Blainville-Crevon

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Blainville-Crevon
Blainville-Crevon
La mairie.
Blason de Blainville-Crevon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité CC inter-Caux-Vexin
Maire
Mandat
Philippe Picard
2020-2026
Code postal 76116
Code commune 76100
Démographie
Gentilé Blainvillais, Blainvillaises
Population
municipale
1 227 hab. (2021 en augmentation de 1,07 % par rapport à 2015)
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 15″ nord, 1° 18′ 07″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 166 m
Superficie 14,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Mesnil-Esnard
Législatives 2e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Blainville-Crevon
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Blainville-Crevon

Blainville-Crevon est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Blainville-Crevon est un village normand du Vexin normand, situé en périphérie nord-est de Rouen.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le village est drainé par les bras du Crevon, qui prend sa source à Saint-Germain-des-Essourts et se jette dans l'Andelle à Vascœuil après un trajet d'une vingtaine de kilomètres. C'est donc un sous-affluent du fleuve la Seine.

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune de Blainville-Crevon comporte huit hameaux : Capendu, Cauvicourt, Crevon, Gruchy, Houlmesnil, Maillomets, Saint-Arnoult-sur-Ry et le Château.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 806 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boos à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Blainville-Crevon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,1 %), prairies (27,6 %), forêts (13,6 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village de Blainville est mentionné pour la première fois sous la forme latinisée Bleduinvilla vers 1050 - 1066[14]. Il s'agit d'un des nombreux composés en -ville, dont l'élément ville, issu du gallo-roman VILLA, avait précisément le sens de « grand domaine rural » (du latin villa rustica, cf. aussi vilain, paysan médiéval). Le premier élément est un nom de personne comme dans la plupart des cas. Cependant, son identification exacte pose quelques problèmes. Il peut s'agir de *Bladwin(us), anthroponyme germanique qui n'est pas attesté cependant, et qui serait composé du thème blad, que l'on retrouve dans Bladinus[15]. Il est possible aussi d'identifier le nom de personne germanique Baldwinus, devenu *Bladwinus[16] par métathèse du [l].

Crevon est une ancienne paroisse attestée sous les formes Cheivrom vers 1050 et 1066[17], Chevron entre 1068 et 1076, puis au XIIIe siècle sous la forme Kevron, puis Quevron jusqu'au XIVe siècle. Il s'agit de la forme normanno-picarde de chevron au sens de « poutre », par extension « pont »[18]. Le passage de la forme Quevron à Crevon est lié à la métathèse du [r], phénomène fréquent en phonétique, notamment dans certains dialectes. C'est ce pont qui a donné le nom à la rivière[18].

Micro-toponymie[modifier | modifier le code]

Le hameau de ulmesnil est cité vers 1050 - 1066 sous la forme Hunolt maisnil[19]. Le second élément maisnil est un appellatif toponymique propre au nord de la France, autrement écrit mesnil ou ménil, orthographes plus modernes, mais plus éloignées de l'étymologie. En effet, le mot est issu du gallo-roman MASIONILE « type de domaine rural », dérivé du latin ma[n]sionem (qui a donné « maison », accusatif de mansio[20]). Le premier élément Hunolt représente sans doute le nom de personne germanique Hunolt, issu d'un plus ancien Hunwald. Ce nom rare existe pourtant comme patronyme en Alsace et en Lorraine sous les formes Hunolt et Hunold[21].

Le hameau de Capendu est attesté vers 1050 - 1066 sous la forme Catpendud[22]. D'après la forme ancienne, il s'agirait bien d'un « chat pendu », plutôt que d'un « champ pentu » comme Capendu (Aude, Campendud en 1071). Il est vraisemblable de considérer que la pomme de Capendu, dite aussi Court-pendu gris, tire son nom de ce hameau. Altéré de Capendu en Court-pendu, le nom s'est étendu à plusieurs variétés de pommes distinctes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il faut remonter à l'époque néolithique pour déterminer l'origine d'une présence humaine dans cette commune[réf. souhaitée].

