Boxpok

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Roue Boxpok
Détail des roues Boxpok de la 141 R 1199.

La roue Boxpok, est un type de roue qui a équipé de nombreuses locomotives à vapeur principalement aux États-Unis. Elle s'applique en tout ou partie aux roues accouplées de la locomotive. Sa particularité est d'être composée d'un certain nombre de sections évidées qui remplacent les traditionnels rayons, ce qui lui donne une grande rigidité. Le nom boxpok, variante du mot box-spoke (box = boîte, spoke = rayon) est assez difficile à traduire en français, « rayons boîtes » n'étant pas très significatif, certains amateurs de matériel ferroviaire, les appellent tout simplement « roues à trous ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Roue BFB
Roues Boxpok sur la 141 R 1199

La roue Boxpok a été brevetée par General Steel Castings Corporation à Granite City dans l'Illinois. Les roues Bulleid Firth Brown (BFB) créées par Oliver Bulleid et Firth Brown furent une variation ultérieure de la Boxpok via un nouveau brevet qui permit d'obtenir une roue plus légère grâce à l'utilisation d'une jante renforcée.

Sur le réseau Français, les roues Boxbok sont une spécificité des 141 R de la SNCF. Elles équipèrent d'abord l'essieu moteur d'une partie des machines de la première tranche 1 à 700, selon la date de construction des locomotives. Puis, sur la tranche 701 à 1100, l'essieu moteur fut alors systématiquement équipé de roues Boxpok, et enfin ce fut sur toutes les roues accouplées pour le reste de la série (1101 à 1340).

Les roues Boxpok des 141 R sont de plus équipées de boîtes à rouleau Timken offrant une meilleure fiabilité et moins de risques d'échauffement. Entièrement réalisée en acier moulé mais creuses, elles étaient plus rigides au niveau de la jante, assuraient un serrage uniforme du bandage et résistaient aux efforts latéraux[1], tout cela avec un minimum de poids. Cette amélioration permettait de limiter les rotations de bandage sur ces machines au « coup de patin puissant ». Par ailleurs leur mode de construction favorise un meilleur équilibrage des masses en mouvement et améliore la répartition de l'effort[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La machine locomotive, page 411, par Édouard SAUVAGE et André CHAPELON, 1947, Librairie Polytechnique Ch. Béranger.
  2. Locomotive Cyclopedia, treizième édition de 1947, page 623, éditeur Roy V. WRIGHT, publié par Simmons-Boardman Publishing Corporation.

Source[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]