Bruno Ossébi

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Bruno Ossébi
Image illustrative de l’article Bruno Ossébi

Nom de naissance Bruno Jean-Louis Jacquet
Naissance
Brazzaville, Congo
Décès (à 44 ans)
Brazzaville
Nationalité Drapeau de la France Français
Drapeau de la république du Congo Congolais
Profession Journaliste

Bruno Ossébi est un journaliste et activiste franco-congolais né le et mort à Brazzaville le . Bruno Ossébi JACQUET est le fils de Louis Paul Jacques JACQUET et de Hélène Makouala Ossébi.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bruno Ossébi est né a Brazzaville sous le nom de Bruno Jean-Louis Jacquet le , d'un père français et d'une mère congolaise. Diplômé d’un MBA (master of business of administration), il vit en France et exerce le métier de courtier, jusqu’à ce qu’il décide de se rendre au Congo. Il s'installe au Congo dans les années 1990 et écrit sur le site de la diaspora congolaise en France, mwinda.org, après l'arrivée de Denis Sassou-Nguesso au pouvoir afin de dénoncer le pillage du pétrole, du bois et les violations des droits de l'homme au Congo. Il crée également le blog bruno-ossbi.novoblog.com.

Après des années d'activisme, sa famille commence à être « inquiétée ». Malgré tout il persévère. Il révèle le sur son site[1] que la Société nationale des pétroles du Congo aurait négocié un prêt gagé de 100 millions de dollars sur le pétrole via la banque française BNP Paribas, « préfinancement » interdit par la loi ; que la BNP Paribas aurait ensuite refusé à cause de cette révélation[2]. Il était aussi actif au sein du Programme StAR[3] de la Banque mondiale et du United Nations Office on Drugs and Crime, programme ayant pour buts de récupérer les avoirs africains détournés (en anglais STolen Asset Recovery).

Le , Bruno Ossébi et le Congolais Benjamin Toungamani, qui avaient fait part de leur intention de se joindre à la plainte contre les Biens Mal Acquis, ont été victimes le même jour, à Brazzaville et à Orléans d’un incendie dans leurs domiciles respectifs. La compagne d’Ossébi et les deux enfants de celle-ci sont morts brûlés dans l'incendie[4]. En décembre, Benjamin Toungamani avait porté plainte en France contre X auprès de la police à cause de menaces de mort contre sa famille[5].

Bruno Ossébi sera admis à l'hôpital militaire de Brazzaville, après avoir été brûlé à 30 % où il décédera dans la nuit du 1er au [6],[7]. Bruno Ossebi JACQUET laisse derrière lui trois filles, Marissa Leanne JACQUET, Portella JACQUET et SONIA Joséphine JACQUET.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Mwinda », sur mwinda.org (consulté le ).
  2. http://www.cellulefrancafrique.org/Biens-mal-acquis-un-21-janvier-de.html Cellule Françafrique 7 février 2009
  3. http://siteresources.worldbank.org/NEWS/Resources/Star-rep-full.pdf
  4. http://www.temoignagechretien.fr/journal/article.php?num=3333&categ=FranceEurope Françafrique: incendies chez des opposants congolais Témoignage Chrétien 29 janvier 2009
  5. http://www.mediapart.fr/journal/france/081208/plaintes-menaces-l-enquete-qui-affole-omar-bongo-et-d-autres-dirigeants-africa Plaintes, menaces : l'enquête qui affole Omar Bongo et d'autres dirigeants africains Médiapart.fr
  6. « Toute l’actualité en continu », sur lemonde.fr (consulté le ).
  7. « Mwinda », sur mwinda.org (consulté le ).