Devenu la possession de la famille de Mauquenchy, illustrée principalement par Jean IV de Mauquenchy, maréchal de Blainville, serviteur de Charles V et compagnon de Bertrand du Guesclin, le fief de Blainville, devenu une forteresse, passe ensuite à la famille d'Estouteville (voir Robert VII d'Estouteville)[réf. souhaitée].

Confisqué par les Anglais au début de la guerre de Cent Ans puis repris en 1435, il est alors la possession de Jean d'Estouteville, seigneur de Torcy. Ce dernier restaure le château et fonde la collégiale[23],[24].

Passé par héritage à la famille protestante d'Alègre, le château est assiégé et pris par Tavannes, commandant des Ligueurs rouennais lassés des incursions du seigneur de Blainville qui avait réussi à s'introduire dans le château de Rouen. Au moment de la reconquête de la Normandie, Henri IV aurait tenu un conseil de guerre au château de Blainville, la veille de la chute de Rouen.[réf. souhaitée]

La seigneurie est transmise par mariage à la famille Colbert (plus précisément à Jean-Baptiste Colbert de Seignelay, fils aîné du Grand Colbert, par sa 1° femme Marguerite-Marie de Tourzel, marquise d'Allègre et dame de Blainville : cf. Yves d'Alègre > Famille > Christophe II), qui l'aurait fait ériger en marquisat[25],[26],[27],[28] (une autre branche des Colbert possédait Blainville (Calvados), où se trouvait le château Colbert, de style classique, aujourd'hui détruit).

La terre de Blainville en Vexin reste aux descendants de Colbert de Seignelay et de sa 2° épouse Catherine-Thérèse de Matignon-Torigni, et passe ensuite par héritage aux Montmorency-Luxembourg puis aux Montmorency-Fosseux-Beaufort ; le dernier propriétaire féodal fait raser la forteresse médiévale pour la remplacer par un château dans le style du XVIIIe siècle[réf. souhaitée]. Vendu comme bien national, le château de Blainville est entièrement rasé pendant la Révolution. Les vestiges retrouvés appartiennent plutôt au Moyen Âge qu'à l'époque classique[réf. souhaitée].

L'ancienne église Saint-Germain est à la veille de la Révolution française en mauvais état puisque, selon l'enquête diligentée par de Dominique de La Rochefoucauld, archevêque de Rouen « la nef vient d'être inondée par les eaux qui sont occasionnées par des sources abondantes au point que les tombeaux qui sont dans la dite église se sont ouverts et que les ossements ont été élevés sur la surface du pavé qui se trouve soulevé dans tout l'espace de la nef. Lesquelles concavités répandent dans toute l'étendue de l'église une odeur pestilente qui a déjà préjudicié à la santé de plusieurs habitants qui s'y sont trouvés mal au point de perdre connaissance » est fermée au culte, et les notables réclament que la collégiale deviennent l'église paroissiale du village réclamèrent le que la collégiale leur soit remise pour en faire une église paroissiale, ce qu'ils obtiennent. L'ancienne église, le cimetière qui l'entourait et le presbytère de cette église sont alors vendus comme bien national et démolis[29],[30].

La collégiale, pendant la Terreur, sert de maison commune et ne retrouve sa fonction de lieu de culte qu'en 1795[29]

Robert Antoine Pinchon, 1905, La vallée de Blainville-Crevon, huile sur carton, 65 × 81 cm.

La commune est instituée par la Révolution française sous le nom de Blainville. En 1822, elle absorbe celle de Crevon et prend la dénomination de Blainville-Crevon[31], puis, en 1826, elle absorbe celle de Saint-Arnoult-sur-Ry, sans changer de nom[32].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de la Seine-Maritime.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Buchy[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton du Mesnil-Esnard.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Moulin d'Écalles (CCME) créée fin 1994.

