16e régiment de tirailleurs sénégalais

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16e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Image illustrative de l’article 16e régiment de tirailleurs sénégalais
Insigne régimentaire du 16e Régiment de Tirailleurs Sénégalais.

Création 1919
Dissolution 1er Juillet 1945
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Levant 1920-1921
Maroc 1925-1926

Le 16e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (ou 16e RTS) est un régiment français.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Colonels/chef-de-brigade[modifier | modifier le code]

  • 1934 : colonel FRECH (Marie-Joseph-André)
  • 1940 : Jean Speckel

Historique des garnisons, combats et batailles du 16e RTS[modifier | modifier le code]

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Pendant l'entre-deux-guerres, de 1922 à 1940, le 16e R.T.S stationna à Montauban.

Le , au camp de Souge en Gironde, reçut des réservistes pour des périodes d’exercices de 21 jours.

En , il fut chargé de la surveillance du camp de Septfonds où étaient internés des réfugiés républicains espagnols[1].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 16e régiment de tirailleurs sénégalais (R.T.S.) fut incorporé à la 4e division d'infanterie coloniale (D.I.C.). Il participa à la Bataille de France sur la Ligne Weygand en tenant position sur la Somme à l'est d'Amiens dans le secteur d'Aubigny. Après les rudes combats des 26 et qui se soldèrent par le repli français et l'exécution par les Allemands de leurs prisonniers africains, le 16e R.T.S. fit retraite dans l'Oise à Cressonsacq.

Le , les soldats africains du 16e R.T.S. furent assassinés par les soldats allemands.

Le massacre de tirailleurs sénégalais se poursuivit les 9 et à Erquinvillers, des soldats allemands, appartenant probablement à la 9e division d'infanterie allemande, assassinèrent une cinquantaine de tirailleurs sénégalais prisonniers des 16e et 24e régiments de tirailleurs sénégalais[2]. Au total, aux alentours d'Erquinvillers, ce sont environ 100 à 600 tirailleurs sénégalais qui furent massacrés. Un médecin français avec l'aide d'un soldat allemand évita l'exécution de douze tirailleurs sénégalais abrités dans une cave[3].

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Le 16e R.T.S. fut dissout en 1945. Une partie de ses troupes fut incorporée, le au 22e régiment d'infanterie coloniale.

Drapeau du régiment[modifier | modifier le code]

Il porte dans ses plis les inscriptions suivantes[4]:

Décorations[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

Insigne[modifier | modifier le code]

Couronne de feuilles à une ancre, brochée d’un buste de femme africaine, ancre argentée.

Personnalités ayant servi au 16e régiment de tirailleurs sénégalais[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.museeresistance.montauban.com/uploads/files/plaquette16eRTS.pdf
  2. Scheck, R. (2007). Une saison noire. Les massacres de tirailleurs sénégalais. Mai-juin 1940. Paris : Tallandier. p. 49-51.
  3. Jean Vigreux et Johann Chapoutot, Des soldats noirs face au Reich : Les massacres racistes de 1940, , 105 p. (ISBN 978-2-13-073194-8, lire en ligne), p. 33.
  4. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]