Biens extérieurs

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En philosophie morale, les biens extérieurs sont des instances dont la possession aide ou non à trouver le bonheur.

Liste des biens extérieurs[modifier | modifier le code]

  • La richesse
  • L’honneur
  • L'amitié
  • La beauté
  • La magnificence

Opinions[modifier | modifier le code]

  • Aristote les oppose aux biens du corps et aux biens de l’esprit.
  • Théophraste insistait sur la nécessité de joindre les biens extérieurs à la vertu pour vivre heureux.
  • Sénèque nie l’existence des biens (tout comme des maux) extérieurs à l'âme : le seul bien réellement indispensable au bonheur est la vertu.

Synonymes[modifier | modifier le code]

Pour Platon, le Bien en soi est universel. Les mots et expressions suivantes peuvent parfois être pris comme synonymes de Biens extérieurs :

  • Les « préférables » (Sénèque le Jeune)
  • Les « avantages » (Aristote)
  • Les « biens de la fortune » (Thomas d'Aquin dans sa Somme théologique)
  • Platon, dans l’Euthydème, nomme la (bonne) naissance, les pouvoirs et les honneurs, la réputation « Biens réels ». Il ajoute beauté, santé et richesse, dans cet ordre[1],[2] mais les biens ne sont possédés que s’ils sont utiles. La vertu [3]est ce qui maîtrise l’usage au lieu de lui être soumis, et n’existe, ne vaut que si elle va de pair avec l'usage et s’ils font partie d’un savoir et de son utilité[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. après les exigences du corps et celles de l’âme
  2. Platon, Les Lois [détail des éditions] [lire en ligne] : Livre IX (870b)
  3. définie comme « observance des lois qui assurent la justice » par les Définitions du Pseudo-Platon
  4. Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne), IV, 47, 158a.

Bibliographie[modifier | modifier le code]