Abbaye des Vaux en Ornois

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Abbaye des Vaux en Ornois
image de l'abbaye
Dalle funéraire de Jean de Troussey.
Nom local Abbaye d'Évaux
Diocèse Ancien diocèse de Toul
Numéro d'ordre (selon Janauschek) LXIV (64)[1]
Fondation 1133
Dissolution 1791
Abbaye-mère Abbaye de la Crête
Lignée de Abbaye de Morimond
Abbayes-filles Abbaye d'Écurey
Congrégation Ordre cistercien
Coordonnées 48° 35′ 00″ N, 5° 26′ 03″ E
Pays Drapeau de la France France
Province Grand-gouvernement de Lorraine-et-Barrois
Département Meuse
Commune Saint-Joire
Géolocalisation sur la carte : Meuse
(Voir situation sur carte : Meuse)
Abbaye des Vaux en Ornois
Géolocalisation sur la carte : Lorraine
(Voir situation sur carte : Lorraine)
Abbaye des Vaux en Ornois
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye des Vaux en Ornois

L'abbaye des Vaux en Ornois ou abbaye d'Évaux, située à Saint-Joire dans la Meuse, en France, est une abbaye cistercienne fondée en 1130.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'abbaye des Vaux en Ornois ou abbaye d'Évaux est créé en 1130, par Ebal comte de Montfort, Thibaut II de Champagne et l'abbé Bardoni de l'abbaye de la Crête, sur le ban du village de Frescourt, disparu au XVIIe siècle situé à Saint-Joire dans la Meuse, en France. Elle occupait tout le territoire compris entre l'Ornain et le lieu-dit aux courtes dixmes.

Elle est incendiée en 1568 pendant les guerres de Religion puis pillée en 1575. La guerre de Trente Ans amène de nouveaux ravages et le village est dévasté une première fois le par la cavalerie de Charles IV de Lorraine et le 24 décembre de la même année par une troupe suédoise, alliée de la France, qui occupe le village durant quarante jours.

Ses biens sont finalement confisqués en 1791 lors de la Révolution. Des pierres furent réemployées dans des maisons de Demange, Saint-Joire et Houdelaincourt[2].

Architecture et description[modifier | modifier le code]

Il ne reste plus rien de cette abbaye, le cimetière monacal ayant été détruit en 1841 lors du percement du canal de la Marne au Rhin. L'église de Gondrecourt possédait un baldaquin provenant de l'autel de l'abbaye, des panneaux en l'église de Guerpont. Dom Guyton a décrit les armoiries de l'abbaye.

Filiation et dépendances[modifier | modifier le code]

De la lignée de Morimond, Vaux-en-Ornois est fille de l’abbaye de la Crête et mère de celle d’Écurey[3] fondée en 1144 par Geoffroy III de Joinville sur le territoire de Montiers-sur-Saulx.

Liste des abbés[modifier | modifier le code]

  • ...
  • Dominique ~1341[4].
  • Jacob ~1428;
  • 15 : Jean de Paris ?- 1386.
  • 16 :Jean de Troussey 1386-1404.
  • 17 : Olry de Challebrague ou Chalbrogue

Dalle de Jean de Troussey[modifier | modifier le code]

Elle se trouve au musée de Bar-le-Duc, elle provient d'un devant d'âtre d'une cheminée du village de Baudignécourt. Elle est longue de 2,32 × 0,85 m.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 249
  2. Léon Maxe-Werly et Émile Pierre, Dalle funéraire de Jean de Troussey, abbé d'Evaux, mort en 1404, Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, 3e série, t. iii.
  3. « Ancienne abbaye d'Ecurey », notice no PA00125531, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Gallia Christiana, tome XIII, Lutetia Parisiorum : Johannes-Baptista Coignard, 1715.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]