chilo[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

En 445 av. J.-C., il est élu consul avec Marcus Genucius Augurinus[1]. Les deux consuls s'opposent aux demandes du tribun de la plèbe Caius Canuleius qui défend un projet de loi autorisant le mariage entre les patriciens et les plébéiens et l'accession de ces derniers au consulat. Le premier projet est finalement adopté, sous le nom de Lex Canuleia, les patriciens espérant que cette concession suffise à apaiser les tensions avec le peuple[2]. Mais les tribuns de la plèbe, excepté Caius Furnius[1], confortés par cette première victoire, ne renoncent pas à obtenir une des deux places du consulat pour un plébéien[a 2],[1].

Un compromis est trouvé avec l'instauration du tribunat militaire à pouvoir consulaire[1], une nouvelle magistrature ouverte à tous et qui remplace le consulat[2]. C'est par l'intermédiaire des deux grands sénateurs de la gens des Quinctii, Titus Quinctius Capitolinus Barbatus et Lucius Quinctius Cincinnatus, que l'arrangement est trouvé, alors qu'une autre partie des consulaires, menée par Caius Claudius Sabinus notamment, propose d'armer les consuls contre le peuple[a 3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Sources modernes :
  1. a b c d et e Broughton 1951, p. 52.
  2. a et b Cels-Saint-Hilaire 1995, p. 153.
  • Sources antiques :
  1. Tite-Live, Histoire romaine, IV, 1, 1
  2. Tite-Live, Histoire romaine, IV, 1-5
  3. Tite-Live, Histoire romaine, IV, 6

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Auteurs antiques[modifier | modifier le code]

Auteurs modernes[modifier | modifier le code]

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.
  • Janine Cels-Saint-Hilaire, La République des tribus : Du droit de vote et de ses enjeux aux débuts de la République romaine (495-300 av. J.-C.), Toulouse, Presses universitaires du Mirail, coll. « Tempus », , 381 p. (ISBN 2-85816-262-X, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]