Maurice Chauvet

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Maurice Chauvet
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Biographie
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Militaire, soldatVoir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation

Maurice Chauvet de Laporterie, né le au Gâvre et mort le [1] à Paris 7e, est un militaire français, combattant de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale.

Famille[modifier | modifier le code]

Maurice Chauvet est issu d'une famille comptant, sur deux générations, des membres liés aux professions maritimes. Son bisaïeul, professeur au lycée Henri-IV de Paris a été engagé comme professeur de mathématiques à Buenos Aires[2] puis à Marseille. Son aïeul paternel Maurice Chauvet (1838-1900), marié à Nantes avec Pauline Marie de Laporterie (1852-1931), est agent de la Compagnie des Messageries maritimes[3]. Son père également prénommé Maurice, né à Naples en 1882, est capitaine armateur de la marine marchande. Croix de guerre en 1914-1918, celui-ci épouse en 1917 à Paris, Raymonde Joséphine d'Arcizas d'Estansan[4], issue pour sa part d’une famille de militaires, originaire de Haute-Garonne et d'Ariège[5].

Action militaire[modifier | modifier le code]

Venu du scoutisme, Maurice Chauvet est incorporé comme fusilier marin. Démobilisé en 1940 il veut rejoindre Londres.

Considéré comme engagé dans la France libre en octobre 1941 mais qu'il ne parviendra à rejoindre qu'au printemps 1943 après un long périple et 18 mois dans les prisons espagnoles, il est quartier-maître du 1er bataillon de fusiliers marins, et béret vert français durant la Seconde Guerre mondiale.

Il fait partie des 177 Français qui débarquent le sous les ordres du Commandant Philippe Kieffer, fondateur des commandos de marine français, les Commandos Kieffer.

Il a dessiné en 1943 l'insigne du premier bataillon de fusiliers-marins commandos (B.F.M.), qui est aujourd'hui toujours porté par les commandos marine[6].

Collaboration cinématographique[modifier | modifier le code]

En 1963, il participe en tant que conseiller technique à la réalisation du film Le jour le plus long[7].

Fin de vie[modifier | modifier le code]

Il meurt le 21 mai 2010 à l'Institution nationale des Invalides à Paris[6].

Publications[modifier | modifier le code]

  • 1949 : Lancelot, soldat de la France Libre, bande dessinée publiée dans "Le Rassemblement"[réf. souhaitée].
  • 1994 : Mille et un Jours pour le Jour J. Un Béret vert français raconte. Michel Lafon Éd. (ISBN 978-2840980261)[8].
  • 2004 : It's a long way to Normandy - 6 juin 1944. Jean Picollec Éd. (ISBN 978-2864772064)[9].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Maurice François Xavier Albert Marie Joseph Chauvet », sur MatchID
  2. Le bisaïeul de Maurice Chauvet est Pierre Romain Chauvet, né en 1800 à Étampes, décédé le 21 mars 1861 à Marseille. Acte de décès : Archives départementales des Bouches du Rhône, Marseille, vue 348/1756, acte 264. Engagé comme professeur de mathématiques par B. Rivadavia, 1er président d'Argentine, en lien : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9783698f/f15.image.r=%22romain%20chauvet%22marseille
  3. Mariage le 21 avril 1881 à Nantes entre Maurice Chauvet et Pauline Marie de Laporterie : Archives Nantes, 1E1449, mariages 188, 2e canton, vue 21/80, acte 239.
  4. Mariage à Paris, 7e arrondissement, le 19 mars 1917, entre Maurice Pierre Marie André Chauvet et Raymonde Joséphine Louise Charlotte Marie d'Arcizas d'Estansan : Archives de Paris, cote 7M201, vue 6/21, acte 186.
  5. Né à Aulon, Haute Garonne, le 10 janvier 1862, le père de la mariée, Paul Georges César d'Arcizas d'Estansan, est mentionné lieutenant des dragons à Donchéry, Ardennes en 1893, chevalier de la Légion d'honneur en 1900.
  6. a et b Mort de Maurice Chauvet, l'un des derniers survivants du commando Kieffer. Le Monde, 21 mai 2010. Lire en ligne
  7. anglais :[1]
  8. Bernard Boullard. La Saga d'un Béret vert : Maurice Chauvet, Mille et un Jours pour le Jour J. Un Béret vert français raconte, 1994 [compte-rendu]. Études normandes 1995 ; 44 (1) : 100. Lire en ligne
  9. Pascal Lecardonnel. « It's a long way to Normandy - 6 juin 1944 ». Revue de la Défense nationale 2004 (669) : 198. Lire en ligne

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]