Beauville (Lot-et-Garonne)

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Beauville
Beauville (Lot-et-Garonne)
Place Archambault-de-Vençay.
Blason de Beauville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Agen
Intercommunalité Agglomération d'Agen
Maire
Mandat
Patrick Roux
2021-2026
Code postal 47470
Code commune 47025
Démographie
Gentilé Beauvillois
Population
municipale
551 hab. (2021 en diminution de 2,48 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 39″ nord, 0° 52′ 59″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 231 m
Superficie 23,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Agen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Serres
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Beauville
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Beauville
Liens
Site web beauville-47.fr

Beauville est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Situé sur un éperon rocheux en Pays de Serres, aux confins du Quercy, cet ancien bourg seigneurial surplombe la vallée de la Petite Séoune, à l'écart des grands axes de communication de la région. La commune est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.

Les villes d'Agen et de Villeneuve-sur-Lot ne sont respectivement qu'à 25 et 30 km. De plus, l'aéroport Toulouse Blagnac est à seulement une heure.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Saint-Amans-du-Pech, Bourg-de-Visa, Lacour, Roquecor, Blaymont, Cauzac, Dondas et Engayrac.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laroque-Timbaut à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beauville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (38,3 %), forêts (15,4 %), prairies (4,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Beauville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment la Petite Séoune et la Séoune . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2007, 2008, 2009, 2013 et 2021[17],[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[18]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beauville.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. 71,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 4]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 5],[22],[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bovisvilla en 1274[24],[25], parfois Bouville[Quand ?], Boville [Quand ?], Beauville[Quand ?][réf. nécessaire], Bauvila en occitan.

Il s'agit d'une formation médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Beau- est expliqué par l'anthroponyme germanique Bovo par Albert Dauzat et Charles Rostaing[26]. L'attraction graphique de l'adjectif français beau aurait ensuite joué.

Histoire[modifier | modifier le code]

Blason de Beauville sur le monument aux morts.

Beauville a été jusqu'au XVIe siècle le siège d'une importante baronnie de l'Agenais, possession de la famille féodale de Beauville puis Talleyrand-Périgord dont l’évêque d’Autun fut le dernier baron.

François de Beauville a mené en 1574 la défense du château contre les protestants.

Même si le plan du village, organisé autour d'une place à arcades a suggéré que Beauville pouvait être une bastide "oubliée", son existence était bien antérieure à la période de création des bastides à la fin du XIIe siècle. C'était typiquement un bourg seigneurial contre son château. Seule la partie centrale du village actuel a un plan proche de celui d'une bastide, alors que les maisons les plus proches du château ont disparu. Il est probable que le seigneur ait loti et mis à disposition le terrain aux habitants, avec la même disposition et des droits similaires à ceux d'une véritable bastide, tout simplement pour ne pas voir sa population partir vers les nombreuses bastides nouvellement créées dans les environs.

Saint Roch est le saint protecteur du village. Né vers l'an 1200 à Montpellier, il mourut jeune dans des conditions misérables. Au XVIe siècle, son évocation écarta le fléau de la lèpre qui anéantissait le bétail de Beauville. Une chapelle fut construite en son honneur sur les hauts de Beauville. Elle s'écroula avec le temps. Une croix de pierre la rappelle encore aujourd'hui à côté de l'actuel château d'eau.

Une caserne de gendarmerie était cantonnée à Beauville de 1831 à 1976.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires de 1968 à aujourd'hui
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1947 mars 1965 Henry Archambault De Vencay    
mars 1965 1968 Louis Boucard    
1968 mars 1971 Abel Lautié    
mars 1971 1987 Claude Archambault De Vencay   Agriculteur
1987 mars 2001 Raymond Desplat   Agriculteur
mars 2001 décembre 2021 (démission) Annie Reimherr DVD Greffier
décembre 2021 En cours Patrick Roux   Agriculteur

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 551 habitants[Note 6], en diminution de 2,48 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5001 4291 6801 6371 7031 5781 5671 5661 434
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3501 3171 2741 2411 2031 1751 1421 1281 044
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
962915872764795756741764674
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
657579462545548553583573570
2021 - - - - - - - -
551--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Fêtes et événements principaux[modifier | modifier le code]

Premier grand rendez-vous de l'année à Beauville. Cette course, associée à la petite fête foraine, marque le début des beaux jours. Cette épreuve du calendrier régional du Guidon Agenais n'est pas des plus faciles. Légèrement fluctuant d'une année à l'autre, le circuit d'une douzaine de kilomètres, fait toujours passer les coureurs par les deux côtes de Beauville et donc au cœur du village.

