Allemans (Dordogne)

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Allemans
Allemans (Dordogne)
L'église d'Allemans.
Blason de Allemans
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Allain Tricoire
2020-2026
Code postal 24600
Code commune 24007
Démographie
Gentilé Allemansois
Population
municipale
528 hab. (2021 en diminution de 2,4 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 16″ nord, 0° 18′ 32″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 167 m
Superficie 18,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ribérac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Allemans
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Allemans
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Allemans
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Allemans
Liens
Site web allemans.fr

Allemans [almɑ̃] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La commune d'Allemans est située dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois. Elle est bordée au sud-est par la Dronne.

À l'intersection des routes départementales (RD) 106 et 709, le petit bourg d'Allemans se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres au nord-nord-ouest du centre-ville de Ribérac.

La commune est également desservie à l'ouest par la RD 67.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte d'Allemans et des communes avoisinantes.

La commune est limitrophe de huit autres communes, dont une en Charente. À l'ouest, son territoire est distant de moins de 400 mètres de celui de Petit-Bersac.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Allemans est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 757 - Ribérac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique d'Allemans.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 47 m et 167 m[5],[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,75 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,77 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, la Lizonne, la Sauvanie, le Boulon, la Ganne et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[15],[Carte 1].

La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle marque la limite communale face à Ribérac et Bourg-du-Bost, sur quatre kilomètres et demi, au sud et à l'ouest, en deux tronçons séparés par le territoire de la commune de Comberanche-et-Épeluche.

La Lizonne, appelée Nizonne dans sa partie amont, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne en rive droite en limite d'Allemans et de Saint-Séverin, face à la commune de Bourg-du-Bost[18],[19]. Elle borde le territoire communal à l'ouest sur près de deux kilomètres, en limite de Saint-Séverin.

Autre affluent de rive droite de la Dronne, le Boulon arrose l'est de la commune sur près de quatre kilomètres, marquant la limite sur deux kilomètres face à Bertric-Burée et Villetoureix.

La Sauvanie, d'une longueur totale de 14,58 km, prend sa source dans la commune de Cherval et se jette dans la Lizonne en rive gauche en limite d'Allemans et Saint-Paul-Lizonne, face à la commune de Saint-Séverin[20],[21]. Elle arrose le territoire communal au nord sur six kilomètres, formant plusieurs bras et servant presque intégralement de limite avec Lusignac et Saint-Paul-Lizonne.

Son affluent de rive droite la Ganne prend sa source dans le nord de la commune qu'elle baigne sur près de deux kilomètres et demi.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[24]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac à 7 km à vol d'oiseau[27], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 916,6 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[31] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[32] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Allemans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[33],[34],[35].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36],[37].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,5 %), terres arables (32,1 %), prairies (14,7 %), forêts (11,7 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre le bourg d'Allemans proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39] :

  • le Bazat
  • Bellevue
  • Chez Bidou
  • le Bonneval
  • les Bordes
  • Chez Bosviel
  • la Boucherie
  • les Bûches
  • Chez Buret
  • Chaufour
  • Cheytout
  • le Clapier
  • le Claud
  • les Combes
  • la Cotte
  • la Coutencie
  • la Croix Blanche
  • Croix de chez Chaloupy
  • la Croix de la Chapelle
  • Croix de Sainte-Valérie
  • la Crousie
  • le Durbet
  • les Épinets
  • la Font du Moulin
  • le Galet
  • la Ganne
  • le Gélibert
  • la Grande Borie
  • les Jaures
  • les Jouberties
  • Larmalie
  • Chez Lambrelin
  • Lémérégie
  • Leytérie
  • la Lunerie
  • le Maine du Bost
  • le Mas
  • Meynard
  • le Meynieux
  • les Michelies
  • la Montagne
  • Moulin du Pontet
  • le Moutat
  • Chez Naudy
  • la Paquie
  • le Péragu
  • le Pigou
  • les Plantes
  • Plantivel
  • le Poirier
  • le Pontet
  • le Porboutou les Brandes
  • le Porboutou la Gabarre
  • Chez le Prieur
  • Puy de Beaumont
  • Puycheyrou
  • le Puylotte
  • Chez Raynaud
  • Chez Redon
  • la Reyssie
  • Chez Richard
  • la Rigaudie
  • la Rivière
  • Rodesol
  • le Roulet
  • Chez Rouchou
  • Chez Rouzou
  • Savignac
  • le Siette
  • Chez Vignaud
  • les Vigneries.

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Allemans est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne, la Lizonne et la Sauvanie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1993, 1999 et 2009[42],[40].

Allemans est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44],[45].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Allemans.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 91,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[48].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous sa forme occitane Alamans en 1350[49] et en 1382[50], Allemani en 1360.

Le nom d'Allemans se réfère au peuple germanique des Alamans[51].

En occitan, la commune porte le nom d'Alamans[52].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le territoire communal a été occupé au Paléolithique[51].