Compte tenu des prescriptions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prescrit la constitution d'intercommunalités d'au moins 15 000 habitants, la CCME a fusionné avec ses voisines pour former la communauté de communes Inter-Caux-Vexin, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Blainville, puis de Blainville-Crevon
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1795 Jean-Jacques Planchon   Chargé d'affaires
1795 1797 Louis-Barthélémy Dumont   Curé
1797 1798 André-Jacques Leclerc   Propriétaire
1798 1800 Pierre Dubuc   Rentier
1800 1808 Charles Allan   Menuisier
1808 1816 Marie-Joseph Dufour de Longuerue   Propriétaire
1817 1818 Stanislas-Antonin Martin   Cultivateur
1818 1831 Louis Dumont   Cultivateur
1831 1837 Augustin Gobin   Notaire royal
1837 1867 Louis Dumont   Cultivateur
1867 1881 Pierre-Alexandre Lévesque   Cultivateur
1881 1883 Louis-Henry Dumort   Médecin
1883 1895 Ferdinand Ribard   Cultivateur
1895 1904 Justin Duchamp   Notaire
1908 1914 Grivet    
1921 1922 Duhamel    
1931 1933 Albert Cousin    
1936 1939 Henry Gomont    
195?   Joseph Banse    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 2001 Xavier Le Bertre   Notaire
mars 2001 2 octobre 2019[34] Jean-Bernard Dupressoir   Décédé en fonction
mai 2020[35],[36] En cours
(au 10 août 2020)
Philippe Picard[Note 3]   Agriculteur
Liste des maires successifs de Crevon
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1798 François Déquinemare   Meunier
1798 1800 Guillaume Leprêtre   Cultivateur
1800 1813 Victor Julien   Propriétaire
1813 1822 Louis-Alexandre de Beauvais   Militaire
Liste des maires successifs de Saint-Arnoult-sur-Ry
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Jean-François Ribard   Cultivateur
1792 1799 Charles Duboc   Cultivateur
1799 1800 Élie Le Brun   Cultivateur
1800 1808 Charles Duboc   Cultivateur
1808 1816 Jean-François Ribard   Cultivateur
1816 1826 Édouard Ribard   Cultivateur

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 1 227 habitants[Note 4], en augmentation de 1,07 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
718620590628849791799772757
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
757773813745770620668617617
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
607600593556603627608615591
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5325085757971 0961 1131 1251 1291 208
2018 2021 - - - - - - -
1 2071 227-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Depuis 1977 a lieu en juin le festival de musique Archéo Jazz[40],[41].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Collégiale Saint-Michel.
Motte castrale de Blainville-Crevon.
  • Château de Blainville-Crevon, site médiéval, mis en valeur par l'Association d'études culturelles de Blainville-Crevon :
    • Motte féodale de la fin du XIe siècle[42].
    • Logis seigneurial du XIIIe siècle.
    • Grand escalier et couloirs enterrés du XIVe siècle.
    • Forteresse et tours du XVe siècle.
L'ancien château fort fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1977[43].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Natifs de Blainville-Crevon[modifier | modifier le code]

Maison Délorier, maison natale de Marcel Duchamp et Suzanne Duchamp-Crotti.

Liste des curés[modifier | modifier le code]

  • 1700-1726 : Robert Dehors
  • 1726-1728 : François Le Rommier, vicaire
  • 1728-1757 : Michel-Charles de Lurienne
  • 1757-1770 : Le Bourgeois
  • 1772-1828 : Louis-Barthélémy Dumont
  • 1828- : François-Alphonse Leconte

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Blainville-Crevon

Les armes de la commune de Blainville-Crevon se blasonnent ainsi :

