Bernhard Grafhorst

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Bernhard Grafhorst
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Bernhard Grafhorst (, Nordwalde - , Woitenkoff[1],[2] [Voytenkov, 49° 57′ 00″ N ; 35° 37′ 00″ E, Oblast de Kharkiv]) est un militaire allemand[3]. Il est enterré à Dnipropetrovsk, Ukraine[4].

Selon une autre source, il a été tué au cours de la 4e bataille de Kharkiv le 15 août 1943 aux alentours du village de Klenovoye (50° 08′ 50″ N ; 35° 41′ 28″ E) au nord-ouest de Kharkiv[5].

Période du national-socialisme[modifier | modifier le code]

Avant-guerre[modifier | modifier le code]

Dans les années 1930 il entre au NSDAP[6] et reçoit le numéro de membre 2 472 705.

Dans les années 1930 il entre dans la SS (numéro de membre 132 046).

À partir du 1er octobre 1937 Bernhard Grafhorst suit le 5e cours pour cadets en temps de paix (5. Friedens-Junker-Lehrgang) comme candidat à une fonction de chef dans la SS (SS-Führeranwärter) à l'école de cadets SS (SS-Junkerschule) à Bad Tölz (Bavière).

Grafhorst et les autres participants du cours 1937/38 à la Junkerschule de Bad Tölz sont promus le 9 novembre 1938 au rang d'un SS-Untersturmführer lors d'une cérémonie à Munich[7],[8]. Ensuite, il est muté, en décembre 1938, à la SS-Totenkopfstandarte III "Thüringen"[9].

Seconde Guerre mondiale : Waffen-SS[modifier | modifier le code]

Depuis juin 1941[10] il est avec le grade de Obersturmführer à la tête de la 3e compagnie du bataillon de la Waffen-SS à la disposition spéciale (zur besonderen Verfügung) de la Einsatzgruppe C[11]. Fin septembre 1941 Grafhorst participe avec des volontaires[12] de son unité à Babi Yar. L'après-midi du 30 septembre Grafhorst se rendit à Berlin et demanda que sa compagnie soit détachée du Sonderkommando 4a[12]. En octobre 1941[13] sa compagnie fut attribuée à la 5e Panzerdivision SS Wiking pour combattre au front[14].

Au moment de sa mort, il commande avec le grade de Hauptsturmführer un bataillon de volontaires estoniens portant le nom de SS-Freiwilligen Panzergrenadier Bataillon Narwa de la 5e Panzerdivision SS Wiking.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (en) [1], Ewald Klapdor,'Viking Panzers: The German 5th SS Tank Regiment in the East in World War II, 2011, Stackpole, Mechanicsburg, PA, (ISBN 9780811708029), p. 205 (traduction anglaise de la version allemande de 1981), consulté le 23 septembre 2011
  2. ↑ (de)Ewald Klapdor: Mit dem Panzerregiment 5 Wiking im Osten, 1981, Selbstverlag, Siek, p. 178
  3. ↑ (de) [2], Junkerschule (*23.06.1939), MFF Experte für Personal - und Stellenbesetzung "Totenkopf" ab 1939, 6 janvier 2007, consulté le 8 septembre 2011
  4. ↑ (en) [3], John P. Moore, 2001, consulté le 8 septembre 2011
  5. ↑ (en) [4], Andri Ollema (et) (*11.01.1977) Belgorod - Kharkov battles (known as the Hadnitsa battles), consulté le 13 septembre 2011
  6. ↑ (pl) [5], Numery członków SS od 132 000 do 132 999, Waldemar "Scypion" Sadaj, Gdańsk, Pologne, 2009-2010, consulté le 8 septembre 2011
  7. ↑ (de) [6], Stiwot Forum, Harro, Pays-Bas, Sturmbannführer Gustav Knittel, 26 mars 2006, consulté le 11 septembre 2011
  8. ↑ (de) [7], Axis History Forum, Peter J. Hertel, Vancouver (Canada) SS-Junkerschule Tölz, Lehrgang 1937/38, 27 août 2002, consulté le 11 septembre 2011
  9. ↑ (de) [8], Forum Axis History, Shane A. Beaver, Postman, England, Bernhard Grafhorst, 8 février 2007, consulté le 9 septembre 2011
  10. ↑ (en) [9], Peter J. Hertel (Vancouver, Canada) & Michael D. Miller (né en 1971), The Einsatzgruppen of the Sicherheitspolizei & Sicherheitsdienst ~ 1938 - 1945, 1999-2007, consulté le 9 septembre 2011
  11. ↑ (de) [10], Jan Evers (woellstadt1) (*9.05.1974), Hessen, Redakteur Lexikon der Wehrmacht, Bataillon der Waffen-SS z.b.V., Teil 1 und 2, 19 juillet 2007, consulté le 9 septembre 2011
  12. ↑ a et b Martin Dean et Claire Drevon, « I.3/ Le rôle des jeunes tueurs dans la « Shoah par balles » », Revue d’Histoire de la Shoah, vol. N°213, no 1,‎ , p. 65 (ISSN 2111-885X et 2553-6141, DOI 10.3917/rhsho.213.0065, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ (de) [11], Jonathan Littell, Die Wohlgesinnten, Berlin Verlag, 2008, (ISBN 978-3-8270-0738-4), consulté le 9 septembre 2011
  14. ↑ (de) Andreas Schulz, Günter Wegmann, Dieter Zinke: Die Generale der Waffen-SS und der Polizei, Die militärischen Werdegänge der Generale, sowie der Ärzte, Veterinäre, Intendanten, Richter und Ministerialbeamten im Generalsrang, Band 2 (Hachtel-Kutschera), 2005, Biblio-Verlag, Bissendorf, (ISBN 3-7648-2592-8), S. 349, Fussnote 16 (in Porträt Friedrich August Jeckeln, S. 343-357)
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