Organisé par "l'écol'in" (association des parents d'élèves de l'école de Beauville), cette soirée d'été est aussi l'occasion de la fête de l'école.

  • France-Angleterre de pétanque (14 juillet) :

Inventé par Nick Twilett, un citoyen anglais installé à Beauville, ce concours amical de pétanque est assez original. Depuis 1994 et sa première édition, le concours regroupe chaque année au boulodrome ombragé de Beauville sur la place du Carré, des personnes des deux nationalités désireuses de se divertir. Chaque doublette est composée d'un Français et d'un Anglais (Britanniques, Irlandais, Américains ou autres nationalités sont aussi les bienvenus). Ces derniers se doivent de communiquer au mieux pour essayer d'atteindre la finale du concours. Arrivés à celle-ci, ils disputeront deux matchs. Le premier sera pour déterminer la doublette vainqueur du tournoi, mais surtout le deuxième, permettra de savoir qui des Français ou des Anglais l'emportent cette année. Pour ce dernier match, les doublettes finalistes sont donc recomposées par nationalités. L'après-midi se termine toujours par un traditionnel banquet permettant s'il le faut encore de resserrer les liens entre les deux nations. Côté palmarès, les Français du Boulevardier Beauvillois restent maîtres. En 16 éditions, ils ont remporté 14 fois le coquetier, n'en laissant que 2 à leurs amis anglais "the goods eggs" (Les bons œufs se traduisant par : Les bons gars).

  • Moto-cross de Beauville (dernier week-end de juillet) :

Organisé par le Moto Club de Beauville sur le beau terrain de "Gary", cet événement est aussi une tradition. Durant deux jours, se succèdent les essais et les épreuves, de niveau départemental, dans différentes catégories, sur un circuit à l'esprit "supercross". Il attire jusqu'à 2000 spectateurs et plus de 150 compétiteurs.

  • Grande Brocante-vide grenier (2e dimanche d'août) :

La grande brocante-vide grenier de Beauville est un événement majeur pour le village. Toujours sur la place ombragée du Carré (près d'un hectare), ce sont près de 200 exposants qui viennent une fois l'an proposer leurs articles durant toute la journée.

  • Fête de la Saint-Roch (1er dimanche après la Saint-Roch, 16 août) :

Depuis presque 500 ans, chaque année un hommage particulier est rendu à saint Roch. Appelée aussi Bénédiction des animaux, cet fête consiste comme ce nom l'indique, à bénir religieusement les animaux afin de les protéger des maladies. D'abord réservée aux bovins, tous types d'animaux peuvent maintenant être amenés par leurs propriétaires soucieux de leur santé. C'est d'ailleurs l'occasion d'en découvrir ou d'en redécouvrir, de nombreux animaux de diverses espèces étant exposés sur le carré durant cette journée.

  • Marché nocturne de Noël (vendredi soir avant Noël) :

Mis en place il y a un peu moins de 10 ans, il a lieu sur la place à arcades du village.

Un concours d'épouvantails est organisé par l' association culturelle de RUAT CARGUESSAC dans le cadre d'un vide jardin brocante.

Animations estivales[modifier | modifier le code]

  • Marché nocturne gourmand avec animation musicale. Sur la place devant la mairie. Tous les vendredis en juillet-août.
  • Soirée concert les lundis de l'été au camping "Les 2 lacs". En juillet-août, sauf la première semaine de juillet.

Associations Sportives[modifier | modifier le code]

  • AS La Griffe Noire Taekwondo-Hapkido
  • Stade Beauvillois Basket : Club historique du village, né au début du XXe siècle. De l'après guerre aux années 1960, il s'appela la Revanche Beauvilloise. Puis, il prit le nom d'Amicale Laïque de Beauville quand il fut repris en main par l'instituteur de l'époque. Il reprit enfin son nom de départ dans les années 1970. À la fin de la saison 1982, le club fut mis en sommeil, faute de salle couverte. Le terrain du Carré ne suffisait plus ; il fallait maintenant jouer dedans. La municipalité de l'époque n'avait pas jugé nécessaire de construire une salle pour le seul club sportif cher aux Beauvillois. Il fallut attendre 15 ans et l'action de la communauté des communes du canton de Beauville, avec à sa tête le regretté M. Bissières, qui acheva en 1997 une salle des sports à usage intercommunal, pour enfin voir le club fonctionner de nouveau. Il compta jusqu'à 60 licenciés en 2004, répartis en 5 équipes (de baby à seniors), dont 2 engagées en Championnat fédéral de Lot-et-Garonne et 3 autres en Championnat UFOLEP. Cependant, avec le temps, par manque de bénévoles, de soutien et surtout à cause d'une fusion manquée avec le club voisin de Puymirol, le Stade Beauvillois fut remis en sommeil à l'aube de la saison 2006/2007.

