Base aérienne 101 Toulouse-Francazal

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Base aérienne 101 Toulouse-Francazal
BA 101 le 9 juin 1963 lors d'une journée portes ouvertes
BA 101 le lors d'une journée portes ouvertes
Cocarde
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Date d'ouverture 1934-2009
Coordonnées 43° 32′ 57″ nord, 1° 21′ 26″ est
Superficie 292 hectares
Altitude 163 m (535 ft)
Informations aéronautiques
Type d'aéroport Militaire
Gestionnaire Armée de l'air
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Base aérienne 101 Toulouse-Francazal

La base aérienne 101 Toulouse-Francazal « Général Lionel de Marmier » est une ancienne base de l'Armée de l'air française (1934-2009) située en Haute-Garonne à une dizaine de kilomètres du centre de la ville de Toulouse basée sur aéroport de Toulouse-Francazal.

Historique[modifier | modifier le code]

Officiers de l'Escadron Aérien de Recherches et de Sauvetages n°99, en 1964 (au centre - tête nue - Le Lieutenant-Colonel Henri Monsarrat - commandant la base)
Un Lockheed Constellation sur le tarmac de Francazal, 1964

1934-2009 : création, développement et dissolution de la BA 101[modifier | modifier le code]

La BA 101 est officiellement créée en 1934, à l'occasion de la création de l'armée de l'air.

Du au , le groupe II/51 y reste en stationnement avec interdiction de vols.

En , l'Escadron Aérien de Recherches et de Sauvetages N°99 (EARS 99 ou SAR : Section Aérienne de Recherche) s'y installe dans le cadre du rapatriement des unités aériennes dû à la fin de la guerre d'Algérie, jusqu'à sa dissolution en 1969[1].

Le est organisé un meeting aérien ouvert au public toulousain dans le cadre d'une journée portes ouvertes.

En 1989, l'affaire des paras de Francazal implique quatre parachutistes déserteurs, reconnus coupables en 1991 d'homicides volontaires, viols, actes de barbarie et tortures.

Quatre unités sont stationnées en 2008[2] :

  • Centre d'instruction des équipages de transport (CIET 00.340)
  • Escadron du soutien technique spécialisé 2E.340
  • Ensemble équipe technique et d’instruction spécialisée (EETIS 63.560)
  • Multinational Entry Into Service Team A400M 01.338

Dans le cadre de la réforme de la carte militaire annoncée en , la BA 101 est dissoute le [3] pour devenir jusqu'à fin le Détachement air 101[4].

Depuis 2009 : nouveaux projets[modifier | modifier le code]

Le , l'aérodrome est ouvert à la circulation aérienne publique.

En 2017, l'aboutissement d'un long projet mené par l'armée de Terre est annoncé : la création d'un « Pôle national des opérations aéroportées »[5]. Ce pôle doit voir le jour à la base de Toulouse-Francazal avec la construction de cinq bâtiments visant à préparer les départs en urgence des parachutistes jusqu'à 6 000 km au-delà de cette base[6]. Le site est sélectionné car faisant partie d'une région où un contingent très important de paras réside (8 500 pros + 1 500 réservistes). Eiffage est sélectionné pour réaliser ce projet d'un montant global de 10 millions d'euros[7].

Le , la société américaine Hyperloop annonce la création sur le site d'un centre de recherche pour son train ultra-rapide[8]. Les autorités locales facilitent l'implantation de l'entreprise afin de recycler le site de la base militaire mais trois ans plus tard, le projet bat de l'aile, Hyperloop ne donnant plus de nouvelles[9].

En 2022, des interrogations commencent à naitre au sujet de la viabilité du projet d'Hyperloop, faute d'avancées concrètes[10].

En 2023, le bail accordé par la métropole toulousaine à Hyperloop est résilié, ce qui met fin à la promesse faite par Hyperloop TT d'investir 40 millions d'euros[11]. Au total, la métropole toulousaine a perdu plus de 5,5 millions d'euros dans ce projet qui n'a jamais vu le jour[12].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Historique - ears99 », sur cocardes.com (consulté le ).
  2. Marie Martin, « Toulouse : histoires de la "BA 101", la base aérienne de Francazal », sur francetvinfo.fr, France 3 Occitanie, (consulté le ).
  3. (fr) « Dissolution de la base aérienne de Toulouse », sur defense.gouv.fr, ministère de la Défense, (consulté le )
  4. (fr) « Fermeture du détachement « air » de Toulouse », sur defense.gouv.fr, ministère de la Défense, (consulté le )
  5. Stéphane Garcia, « Toulouse : la base aérienne de Francazal pôle national des opérations aéroportées des armées », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  6. « Francazal, pôle national des opérations aéroportées », sur ladepeche.fr (consulté le )
  7. « Eiffage réalise le Pôle national des opérations aéroportées de l’Armée de terre | Application Eiffage », sur app.eiffage.com (consulté le )
  8. Europe1, « Hyperloop installe un centre de recherche pour son train ultrarapide à Toulouse », blog,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Hyperloop de Toulouse : de la Silicon Valley à l’Occitanie, comment le projet a déraillé », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Hyperloop Toulouse : le projet de train supersonique avance toujours au ralenti », sur France 3 Occitanie, (consulté le )
  11. « Hyperloop TT à Francazal, c'est fini et Toulouse imagine déjà la suite », sur La Tribune, 2023-07-07cest16:53:00+0200 (consulté le )
  12. « Hyperloop à Toulouse, récit d'un fiasco qui touche à sa fin », sur BFM BUSINESS (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Denis Le Meur, Francazal, histoire d'une base aérienne, Toulouse, Éditions Privat, , 189 p. (ISBN 978-2-7089-9220-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]