D'azur à la croix d’argent cantonnée de vingt croisettes recroisetées du même, ordonnées en sautoir dans chaque canton.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Prudent Bunel et Albert Tougard, Géographie du département de la Seine-Inférieure, Arrondissement de Rouen, Éditions Bertout, Luneray, 1994, réimpression de l'édition de 1879. 493 p.
  • Michel Toussaint Chrétien Duplessis, Description géographique et historique de la Haute Normandie, volume 2, Paris, 1760.
  • F. Bouquet, Recherches historiques sur les sires et le château de Blainville dans « Revue de la Normandie, Volume 1 », Rouen: imprimerie E. Cagniard, 1862. p. 440-461, 531-548, 669-690, 749-761.
  • Jennifer Gough-Cooper et Jacques Caumont, Plan pour écrire une vie de Marcel Duchamp, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, 1977, 97 p.
  • Bernard Legrand, La statue de Saint-Michel dans la collégiale de Blainville-Crevon, Commission des antiquités de la Seine-Maritime, 1976, 27 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Philippe Picard a exercé la fonction de maire par intérim du village, à la suite du décès de Jean-Bernard Dupressoir jusqu'aux élections municipales de 2020, en sa qualité de premier maire-adjoint du maire décédé.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Blainville-Crevon et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouen-Boos » (commune de Boos) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouen-Boos » (commune de Boos) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. François de Beaurepaire (préface de Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, A. et J. Picard, Paris, 1979 (ISBN 2-7084-0040-1) (OCLC 6403150), p. 45.
  15. François de Beaurepaire, op. cit.
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]
  17. Jean Adigard des Gautries, Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article], page 240.
  18. a et b François de Beaurepaire, op. cit., p. 63.
  19. Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 » in Annales de Normandie, 1957, Volume 7, p. 156 (lire en ligne) [2]
  20. Site du CNRTL : étymologie de "maison"
  21. Site de Géopatronyme : Hunolt et Hunold [3] [4]
  22. Jean Adigard des Gautries, op. cit., p. 234 (lire en ligne)[5]
  23. a et b « Collégiale Saint-Michel », notice no IA00019978, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, page 377[réf. incomplète].
  25. Théodore de Jolimont, « Dessin : Vue du Bourg de Blainville : Marquisat en Normandie à 4 lieues de Rouen dans le Vexin Normand », Bibliothèque numérique de Rouen, (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  26. Théodore de Jolimont, « Dessin : Veüe du chasteau et du bourg de Blainville : Marquisat en Normandie à 4 lieues de Rouen dans le Vexin Normand », Bibliothèque numérique de Rouen, (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  27. Théodore de Jolimont, « Dessin (vue éloignée) : Vue du Château de Blainville : Marquisat en Normandie à 4 lieues de Rouen dans le Vexin Normand », Bibliothèque numérique de Rouen, (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  28. Théodore de Jolimont, « Dessin : vue du Château de Blainville : Marquisat en Normandie à 4 lieues de Rouen dans le Vexin Normand », Bibliothèque numérique de Rouen, (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  29. a et b Odile Le Tertre-Turbain, « La collégiale de Blainville, une église dans l'histoire d'un village : Discours de réception du 24 octobre 1987 », Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen,‎ , p. 23-36 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  30. « Église paroissiale Saint-Germain », notice no IA00019972, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Préfecture du département de la Seine-Inférieure, Recueil des actes de la préfecture du département de la Seine-Inférieure, P. Periaux, , 276 p., p. 7.
  32. Recueil des actes de la préfecture du Département de la Seine-Inférieure, Tome I, 1826 p. 7
  33. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. « Le maire de Blainville-Crevon Jean-Bernard Dupressoir est décédé : Jean-Bernard Dupressoir, le maire de Blainville-Crevon, est décédé le mercredi 2 octobre 2019 à l’âge de 75 ans. L’homme était élu depuis 1977 et terminait son troisième mandat de maire », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Municipales 2020. À Blainville-Crevon, Philippe Picard candidat pour continuer : Maire depuis le décès de son prédécesseur, à l’automne dernier, Philippe Picard se présente au scrutin du 15 mars », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire depuis trois mandats, Jean-Bernard Dupressoir est subitement décédé, le 2 octobre dernier, à l’âge de 75 ans. Depuis, Philippe Picard, premier adjoint, occupe le poste de maire. Très ancré dans la commune, celui-ci a donc décidé de se présenter aux suffrages de la population, en mars prochain. Né à Blainville-Crevon il y a 63 ans, cet agriculteur, père de trois enfants, a été élu conseiller municipal en 2001. En 2014, il devient premier adjoint. ».
  36. « Municipales 2020. Philippe Picard a été élu maire de Blainville-Crevon : Philippe Picard et son équipe municipale sont désormais en ordre de marche », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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