Rue Euryale-Dehaynin
 19e arrt Rue Euryale-Dehaynin
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 19e | ||
| Quartier | La Villette Amérique |
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| Début | Quai de la Loire | ||
| Fin | Avenue Jean-Jaurès | ||
| Historique | |||
| Création | 1907 | ||
| Dénomination | 1907 | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 3479 | ||
| DGI | 3455 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
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La rue Euryale-Dehaynin est une rue du 19e arrondissement de Paris.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Elle commence au quai de la Loire et se termine à l’avenue Jean-Jaurès. Le collège Sonia-Delaunay est situé dans cette rue.
Ce site est desservi par la station Laumière sur la ligne 5 du métro de Paris.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
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La rue est nommée d’après le propriétaire du terrain au moment de la création de la rue.
D'une ancienne famille de Valenciennes, Euryale Dehaynin (1814-1907) est un entrepreneur de Valenciennes connu pour être le fondateur de la Société de charbonnage Dehaynin père & fils et pour avoir pris un brevet pour son « invention de charbon aggloméré[1] ». Il épouse Jeanne Sallerin qui, une fois veuve, fait don à la ville de Paris d’un grand espace à proximité immédiate du bassin de la Villette, sur le quai de la Loire. La rue Euryale-Dehaynin est faite justement à cet emplacement, celui du siège de sa société. Leur habitation, le château Landon, entouré d’un vaste domaine de chasse (sources ?), se trouvait à quelques centaines de mètres de là, au nord-est de la gare de l’Est.
Le couple aura trois enfants dont les destinées sont éloquentes du rayonnement familial :
- Cornille ;
- Coralie, qui se marie trois fois :
- avec monsieur André,
- avec le marquis de Grollier,
- avec le baron de Choisy ;
- Marie, épouse d'Émile Lasson. Un de leurs enfants est le général Henri Alfred Lasson (1862–1951), chef du protocole de la présidence de la République, qui est nommé colonel affecté à la 11e brigade de dragons du au ; général de brigade le , affecté à la 33e brigade d’infanterie du au , puis à la 2e brigade de cuirassiers, du au , général de division le (infanterie de la 2e division de cavalerie, du au ; 2e division de cavalerie du au ), élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le . Il est ensuite chef de la Maison militaire du président de la République du au .
Historique[modifier | modifier le code]
Cette rue est ouverte en 1903 et reçoit par un arrêté du sa dénomination actuelle.
Références[modifier | modifier le code]
- C. Lyon, « Notice sur l’industrie des agglomérés de houille dans le bassin de Charleroi », extrait de la Revue industrielle de l’arrondissement de Charleroi, Imprimerie Piette, Charleroi, 1875. P.‑A. Masset, Histoire de Marchienne‑au‑Pont, Malines, 1893, p. 407 sqq.
