Belisario Corenzio

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Belisario Corenzio
Naissance
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KyparissiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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NaplesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Belisario Corenzio (Achaïe en Grèce, 1558Naples, 1643), Grec de naissance, est un peintre italien maniériste de l'école napolitaine, spécialiste des fresques.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fresque de la sacristie
de la basilique de la Très-Sainte-Annonciation-Majeure.

Belisario Corenzio s'est établi à Naples en 1570 et devient actif vers 1590 comme artiste de la Contre-Réforme, par un art facile refusant toute rénovation avant que ne l'emporte le style caravagesque ou bolonais.

Il a refusé ouvertement la concurrence d'autres artistes et il fera fuir nombre de ses concurrents potentiels à Naples comme Le Dominiquin, Giovanni Lanfranco et Guido Reni venus en 1621 dans la cité parthénopéenne pour peindre dans la chapelle royale du Trésor de San Gennaro de la cathédrale. Corenzio a même commandité l'assassinat de Guido Reni par un bravo[1]. L'aide de celui-ci ayant été tué, Guido Reni effrayé, s'est prudemment retiré à Bologne[2].

Prolifique, il a décoré des palais (Palazzo Sanseveri di Sangro) et un grand nombre d'églises.

Influencé par le Cavalier d'Arpin, il est le premier décorateur napolitain, à l'origine d'une tradition picturale qui se continue jusqu'à Francesco Solimena.

Luigi Roderico, dit le Sicilien, Michele Regolia et sans doute Massimo Stanzione furent de ses élèves. Il a été probablement le maître de Giovanni Battista Caracciolo, appelé aussi Battistello, qui collabora avec lui à la décoration de la chapelle du Mont-de-Piété de Naples, au début du XVIIe siècle[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

L'Annonciation, église de la Pietà dei Turchini de Naples.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Homme de main allant jusqu'à l'assassinat.
  2. Selon l'encyclopédie Britannica de 1911 [1] qui décrit son genre comme « négligent et âme sans scrupules »
  3. Stefano Causa, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Éditions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 632

Article connexe[modifier | modifier le code]

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