Côté palmarès, le club peut quand même s'enorgueillir de quelques titres, si les mémoires sont bonnes : Champion de Lot-et-Garonne en 1944, Champion UFOLEP de Lot-et-Garonne en 1963, Champion UFOLEP¨Benjamins de Lot-et-Garonne en 1999, Champion UFOLEP Poussins de Lot-et-Garonne en 2002.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Arcades de la place.
Rue partant de la place.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Cette butte, considérée d'abord comme un tumulus, a été réinterprétée comme étant un vestige de motte castrale. Un tumulus aurait contenu une sépulture de l'âge de fer, ce qui n'est pas le cas. La partie supérieure de la butte est en terre rapportée, elle contenait une excavation et des débris charbonneux.
  • Silos funéraires à Marcoux.
  • Tête sculptée en calcaire blanc, de 15 cm de haut, non datée, découverte en 1955 au lieu-dit Moulin à Vent.
  • Substructions et sols gardant des restes de mosaïque à Pau, laissant penser à la présence d'une villa romaine.
  • Restes de voie romaine près du château de Massanès et entre Beauville et la Petite Séoune.
  • Le château de Beauville construit au XIIIe siècle et XVIe siècle est classé monument historique par arrêté en 1925[33].
  • Le château de Massanès, disposé autour d'une cour.
C'était d'abord une grange (ferme monastique fortifiée) ou un prieuré de l'abbaye de Saint-Maurin, attaquée comme celle-ci par les troupes de Simon IV de Montfort lors de la guerre des Albigeois pendant l'été 1212. Il contenait au XIXe siècle, dans ses caves, un sarcophage en marbre blanc sculpté de type aquitain, maintenant dans une collection privée en Grande Bretagne.
  • Maisons à colombages.
  • Place à arcades.
  • Place du Carré plantée de tilleuls.
  • Chemin de ronde.
  • L'éperon.
  • Vieux lavoir.
  • Le "jardin des indiens" donné symboliquement aux Osages et Chicachas de l'Oklahoma, commémore symboliquement depuis 1992 le lien du sud-ouest de la France avec les trois membres de cette tribu amérindienne, qui avaient, après avoir été montrés comme des bêtes de foire par un intermédiaire douteux, et erré abandonnés à leur sort, été secourus grâce à l'évêque de Montauban qui avait été missionnaire chez eux. En 1829 l'évêque fait appel à la générosité publique, et ainsi ces Osages ont pu rentrer chez eux en Amérique[34].

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Marraud (1861-1958) préfet en 1900, conseiller d’État, commissaire du gouvernement à la fin de la Première Guerre mondiale, sénateur en 1920, ministre de l’Intérieur en 1921. Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts (1928-1930), il fait voter, le 16 avril 1930, la loi de finances sur la gratuité de l’enseignement secondaire. conseiller général de Beauville et président du conseil général de Lot-et-Garonne (1921-1933).
  • Olivier Damaisin (1966-), député de la 3e circonscription de Lot-et-Garonne de 2017 à 2022.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Beauville Blason
Parti : au 1er coupé au I de sinople à une coquille d'or, au II d'or à un bœuf arrêté de tenné, accorné et onglé d'argent, au 2d de gueules à une croix latine d'or[35].
Devise
Sul camin del pais (« Sur le chemin du pays »)[35]
Détails
Officiel.
Alias
Alias du blason de Beauville
Alias du blason de Beauville
Parti : au 1er d'or à deux vaches au naturel l'une sur l'autre (qui est de la famille de Beauville ou Boville) ; au 2d de gueules à une croisette d'or.
Selon une interprétation peu scientifique datant de la fin du XIXe siècle, Beauville viendrait du latin Bovis villa, ou littéralement le « domaine des bœufs », bòu étant le bœuf en languedocien (avant la diphtongaison du -ò- qui a donné buèu dont la prononciation actuelle est « bèu », mais de toute façon cette diphtongaison n'a pas lieu en position atone, qui est le cas dans le nom de l'agglomération).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le souvenir de la première croisade documentation
  • Registres de la Mairie de Beauville.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  5. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Beauville et Laroque-Timbaut », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Laroque-timbaut » (commune de Laroque-Timbaut) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Laroque-timbaut » (commune de Laroque-Timbaut) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Beauville », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Beauville », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE de Golfech - plaquette de présentation. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur edf.fr (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, Librairie Guénégaud, réédition 1984, p. 66a.
  25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, Volume 2, page 959.
  26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « Église Saint-Jacques », notice no PA00084073, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. « Église Saint-Caprais de Marcoux », notice no PA00084074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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