Alice de Schaerbeek

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Alice de Schaerbeek
Image illustrative de l’article Alice de Schaerbeek
Statue de Sainte Alice (église Sainte-Alice à Schaerbeek)
Sainte, moniale cistercienne
Naissance v. 1225
Schaerbeek
Décès v. 1250 (à 25 ans) 
Abbaye de la Cambre
Nationalité italienne
Ordre religieux Ordre cistercien
Vénéré à Bruxelles
Canonisation culte reconnu en 1907
par Pie X
Vénéré par l'Église catholique
Fête 11 juin
Bernardine de l'abbaye de la Cambre.

Sainte Alice de Schaerbeek, aussi appelée Adélaïde, Aleyde ou Alix, née vers 1225 à Schaerbeek (Bruxelles) et décédée en 1250 à Bruxelles, Belgique, est une moniale cistercienne, lépreuse et mystique, qui mourut à l’âge de 25 ans.

Son culte comme sainte catholique, qui se développa après sa mort, fut officiellement reconnu en 1907. Elle est fêtée le 11 juin selon le Martyrologe romain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Confiée à l’âge de 7 ans aux moniales de l'abbaye cistercienne de La Cambre (alors à l’extérieur de la ville de Bruxelles), Alix montre dès son jeune âge une propension à une vie chrétienne intense[1].

Mystique[modifier | modifier le code]

Devenue religieuse dans la même abbaye elle aime rendre service et jouit de faveurs mystiques extraordinaires: extases et visions[2].

Lépreuse[modifier | modifier le code]

À peine âgée de vingt ans, elle est frappée de la lèpre. Comme il est de coutume à l’époque, pour éviter la contagion, elle est séparée de la communauté et vit dans une cellule écartée, dans le jardin du monastère[1],[3]. Cet éloignement des humains la rapproche encore de Dieu. Sa chair se décompose progressivement. Sa seule consolation est la réception du sacrement de l’Eucharistie. Elle ne peut communier au calice par crainte de contagion de la lèpre[2].

Devenue paralytique et aveugle, elle offre ses souffrances pour les grands de son temps, Frédéric II, roi des Romains et Louis IX, roi de France, alors en croisade en Terre sainte. On lui attribue également des miracles[2].

À la fin de sa vie, tout son corps est rongé par la lèpre. Elle meurt à la Cambre en 1250, à l'âge de vingt-cinq ans[1],[3],[2].

Vénération et souvenir[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Le martyrologe romain fait mémoire de Sainte Adélaïde », Magnificat, no 247,‎ , p. 168.
  2. a b c d et e (it) Goffredo Venuta, « Sant' Aleide di Schaerbeek Vergine », sur santi e beati, (consulté le ).
  3. a et b « Sainte Adélaïde, Cistercienne à la Cambre (+ 1250) », sur Nominis (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La vie de sainte Alix, par un moine cistercien anonyme, se trouve dans les Acta Sanctorum, mois de juin, 11e jour, t. II, p. 476, viduam & heredes Henrici Thieullier, Bruxelles, 1698 : consulter un fac-similé en ligne sur Gallica.

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