Antoine Duranthon

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Antoine Duranthon
Fonctions
Ministre de la Justice

(2 mois et 20 jours)
Monarque Louis XVI
Gouvernement Ministres de Louis XVI
Prédécesseur Jean-Marie Roland de La Platière
Successeur Étienne de Joly
Ministre des Finances (par intérim)

(5 jours)
Monarque Louis XVI
Gouvernement Ministres de Louis XVI
Prédécesseur Étienne Clavière
Successeur Jules-Émile-François Hervé de Beaulieu
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mussidan (Guyenne)
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Place Gambetta, Bordeaux (Gironde)
Nature du décès Guillotiné
Nationalité Française
Profession Juriste

Signature de Antoine Duranthon

Antoine Duranthon ou Jacques Duranthon[réf. nécessaire][1], né le à Mussidan (actuelle Dordogne) et mort guillotiné le à Bordeaux, est un juriste français et un homme politique de la Révolution, membre du groupe des girondins, ministre de Louis XVI à l'époque de l'Assemblée législative (septembre 1791-septembre 1792).

Biographie[modifier | modifier le code]

Avocat sous l'Ancien Régime, il devient procureur-syndic du district de Bordeaux après la réorganisation territoriale du royaume par l'Assemblée constituante (création des départements).

Il est ministre de la Justice du au , succédant à Jean-Marie Roland, et assure l'intérim du ministère des Finances du 13 au . C'est l'époque du « ministère girondin », ce groupe ayant plusieurs autres ministres (Roland à l'Intérieur, Clavière aux Finances).

Sous la Convention (septembre 1792-octobre 1795), les girondins, qui dominent d'abord l'assemblée, sont vaincus par les montagnards à la suite des journées insurrectionnelles des 31 mai et 2 juin 1793. Nombre de girondins sont arrêtés, puis condamnés à mort dans les mois qui suivent, qui marquent le début de la Terreur. Duranthon fait quant à lui partie des ministres en poste pendant la Révolution à périr sur l'échafaud[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Selon les sources, son nom est aussi orthographié Duranton
  2. « La malédiction des grands argentiers », sur www.lesechos.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]