Autorails De Dion-Bouton

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Vue de l'autorail type JM, N° B201 ou B202, des tramways de la Sarthe en gare de Théligny.
Autorail type NC, tractant un fourgon à bagages en gare de Saint-Priest-en-Murat, sur la ligne Sancoins - Lapeyrouse.

Les autorails De Dion-Bouton ont été construits par la firme automobile française De Dion-Bouton, durant la période de l'entre-deux-guerres, pour les réseaux de chemins de fer secondaires. La majorité des véhicules sont à voie métrique. La production comprend 250 véhicules. Le principal client est la Société générale des chemins de fer économiques.

L'usine se situe à Puteaux dans le département des Hauts-de-Seine.

Le type JM[modifier | modifier le code]

Le premier type d'autorail à être construit en grande série est le type JM, constitué d'un châssis à 2 essieux supportant une caisse dans laquelle s'installent les voyageurs. Le moteur est placé à l'avant et la transmission sous le véhicule par l'intermédiaire d'un arbre atteint l'essieu arrière.

Le type NC[modifier | modifier le code]

Le second type d'autorail à être construit en grande série est le type NC, comprenant comme le JM, un châssis et deux essieux mais une caisse métallique.

Le type ND[modifier | modifier le code]

Autorail type ND sur le réseau du Vivarais.

Le type ND comprend une caisse métallique, un châssis avec un bogie situé à l'avant du véhicule et un essieu moteur arrière. Il est livré à la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD).

Les types MY, MY2 et PC[modifier | modifier le code]

Autorail MY préservé à Guitres.
Le type MZ.

Le type MY est la variante à voie normale du ND. Il fut utilisé par le réseau de la Gironde. Le type MY2 est une version allongée[1].

Une variante, le type PC, est un dérivé du MY2 équipé d'un gazogène[1].

Le type MZ[modifier | modifier le code]

Construit pour la voie métrique et livré en 1934 aux tramways de l'Ain.

Le type OC1 et OC2[modifier | modifier le code]

Autorail De Dion OC2 à Romorantin en juillet 1976.

Le type OC1 concerne un autorail à bogie de grande capacité .

Le type OC2 réalisé à 6 exemplaires pour le Réseau breton Une version plus moderne sera réalisée dans l'après guerre.

Le type OR[modifier | modifier le code]

Le type OR est réalisé à huit exemplaires pour les Voies ferrées des Landes, livrés juste avant la guerre, ils avaient la particularité d'être équipés d'un gazogène[2]. Deux exemplaires sont immatriculés au LMM (Luxey - Mont de Marsan). Sa caisse ressemble beaucoup au type OC1.

Le type NT[modifier | modifier le code]

Autorail NT sur le réseau de l'Hérault à Montpellier.

Le type NT est très semblable au type OR, mais à deux essieux, au lieu d'être à bogies. Il fut utilisé par les CFTA sur les lignes de l'étoile de Gray, sur le réseau de l'Hérault et sur le réseau de la Gironde.

Autorails préservés[modifier | modifier le code]

Voie normale[modifier | modifier le code]

Voie métrique[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Luc Fournier et Jehan-Hubert Lavie, « Les autorails des CFTA de la Gironde : diesélisation d’un réseau secondaire », Ferrovissime, no 11,‎ (lire en ligne)
  2. « Les autorails à gazogène à bois du département des Landes », L'indépendant du Rail, no 198,‎