Ansacq

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Ansacq
Ansacq
La mairie.
Blason de Ansacq
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC Thelloise
Maire
Mandat
Christine Marienval
2020-2026
Code postal 60250
Code commune 60016
Démographie
Gentilé Ansacquois, Ansacquoises
Population
municipale
271 hab. (2021 en diminution de 1,09 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 43″ nord, 2° 21′ 36″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 151 m
Superficie 8,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mouy
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Ansacq
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Ansacq
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Ansacq
Liens
Site web http://www.ansacq.fr/

Ansacq est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ansacquois et les Ansacquoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Ambiance du village: la route départementale 144 à l'intersection de la Grande-Rue et de la rue d'En-Haut.

La commune se situe à 61 kilomètres au sud d'Amiens, à 23 kilomètres à l'est de Beauvais, à 35 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 54 kilomètres au nord de Paris[1].

La commune s'étend entre 60 mètres et 151 mètres d'altitude. La mairie du village se situe à 70 mètres d'altitude. Le village se situe dans un vallon formé par les vallées Rotinet et du Foulandreau naissant sur le plateau d'Auvillers. Le point culminant du territoire est situé près de la limite communale avec Agnetz, au nord-est, tandis que le point le plus bas se trouve en contrebas de l'étang du château d'Ansacq, à la limite sud de la commune avec Bury. La ferme du Plessier-Bibault, au nord, se situe à 149 mètres d'altitude. La cavée de Neuilly, à l'est du chef-lieu, se trouve entre 120 et 125 mètres d'altitude. Au sud-est débute également le vallon de la vallée Monnet, orienté vers le sud[2]. La commune se situe en zone de sismicité 1[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le rû du Moineau, appelé rû d'Ansacq.

La commune est traversée par le rû de Moineau[4], affluent du Thérain, et donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.

Prenant sa source dans la vallée du Foulandreau, en amont d'une source captée, il traverse le village puis passe au Vieux-château avant de quitter la commune par la sud. Un second ruisseau prend sa source dans la vallée Rotinet avant de rejoindre le rû du Moineau au lieu-dit la Hergerie. Une troisième petit ruisseau naît depuis une source située rue Bertrand avant de rejoindre le rû du Moineau dans un petit étang quelques mètres plus loin. Deux autres étangs plus étendus se trouvent près du Vieux-château. La vallée Monet, bien que ne possédant pas de ruisseau, se trouve également dans le bassin versant du Thérain[2]. Les zones les plus basses du territoire se trouvent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques[5].

Milieux naturels[modifier | modifier le code]

Coteaux boisés au sud-ouest du village.

Hormis les espaces bâtis, qui s'étendent sur 21 hectares (2,5 % de la surface communale), le territoire est composé à 63,4 % de cultures sur plus de 530 hectares. Les espaces boisés, principalement situés sur les coteaux des vallons d'Ansacq et de la vallée Monnet, occupent toute l'étendue des vallées du Foulandreau et Rotinet. Une parcelle de la forêt de Hez-Froidmont dépend également de la commune. Ils rassemblent 238 hectares pour 28,5 % de la superficie. Les vergers et prairies regroupent 37 hectares, et les espaces humides que sont les étangs du château et les zones marécageuses autour du rû du Moineau comprennent 6 hectares[6],[2]. La forêt de Hez-Froidmont et ses bois périphériques ainsi que les coteaux de la vallée Monnet (de Mérard et de Cambronne-lès-Clermont) sont inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[7],[8]. Un corridor écologique potentiel traverse la commune des coteaux du vallon où se trouve le village et se prolonge jusqu'à la forêt de Hez-Froidmont, au nord[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 13 km à vol d'oiseau[12], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ansacq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,1 %), forêts (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), prairies (3,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

L'habitat communal est essentiellement situé dans le chef-lieu. On compte deux écarts : la ferme du Plessier-Bilbaut au nord et le Vieux Château au sud[2]

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 125, alors qu'il était de 116 en 2013 et de 112 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 87,7 % étaient des résidences principales, 7,9 % des résidences secondaires et 4,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,8 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ansacq en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,5 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Ansacq en 2018.
Typologie Ansacq[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 87,7 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,9 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 4,4 7,1 8,2

