Albert Rieux

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Albert Rieux
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Agos-VidalosVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Antoine Raymond Jean Albert RieuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Albert Rieux est un comédien français né Antoine Raymond Jean Albert Rieux le à Albi et mort le à Agos-Vidalos (Hautes-Pyrénées)[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est né en octobre 1914 à Argelès-Gazost[2], dans les Hautes-Pyrénées, peu après le début de la Première Guerre mondiale. Mobilisé en 1939, il est démobilisé après l'armistice, durant le second semestre 1940, comme une grande partie des conscrits non prisonniers de l'armée française défaite (seules quelques unités viennent constituer l'armée de Vichy). Installé en zone libre, il veut devenir comédien, et prend contact avec Alexandre Arquillière, qui vient de créer le Théâtre du Forez à Boën-sur-Lignon, à quarante kilomètres de Saint-Étienne. Mais avant même d'être définitivement retenu, un réalisateur de film, Émile Couzinet, informé par Alexandre Arquillères que ce débutant, qui semble doué, est disponible, le contacte pour tourner un film en Andorre, Andorra ou les hommes d'airain[3]. Ayant mis un pied dans le cinéma, il obtient ensuite quelques-autres seconds rôles, pendant la Seconde Guerre mondiale, tournant notamment avec Émile Couzinet, mais aussi André Cayatte. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il devient parisien, et fait partie du spectacle d'un music-hall, au Bobino[4]. Il tente l'écriture. Il est notamment un des auteurs, avec Robert Vattier, de Homard à l'américaine, une pièce assez traditionnelle et divertissante qu'ils interprètent aussi, tenant les rôles principaux, au Théâtre de l'Oeuvre en 1947[5]. Il avait connu Robert Vattier, justement, lors du tournage de son premier film, Andorra ou les Hommes d'airain[6], et avait déjà écrit une autre pièce avec lui, Gil Blas de Santillane, en 1942, une adaptation pour le théâtre du roman éponyme d'Alain-René Lesage, mais elle n'avait pu être jouée. L'œuvre sera ultérieurement retravaillée par Guy Kerner pour un feuilleton à la télévision[7]).

Il est retenu ensuite dans différents rôles, essentiellement au théâtre, durant les années 1950, 1960 et 1970. Robert Vattier et lui se lancent à nouveau, à quelques reprises, à écrire et à interpréter une pièce de théâtre, toujours dans un registre de divertissement, comme Gonzalo sent la violette[8], ou encore Oncle Job, éreinté par le critique du Monde, Robert Kemp[9]. Publiée dans L'Avant-Scène, Gonzalo sent la violette se voit consacrer quelques lignes par Marcel Achard qui la qualifie de pochade philosophique manquant un peu d'action. Ces pièces sont assez vite oubliées, dans une scène théâtrale particulièrement novatrice à la même époque, et davantage marquée par des œuvres de Jean-Paul Sartre, de Samuel Beckett, d'Arthur Adamov, qui secouent les habitudes même si elles sont moins divertissantes, ainsi que par les mises en scène de Jean Vilar.

Il meurt à 68 ans, en 1983, dans son village natal, situé dans une vallée des Pyrénées[2].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Auteur[modifier | modifier le code]

Comédien[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a et b « Rieux, Albert », sur lesgensducinema.com
  3. Jean-Claude Chevalier, Ces temps de guerre et d'étoiles, Mare et Martin, , p. 107-210
  4. R. D., « La revue de Bobino », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Robert Kemp, « " Homard à l'américaine " à l'œuvre », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. Robert Vattier, Les souvenirs de Monsieur Brun, Robert Laffont, (lire en ligne), p. 106
  7. Chronique de la télévision, Éditions Chronique, (lire en ligne)
  8. « Le gala de la pièce en un acte », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. Robert Kemp, « " Oncle Job " de R. Vattier et A. Rieux à L'Apollo », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]