Arrembécourt

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Arrembécourt
Arrembécourt
L'église Saint-Étienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs de Champagne
Maire
Mandat
Bernadette Herbin
2020-2026
Code postal 10330
Code commune 10010
Démographie
Gentilé Arrembécourtois, Arrembécourtoises
Population
municipale
46 hab. (2021 en diminution de 11,54 % par rapport à 2015)
Densité 6,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 36″ nord, 4° 35′ 53″ est
Superficie 7,12 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
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Arrembécourt
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Arrembécourt

Arrembécourt est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Arrembécourt
Margerie-Hancourt
Marne
Arrembécourt Outines
Marne
Chavanges Joncreuil

Topographie[modifier | modifier le code]

L'adjonction d'un deuxième r est de la fin du XIXe siècle, il apparait en 1884 sur le dictionnaire des Postes, les autres formes connues sont : Rambécourt, Rambescourt.

Il existait au territoire, sur le cadastre de 1841 : Alonts, Beaujeu, Bessin, les Chenets, Citadelle, Côte-à-la-Vigne, la Cour, le bois de la Dame, les grandes et petites Forêts, Grosse Maisons, Haricourt, le Moulin à vent et le vieux, les Noues, Ormont, le Poele, Rouge-Grange.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 18 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Arrembécourt est une commune rurale[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68 %), prairies (18,9 %), forêts (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Si un Arembert est cité dès 854, la première mention en tant que nom de lieu est du XIe siècle. C'était un ensemble de seigneuries dépendantes de Rosnay et de Montmorency.

En 1789, la commune dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Vitry et du bailliage de Chaumont.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mai 2008 Jacques Parfait    
mai 2008 En cours Bernadette Herbin
Réélue pour le mandat 2020-2026[14]
DVD Agricultrice
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

En 2021, la commune comptait 46 habitants[Note 3], en diminution de 11,54 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
218260260230157178158167162
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
160159148148162154146136129
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
13312711090801041038590
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
826260604941414346
2015 2020 2021 - - - - - -
524646------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église dédiée à saint Étienne était une succursale de celle de Chassericourt qui appartint un temps à l'abbaye de Montier-en-Der, après avoir appartenu à celle de la Chapelle-aux-Planches. Elle était au doyenné de Margerie et à la collation de l'évêque. Elle a été reconstruite au XVIe siècle, voûtée et ayant une abside à trois pans. Les bas-côtés ont disparu[19]. Comme mobilier, elle possède des fonts baptismaux du [20] XVIe siècle en calcaire rose polychrome, une dalle funéraire [21] de Henry Cabrillon mort en 1667. Des fragments de verrières du XVIe siècle avec blasons et Ecce homo[22]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason à dessiner Blason
D'azur au compas d'or ouvert en chevron accompagné de trois quintefeuilles boutonnées du même; au chef d'or chargé d'un arbre de sinople futée de tenné et accosté de deux gerbes de blés de sinople, celle de dextre posée en bande et celle de senestre posée en barre[23].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Arrembécourt et Frignicourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21600278
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Marguerite Beau, Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes (1991).
  20. « fonts baptismaux », notice no IM10002810, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  21. « dalle funéraire », notice no IM10002751, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  22. « verrière », notice no IM100027001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  23. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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