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La route départementale 929, ancienne route nationale 329 reliant Beaumont-sur-Oise à Clermont et Brunvillers-la-Motte à Albert est le principal axe routier traversant la commune. En arrivant d'Angy au sud-ouest, son itinéraire longe d'abord la limite communale à l'ouest du territoire puis passe ensuite au sud de la ferme du Plessier-Bibault, avant de rejoindre Clermont, au nord-est. La route départementale 144, reliant Angy à l'intersection entre la D 110 et la D 540 près de Neuilly-sous-Clermont, passe au vieux-château (au sud) puis par traverse le village par la Grande-Rue. Elle rejoint ensuite Neuilly-sous-Clermont par la route de Neuilly, à l'est. Une route communale passant par la rue d'En-Haut relie également le village au hameau d'Auvillers, à l'est (commune de Neuilly-sous-Clermont) et une seconde relie cette dernière à la route départementale 929 (au nord-est)[2].

La gare ferroviaire la plus proche est celle de Mouy - Bury à 4 kilomètres au sud-est sur la ligne de Creil à Beauvais. Située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, la gare de Clermont-de-l'Oise se trouve à 5 kilomètres au nord-est[1].

La commune d'Ansacq est desservie, en 2023, par les lignes scolaires 6313 et 6344 du réseau interurbain de l'Oise rejoignant le collège de Mouy et les établissements secondaires de l'agglomération de Clermont[22]

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 21,6 km à l'ouest de la commune et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 39,4 km au sud-est[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

La commune est traversée par le sentier de grande randonnée n°124 (GR 124), reliant Cires-lès-Mello (Oise) à Rebreuviette (Pas-de-Calais). Son itinéraire rejoint la route départementale 144 et la Grande-Rue puis quitte le village par la rue du Val avant de se diriger vers Thury-sous-Clermont[2]. Les circuits 3 (de la vallée Monnet) et 4 (le Camp des Cerfs) du GEP Centre Oise traversent également le territoire[23]. Le parcours du sentier de grande randonnée 225 (GR 225) suit la rue du Val puis se dirige vers la vallée Foulandreau et Neuilly-sous-Clermont.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ansacq, carte de Cassini.

Le nom du village est attesté sous les formes Ansaccum (vers 880) ; Antsaco (1037) ; Anthiacum (vers 1040) ; Ansacum (1150) ; de Ansac (1158) ; prope villam de Ansach (1263) ; Ansat (1303) ; le ville de Ansac (1384) ; Ansac (1373) ; Ansac en beauvoisis (1374) ; Ansacq (1375) ; ansac pres Clermont en beauvoisis (1483) ; ansac en beauvoisis (1493) ; ansacq (1518) ; anssacq (1521) ; ansaq (1565)[24].

Dans l'Oise les toponymes, à l'origine , en -sart sont représentés aujourd'hui par des formes en -sacq (Cressonsacq)[25]. Par corruption, le terme essart a pu se déformer en des noms variés qui, souvent, ne rappellent que de très loin l’essart primitif[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'existence du village remonte à l'Antiquité, certains vestiges, aujourd'hui disparus, attestaient du passage des Romains[réf. nécessaire].

Les Vikings détruisirent le village au IXe siècle de même que les communes voisines. Le village fut vraisemblablement très rapidement rebâti[réf. nécessaire].

Les seigneurs d'Ansacq étaient, depuis 1510, de la famille Popillon, originaire du Bourbonnais[27]. En 1563, Suzanne Popillon, dame d'Ansacq, épouse François de Saint-Simon, ancêtre du célèbre mémorialiste.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Mouy[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Mouy

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Ansacq est membre depuis 2004[29] de la communauté de communes du Clermontois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Insatisfaite de ce rattachement à une structure intercommunale considérée comme trop urbaine, et qui ne lui aurait pas apporté les équipements espérés, Ansacq a souhaité depuis au moins 2016 rejoindre communauté de communes Thelloise, ce qui s'est heurté dans un premier temps à l'opposition du Clermontois, craignait que ce départ ne facilite également celui de Bury, qui y avait été intégrée en 2013 contre son gré[30],[31].

