62e division d'infanterie (France)

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62e division d'infanterie
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - 1re Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - 1re Bataille de l’Aisne
1914 - 1re Bataille de Picardie
1916 - Bataille de la Somme
1918 - 2e Bataille de Picardie
1918 - 2e Bataille de la Marne

La 62e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui participe à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.

En 1914, la 62e division d'infanterie de réserve est affectée directement à la défense du camp retranché de Paris, confiée au gouverneur militaire de Paris (GMP). Le général Victor-Constant Michel, remplacé le par le général Joseph Gallieni (lui-même remplacé le par le général Michel Joseph Maunoury) a sous ses ordres deux divisions de réserve et cinq divisions territoriales. Les 61e et 62e divisions de réserve et la 84e division d'infanterie territoriale de campagne sont chargées de la défense mobile de Paris.

Les chefs de la 62e division d’infanterie[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

au 4 août 1914[modifier | modifier le code]

123e brigade d'infanterie :

124e brigade d'infanterie :

Éléments rattachés :

Modifications de composition[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Mobilisée dans la 12e Région

1914 - 1915[modifier | modifier le code]

 : prise du Quesnoy-en-Santerre ; le 1er novembre, contre-attaque allemande.
 : extension du secteur, à droite, jusque vers Andechy.

1916[modifier | modifier le code]

  •  : retrait du front, vers Villers-Bretonneux et Demuin ; repos. À partir du , mouvement vers la région de Grandvilliers ; repos. À partir du , mouvement vers le camp de Crèvecœur-le-Grand ; instruction.
  •  : mouvement vers la région d’Ailly-sur-Noye. À partir du , occupation d’un secteur entre l’Avre et Maucourt :
 : front réduit, à droite, jusque vers Andechy.
 : secteur déplacé, à droite jusque vers Armancourt et Rouvroy-en-Santerre.
 : front réduit, à droite, jusque vers Andechy, et, le , étendu à gauche, jusque vers Maucourt.
  •  : retrait du front, repos vers Cantigny, puis, à partir du , instruction au camp de Crèvecœur.
  •  : transport par camions vers le front. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Somme, devant Pressoire et Ablaincourt.
 : prise d’Ablaincourt
 : attaque allemande sur Ablaincourt.
  • 8 –  : retrait du front et transport par camions dans la région de Froissy ; repos. À partir du 26, transport par camions au nord de Clermont ; repos.
  •  : transport par camions dans la région de Montdidier, puis occupation d’un secteur vers Andechy et Armancourt, déplacé à gauche, le , entre l’Avre et la route d’Amiens à Roye.

1917[modifier | modifier le code]

  • 8 –  : retrait du front et mouvement vers Froissy, puis, le 12, vers Hangest-en-Santerre. À partir du , occupation d’un secteur entre la route d’Amiens à Roye et Andechy.
  •  : poursuite des troupes allemandes lors de leur retrait stratégique durant l'opération Alberich : prise d’Andechy. À partir du , travaux dans la région Roye, Villette, Ham.
  •  : embarquement à Montdidier et à Hargicourt, à destination de Dunkerque ; repos vers Bergues (, éléments en secteur vers Nieuport).
  • 6 –  : transport par V.F., de Bergues, Dunkerque et Adinkerke, dans la région de Villers-Cotterêts, Longpont.
  • 12 –  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la ferme Mennejean et la ferme le Bessy : , violente attaque allemande.
  •  : retrait du front et repos près de Soissons.
  •  : occupation d’un secteur vers Quincy-Basse et le sud de Vauxaillon.
20 -  : attaque allemande suivie de contre-attaque française.
  •  : retrait du front et repos près de Soissons. À partir du , mouvement vers Noyon et Guiscard ; repos.
  •  : occupation d’un secteur entre La Fère et Moy.

1918[modifier | modifier le code]

 : prise de la Fère-en-Tardenois.
 : passage de la Vesle. Puis organisation des positions conquises vers Bazoches et le sud de Paars.
 : front réduit, à droite, jusqu’à l’ouest de Bazoches.
  •  : retrait du front, mouvement vers Epaux-Bézu et Nogent-l'Artaud, puis vers Charly-sur-Marne ; repos.
  •  : mouvement vers Fismes et occupation d’un secteur entre le sud de Romain et le sud-est de Merval, réduit à droite, le 12, jusqu’à l’ouest de Romain, puis, le 16, jusqu’au sud de Glennes. À partir du , engagée dans la poussée vers la position Hindenburg : , participation aux combats livrés dans la région de Glennes, vers l’arbre de Romain. À partir du 19, organisation et défense des positions conquises vers Villers-en-Prayères et Glennes :
, front réduit, à droite, jusqu’au nord-ouest de Merval.
, combats sur l’Aisne, vers Villers-en-Prayères.
  • 6 –  : retrait du front ; repos au sud de Château-Thierry, puis, le , vers Amifontaine.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur à l’est de Saint-Quentin-le-Petit. À partir du , participation à la Poussée vers la Meuse : progression d’abord en 2e ligne, puis, à partir du , en 1re ligne, combats de Saint-Quentin-le-Petit. Se trouve au nord de Monthermé lors de l’Armistice.

Rattachements[modifier | modifier le code]

Affectation organique :

4 –
19 –
20 –
  • Intérieur
6 –
7 –
1er
25 –
6 –

L’entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition au 10 mai 1940[modifier | modifier le code]

L’après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

La 62° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)