Église Saint-Julien de La Bazouge-des-Alleux

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Église Saint-Julien
La façade occidentale de l'église.
La façade occidentale de l'église.
Présentation
Culte Catholique romain
Rattachement Diocèse de Laval
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Ville La Bazouge-des-Alleux
Coordonnées 48° 11′ 00″ nord, 0° 36′ 35″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Julien
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Église Saint-Julien
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
(Voir situation sur carte : Mayenne)
Église Saint-Julien

L'église de La Bazouge-des-Alleux est l'église paroissiale de la commune de La Bazouge-des-Alleux.

Description[modifier | modifier le code]

L'église est dédiée à saint Julien, premier évêque du Mans.

Elle a conservé dans la nef, malgré des remaniements multiples, quelques vestiges et témoins de l'époque romane[1]. Le chœur, plus élevé que la nef, fut probablement reconstruit au XVe siècle.

Le , l'église était tellement délaissée qu'il n'y avait pas même un ministre capable d'administrer un baptême. On attribue cet état de chose aux Feschal de Thuré qui furent protestants pendant une bonne partie des troubles du XVIe siècle.

Chapelles[modifier | modifier le code]

Armes des Feschal : Vairé et contrevairé d'argent et d'azur, chargé d'une croix étroite de gueules.

Une première chapelle qui n'avait que trois mètres de profondeur fut ajustée au côté de l'épître vers l'an 1500 et n'a été agrandie dans les dimensions actuelles qu'en 1863. De 1615 à 1620, M. de Bouillé et Anne de Feschal, sa femme, firent construire la chapelle, dite maintenant du Rosaire[2].

Un seul bénéfice, assez considérable d'ailleurs, fut fondé, le (v. s.), par Jean Langlois, prêtre, à l'aultier de Saint-Hermel et de Saint-Jouin sous le nom de chapelle de la Gendrie, chargé de deux messes par semaine et à la présentation du seigneur de Thuré.

Parmi les chapelains :

Ornements[modifier | modifier le code]

L'édifice possède un vitrail du XVIe siècle. Cette verrière de l' Annonciation restaurée en 1923 par Auguste Alleaume est attribuée à Simon de Heemsce, peintre-verrier situé à Moulay au XVIe siècle.

À l'intérieur, on peut y voir une tribune du XVe, un beau retable du XVIIe, un retable latéral en bois du XVIIIe et des fonts baptismaux à lambris peints et baldaquins du XVIIe siècle. Le retable du maître-autel comprend une partie centrale qui forme un tout complet, avec ses colonnes, entablements, frontons, et qui semble encadrée par les colonnes, les frontons et autres décors d'un second retable plus grand[4].

François-Augustin Gérault signalait, dans les murs, des pierres à croix nimbées et tréflées qu'il supposait être des marques de la consécration de l'édifice, mais qui sont plutôt des débris de pierres tombales, semblables à celles qui formaient le pavé de la nef d'après le même auteur.

Pierre Moreau, fondeur au Mans, refondit en 1688 la grosse cloche. Un calice obtenu de Léon XIII, l'année de son jubilé sacerdotal (1888), par Jules-Marie Daudier, ancien capitaine aux zouaves pontificaux, et richement décoré à ses frais, est au trésor de la sacristie.

Confrérie[modifier | modifier le code]

La confrérie du Rosaire, dotée le par François Landais, sieur de la Selle, et Louise Houllière, sa femme, du lieu de la Noë-de-la-Touche, existait depuis longtemps. L'évêque du Mans, au cours de ses visites, le , lui concéda des indulgences avec permission d'exposer le Saint Sacrement aux fêtes de la Vierge. La chapelle et l'autel du côté de l'évangile lui étaient affectés.

Références[modifier | modifier le code]

  1. La porte et la fenêtre étroite qui la surmonte, quelques parties de murs où l'appareil en feuilles de fougère est visible.
  2. Comme l'indiquent les écussons à leurs armes gravés à la porte et à l'un des piliers.
  3. Mais ce prêtre zélé qui venait aussi pour suppléer à la négligence du clergé paroissial, fut l'objet de la part du curé d'un affront public si injurieux qu'il fut obligé de quitter la place.
  4. Sans qu'on sache trop si le sculpteur avait ainsi conçu son plan, ou s'il l'a réformé pour que tout le fond du chœur soit décoré d'architecture.

Source[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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