Fin 2021, les deux conseils communautaires ont agréé la demande, qui devrait permettre le transfert d'Ansacq à la communauté de communes Thelloise le [32].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981   Michel Marienval    
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 2008 Bernard Piquette Sans étiquette Directeur adjoint des risques industriels à l’Ineris à Verneuil-en-Halatte[33]
mars 2008 En cours
(au 4 octobre 2021)
Christine Marienval DVD Réélue pour le mandat 2020-2026[34]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 271 habitants[Note 3], en diminution de 1,09 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
294300317312332328283283294
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
255224231247257241241205194
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
204208181173165167140148133
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
10810388135228263271272272
2015 2020 2021 - - - - - -
274273271------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,5 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 139 hommes pour 136 femmes, soit un taux de 50,55 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,7 
5,1 
75-89 ans
3,0 
18,1 
60-74 ans
22,2 
33,3 
45-59 ans
27,4 
8,7 
30-44 ans
16,3 
15,9 
15-29 ans
18,5 
18,8 
0-14 ans
11,9 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte un monument historique sur son territoire :

  • Église Saint-Lucien : Elle suit un plan cruciforme réduit à sa plus simple expression, et réunit une nef romane à un transept et un chœur de style gothique primitif, le croisillon sud ayant toutefois été rebâti entièrement à la période flamboyante. Il n'y a pas de bas-côtés ni de véritable clocher, et le petit clocher en charpente au-dessus de la croisée du transept est dépourvu de cloche. Hormis les baies flamboyantes des murs latéraux du croisillon sud et du chevet, et les vestiges de multiples transformations des ouvertures, le seul élément remarquable de l'église est son portail monumental roman. Il se caractérise par une triple archivolte surmontée de deux frises et richement décoré de divers motifs, tant dans les voussures, sur les chapiteaux que sur les piédroits. La nef est recouverte par de fausses voûtes en plâtre, tandis que transept et chœur sont voûtés sur croisées d'ogives. Ils se signalent par leur construction soignée[40].

On peut également signaler :

  • L'ancien château : À la sortie du village, vers Mérard, subsistent les vestiges du château fort d'Ansacq, datant du IXe siècle. Commandé par un lieutenant dépendant du capitaine de Mouy, il est démoli lors de l'invasion des Normands. Les douves étaient alimentées par le ru d'Ansacq. L'entrée comprenait un bâtiment auquel on accédait par un pont-levis. Dans la muraille on observe encore les entailles où viennent s'encastrer les montants du pont-levis lorsqu'on le relevait. À chaque extrémité, les restes de deux tours peu élevées subsistent[41].
  • Le nouveau château : Château Renaissance garni de tourelles et entouré de fossés alimentés par le ru d'Ansacq qui forme un beau plan d'eau. Les fortifications, en partie détruites par les guerres de religion, ne sont plus représentées que par les bâtiments de la ferme. Le domaine a appartenu au secrétaire du connétable de Bourbon. Le cardinal de Mazarin, en disgrâce, s'y réfugie en 1651. La Révolution le confisque sur les biens du comte de Provence, futur Louis XVIII. Le domaine devint la propriété du duc de Mouchy, de la Société Noury-Land de Venette, de monsieur Bernard Bécret, agriculteur, et enfin de madame Isabelle Gruet, l'actuelle propriétaire. Le château possède également un jardin d'agrément inscrit au préinventaire des jardins remarquables[42],[41].
  • Calvaire, sur la route du Val, offert par Adolphe Cyrille Fulion.
  • Monument aux morts.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Renaud II de Trie, seigneur du fief du Plessis-Billebaue[43],[44]
  • Pierre de Popillon, chevalier, né à Ansacq en 1524 et mort en 1584 à la Bastille où il était emprisonné après la trahison de Charles de Bourbon. Ce secrétaire de François Ier obtient de lui le droit d'établir deux foires à Ansacq, l'une le 24 septembre et l'autre le jour de la conversion de Saint Paul.
  • Le cardinal de Mazarin a probablement passé plusieurs jours au château d'Ansacq lors de La Fronde au XVIIe siècle[41].
  • Une des rues du village, la rue Bertrand, tire son nom d'un lieutenant ayant habité dans cette rue pendant la Première Guerre mondiale.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ansacq Blason
D'azur chargé de fleurs de lys d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Antoine-Joseph Warmé, Mouy et ses environs : Ansacq, Beauvais, Impr. de D. Père, , 520 p. (lire en ligne), p. 197-224

