Albert de Mercy

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Albert Ier de Mercy
Fonctions
Évêque de Verdun
-
Évêque
Diocèse de Verdun
Biographie
Décès
Activités
Famille
Parentèle

Albert Ier de Mercy, est évêque de Verdun de 1156 à 1162.

Biographie[modifier | modifier le code]

Albert de Mercy fréquente la cour des souverains Lothaire de Supplinbourg et Conrad III de Hohenstaufen[1] puis il devient primicier ou princier de Verdun[1],[2],[3] de 1128 à 1156. Il habite alors à Verdun un bâtiment qui, reconstruit au XVIe siècle, est actuellement appelé Hôtel de la Princerie[3].

Il devient évêque de Verdun[2],[3],[4] en 1156[1],[4], choisi par son prédécesseur l'évêque Albéron de Chiny, qui se retire alors dans un monastère[1]. Albert de Mercy est évêque de Verdun jusqu'en 1162[2] ou 1163[4].

En 1156, l'empereur Frédéric Barberousse lui délivre un diplôme qui confirme les droits régaliens de l'évêque de Verdun en se référant à ceux reçus par l'évêque Haymon de l'empereur Otton III vers l'an mil et liste les domaines et les forteresses soumis à l'autorité de l'évêque[1],[4],[5].

En 1158, il reçoit l'aide du comte de Bar Renaud II pour régler les droits du châtelain d'Hattonchâtel Garnier de Sampigny[6].

À la fin de sa vie, il devient moine à l'abbaye Saint-Vanne de Verdun[1],[2] où il meurt le [1]. Il s'y fait inhumer[1],[2].

Il est l'oncle de l'évêque de Toul Roger de Mercy[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Nicolas 1912.
  2. a b c d et e Jean-Vincent Jourd’heuil, « Marie-Paule Crochet-Théry, Les Nécrologes de l’abbaye Saint-Airy de Verdun, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, « Recueil des historiens de la France. Obituaires » série in-8°, vol. XII, 2013, X-350 p. », Revue historique, no 677,‎ , p. 179-252 (lire en ligne).
  3. a b c et d Renault, « Le musée de la princerie à Verdun », Mémoires de la société philomatique de Verdun, vol. 18,‎ , p. 71-86 (lire en ligne).
  4. a b c et d Charles Kraemer, « Entre France et Empire : les châteaux de la principauté épiscopale verdunoise d’après un diplôme impérial de 1156 », dans Frontières : Actes du 125e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « L’Europe », Lille, 2000, Paris, Éditions du CTHS, coll. « Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques » (no 125), , 105–125 p. (ISBN 2-7355-0506-5, lire en ligne), p. 105-125.
  5. Alain Girardot (dir.), Histoire de Verdun, Metz, Éditions Serpenoise, , 205 p. (ISBN 2-87692-263-0), p. 25.
  6. Marcel Grosdidier de Matons, Le comté de Bar, des origines au traité de Bruges (vers 950-1301), Bar-le-Duc, Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, coll. « Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc » (no 43), , 741 p. (lire en ligne), p. 180-181.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notice biographique[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]