Stella Stevens

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Stella Stevens
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Stella Stevens dans General Electric Theater (1961).
Nom de naissance Estelle Caro Eggleston
Naissance
Yazoo City (Mississippi)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 84 ans)
Los Angeles (Californie)
Profession Actrice, réalisatrice, productrice

Stella Stevens est une actrice américaine née le à Yazoo City (Mississippi) et morte le à Los Angeles (Californie).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et débuts[modifier | modifier le code]

De son vrai nom Estelle Caro Eggleston, elle naît le à Yazoo City dans le Mississippi, de Thomas Ellett Eggleston, courtier en assurances, et Estelle Caro, infirmière[1]. Lorsqu'elle à quatre ans, ses parents déménagent pour Memphis (Tennessee). Elle étudie à la Memphis State University, où elle se fait remarquer dans une production de la pièce Bus Stop, jouée à l'écran par Marilyn Monroe[2]. Elle décide alors de se tourner vers le cinéma et le mannequinat.

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle fait ses débuts à l'écran en 1959 dans L'habit ne fait pas le moine, un film musical de Frank Tashlin avec Bing Crosby qui lui vaut le Golden Globe de la révélation féminine de l'année, ex æquo avec Janet Munro, Tuesday Weld et Angie Dickinson. Après six mois sous contrat avec la 20th Century Fox, elle signe pour quatre ans chez Paramount Pictures où elle vient de décrocher le rôle d'Appassionata Von Climax dans le film musical Li'l Abner (en) de Melvin Frank. Elle pose nue pour le magazine Playboy en tant que « Miss  »[3]. Le magazine lui consacre à nouveau des articles en Mai 1965[4] et Janvier 1968[5].

Sans être un clone de Marilyn Monroe malgré une certaine ressemblance, Stella Stevens relève d'abord du cliché de la blonde vaporeuse et écervelée - dont elle s'amuse dans Docteur Jerry et Mister Love dirigée par Jerry Lewis - vamp pour rire et mauvaise fille au bon cœur.

Mais au fil de cinq décennies elle a surtout démontré qu'elle était une actrice physique (le western et le thriller lui conviennent à merveille), d'un fort tempérament (la comédie également), capable de se mesurer aux plus grands du cinéma américain (Dean Martin, Robert Mitchum), travaillant avec Robert Altman, John Cassavetes, Vincente Minnelli, Robert Parrish, Richard Quine, Jack Smight, Dan Curtis

Son talent, sa beauté, son tour de poitrine et surtout son humour n'ont pas suffi à en faire une star, la faute en incombant à l'absence de films marquant le public, malgré un véhicule pour Elvis Presley (Des filles... encore des filles) dans les années 1960, et quelques belles prestations : Un nommé Cable Hogue de Sam Peckinpah en 1970. Elle fait aussi des apparitions dans le film catastrophe L'Aventure du Poséidon (1972) et Nickelodeon de Peter Bogdanovich (1976).

Stella Stevens fait preuve d'une extraordinaire vitalité à l'écran, également à la télévision, où elle apparaît dans une multitude de séries (Alfred Hitchcock présente, Banacek, Magnum, Arabesque, Nash Bridges, Dream On…) et jouant des rôles réguliers dans Flamingo Road et Santa Barbara dans les années 1980. Stella Stevens est au moins une star du cinéma bis (l'horreur notamment, dont elle est une figure presque incontournable) où elle est restée active dans des premiers rôles beaucoup plus longtemps que la plupart de ses consœurs, et du petit écran, partenaire de Jim Brown, George Peppard, Richard Crenna, Jason Robards, mais aussi Farley Granger, Ray Milland, Shelley Winters, Linda Blair et Sandra Bullock.

Mort[modifier | modifier le code]

Stella Stevens meurt de la maladie d'Alzheimer le à Los Angeles (Californie)[6],[7],[8].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Mariée à seize ans à un électricien, Noble Herman Stephens, elle en divorce trois ans plus tard en 1957 après avoir eu un fils, Andrew, né en 1955 et qui deviendra acteur et réalisateur (il dirigera sa mère à plusieurs reprises dans les années 1990).

En 1983, elle entame une relation avec le guitariste de rock Bob Kulick (1950-2020) qui se poursuit jusqu'à la mort de ce dernier[9].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Comme actrice[modifier | modifier le code]

comme réalisatrice[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) James Pylant, « The Deep Southern Roots of Stella Stevens », sur genealogymagazine.com, (version du sur Internet Archive).
  2. (en) « Biography » [archive du ], sur stellastevens.biz (consulté le )
  3. (en) « Stella Stevens, January 1960 Playmate », sur vintageplayboymags.co.uk
  4. Voir le sommaire
  5. Voir le sommaire
  6. (en-US) Lynette Rice, « Stella Stevens Dies: Poseidon Adventure Actress & Elvis Presley, Jerry Lewis Co-Star Was 84 », sur Deadline, (consulté le )
  7. (en) Clay Risen, « Stella Stevens, Hollywood Bombshell Who Yearned for More, Dies at 84 », sur The New York Times, (consulté le )
  8. (en) Mike Barnes, « Stella Stevens, Starlet of the ’60s and ‘Nutty Professor’ Actress, Dies at 84 », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
  9. (en) Cynthia Sanz, Leah Feldon-Mitchell, « “'Ear Ye, 'Ear Ye”: Ribald Sex Bomb Stella Stevens, 52, and Wry, Bald Rocker Bob Kulick, 37, Find True Love », sur People, (version du sur Internet Archive).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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