La première mention écrite connue du lieu apparait au XIIIe siècle sous la forme, Allamans, suivie au siècle suivant de la forme latine Allemani, puis d'Alamans[51].

Le , des soldats allemands de la division Brehmer arrêtent à Ribérac un luthier, le conduisent à Allemans, au lieu-dit la Boucherie, chez un couple de métayers qui exploitent une ferme dont il est le propriétaire[53]. Celle-ci ayant abrité des réfractaires au STO, les Allemands la fouillent de fond en comble avant de fusiller dans la cave le propriétaire et son métayer, puis d'incendier la ferme, laissant en vie la femme du métayer[53].

Le , une météorite tombe en partie sur la commune. On en retrouvera huit fragments pour un total de 271 kg, répartis entre Villetoureix et Saint-Séverin, dont cinq à Allemans, près de Chaufour (57,6 kg), le Porboutou-la Gabarre (45 kg), les Plantes (27,2 kg), le Durbet (19,9 kg) et Leytérie (2,7 kg)[54].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, la commune reste rattachée au canton de Ribérac lequel, le , a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie d'Allemans
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    François Vergnaud   officier public
brumaire an X (1802) mai 1808 Jean Batailh    
juin 1808   Raymond Étourneau Ducluzeaud    
1837   Jean-Baptiste Desvergnes   Docteur en médecine
octobre 1850 1852 du Burguet    
1853   P. Rochon Duvigneaud    
         
janvier 1880   Jean François Albert Rochon Duvigneaud[57]    
avril 1890   Raymond Poumeyrol    
         
  1976 Georges Trijoulet[Note 7],[58]   Agriculteur
décembre 1976 mars 1977 Olivier Grandchamps[58]    
mars 1977 juin 1995 Roland Laprade PCF  
juin 1995 mars 2008 Alain Dieuaide PS Entrepreneur de maçonnerie, puis retraité[59]
mars 2008[60]
(réélu en mai 2020)
En cours Allain Tricoire SE[60] Retraité

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune d'Allemans est jumelée avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988, de même que l'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac[61].

Depuis 1998, l'équipe de football d'Allemans est jumelée avec celle du Victoria Tus de Rietberg en Allemagne[62].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Allemans relève[63] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants d'Allemans se nomment les Allemansois[64].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66].

En 2021, la commune comptait 528 habitants[Note 8], en diminution de 2,4 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4581 3621 3411 4041 4231 3251 2621 2581 222
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2081 2051 2321 1561 1261 1121 0911 038966
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
910942860762746701693653631
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
553519511506489540558574523
2021 - - - - - - - -
528--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 226 personnes, soit 41,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-six) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,4 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte cinquante-huit établissements[69], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et cinq dans l'industrie[70].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château du Meynard, XIXe siècle
  • Château de la Rigaudie, XIXe siècle
  • Panorama de la croix de la Chapelle (calvaire indiquant l'emplacement de l'ancienne chapelle Saint-Roch)
  • L'église Saint-Pierre-aux-Liens, avec son clocher caractéristique style Paul Abadie, architecte des cathédrales de Périgueux et d'Angoulême, date des XIIe et XVe siècles. Elle est inscrite monument historique depuis 1926[71]
  • Le manoir du Lau, dit le Presbytère, est situé au bourg au pied de l'église. Il a été érigé au XVIe siècle par la famille du Lau d'Allemans et possède une tour octogonale[72]. Après avoir servi de presbytère, il devient propriété de la commune en 1905 et sert successivement de logement pour l'institutrice, de cantine scolaire, puis est transformé en logements sociaux jusqu'en 2002[73],[74]. Créée en 2015, une association pour sa sauvegarde en prévoit la restauration, aidée par la Fondation du patrimoine[73],[74]. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il a été réquisitionné par les Allemands pour leur servir de cantonnement[73],[74].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Maxence Bibié (1891-1950), homme politique, né à Allemans.
  • Élie Dupeyrat (1840-1930), né le à Savignac d'Allemans. « Musicien, professeur, compositeur, vendeur et réparateur d'instruments de musique », « il ouvre en 1873 […] sa propre maison d'édition de musique » et devient, « autour des années 1900, l'un des plus importants éditeurs de musique populaire en France »[75],[76].
  • Joseph Morand (1757-1813), général de la Révolution et du Ier Empire, né à Allemans, mort au champ d'honneur à Boizenburg.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Allemans Blason
D'azur à deux chaînes d'argent passées en sautoir ; à la fasce d'or chargée d'un lion léopardé de gueules, brochante[77].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le canal d'Alliger, entièrement en rive droite de la Lizonne et de la Dronne, n'arrose pas la commune d'Allemans située en rive gauche de ces cours d'eau.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Décédé en fonctions.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Allemans » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique d'Allemans » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022)..
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Allemans », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 757 - Ribérac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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