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Ansacq » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Ansacq - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Ansacq - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. a b c d e et f « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
  3. « Risques potentiels majeurs de la commune d'Ansacq »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur macommune.prim.net (consulté le ).
  4. « Le rû du Moineau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  5. « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  6. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune d'Ansacq », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Forêt de Hez-Froidmont et bois périphériques, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  8. « Coteaux de Mérard et de Cambronne-lès-Clermont, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  9. « Corridor écologique potentiel sur la commune d'Ansacq (carte) », sur donnees.picardie.developpement-durable.fr (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Ansacq et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. « Transports en commun à Ansacq (carte et lignes) », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  23. 14 randonnées en Centre Oise, GEP Centre Oise, carte au verso
  24. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 11.
  25. Robert Loriot, Les parlers de l'Oise : la structure linguistique du sud de la Picardie : étude de comportements phonétiques, Edition et diffusion, Association bourguignonne de dialectologie et d'onomastique, , p. 65.
  26. Maurice Lebègue, Les Noms des communes du département de l'Oise, Musée de Picardie, , p. 227.
  27. Mémoires de la Société Académique d'Archéologie, Sciences et Arts du Département de l'Oise, (lire en ligne)
  28. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Ma.P., « Ansacq rejoint la communauté », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Bernard Piquette, le maire de la petite commune, se réjouit du nouvel avenir qui se dessine pour ses 265 administrés. « Cela fait deux ans que l'on en parle, et c'est assez logique pour nous d'adhérer à la communauté du Clermontois », estime le premier élu d'Ansacq ».
  30. « Ansacq veut rejoindre le Pays de Thelle : Christine Marienval a officialisé sa demande de quitter l’intercommunalité du Clermontois », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Lionel Ollivier s’est, dans un premier temps, totalement opposé à cette demande, craignant que le départ d’Ansacq ne crée une rupture « dans la continuité territoriale, offrant l’opportunité à la commune de Bury, qui a intégré le Clermontois de manière contrainte, de quitter également la communauté de communes. » David Belval, maire de Bury, a immédiatement démenti. « Je voterai pour qu’Ansacq puisse partir, car je sais ce que c’est que d’être contraint de rester quelque part… Mais nous resterons puisque nous avons également une limite communale avec Cambronne-lès-Clermont ».
  31. Raphael Nappey, « Ansacq se tourne vers la Thelloise : Le divorce est consommé entre le village d’Ansacq et l’intercommunalité du Clermontois. La séparation est prévue en fin d’année, voire en 2022 selon la longueur des démarches », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Maxime Piquet, « Ansacq quitte le Pays du Clermontois : Le village d’Ansacq va quitter la communauté de communes du Clermontois au 1er janvier 2022, pour rejoindre la Thelloise », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La raison du divorce ? Une incompatibilité de caractère… et d’humeur. «  On n’avait rien à faire là, indique Christine Marienval, qui avait hérité d’une intégration décidée par son prédécesseur. D’Agnetz à Rantigny, c’est construit partout dans le Clermontois, ils réagissent en urbains. À la Thelloise, à part Chambly, c’est rural, ça nous ressemble plus ».
  33. Frédéric Noury, « Des chambres d’hôtes à l’ombre de la mairie », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Ils ont été élus premier magistrat de leur commune », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3606,‎ , p. 20.
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Ansacq (60016) », (consulté le ).
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  40. « Eglise Saint-Lucien », notice no PA00114481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. a b et c Daniel Baduel, « Oise : (re)découvrez l'histoire d'Ansacq : À l'heure du confinement, Actu Oise vous propose de (re)plonger dans l'histoire d'Ansacq (Oise), à l'aide de photos et de descriptions », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Jardin d'agrément », notice no IA60001239, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. également orthographié Plessier-Billebault ou Plessis-Billebaut
  44. Le fief du Plessier-Billebault