Régiment d'infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie

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Régiment d’infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie
Image illustrative de l’article Régiment d'infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie
Insigne du Régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique Nouvelle Calédonie.

Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment
Rôle Infanterie
Devise Les volontaires du Pacifique
Inscriptions
sur l’emblème
Grande guerre 1914-1918
Libye-Égypte-Tripolitaine 1942

Tunisie 1943
Italie 1944
Hyères-Vosges 1944

Batailles Seconde bataille d'El Alamein

Campagne de Tunisie
Campagne d'Italie (Seconde Guerre mondiale)
Débarquement de Provence
Bataille des Vosges

Le régiment d’infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie (RIMAP-NC) est une unité de l’armée française.

Historique[modifier | modifier le code]

Le régiment d’infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie (RIMAP-NC) est l'héritier du bataillon mixte du Pacifique, BMP, créé en 1916 et envoyé combattre en métropole où il s'était illustré lors de la bataille de la Serre[1].

Comme bataillon du Pacifique, il prend part aux combats de 1940, puis intégré au sein de la 1re division des Français libres (DFL). En 1942, à la suite des pertes subies par le 1er bataillon d'infanterie de marine (BIM) et le bataillon du Pacifique (BP 1) durant le siège et la sortie de Bir Hakeim, le général Kœnig décida de fusionner les deux unités au sein du Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique qui participera aux campagnes de Tunisie, d'Italie et de France[1],[2].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

À partir du , le bataillon mixte d’infanterie coloniale du Pacifique est chargé de la défense de la Nouvelle-Calédonie. Un détachement est envoyé à Tahiti, détachement séparé en 1963 (bataillon d’infanterie de marine de Tahiti, BIMaT). Le bataillon mixte d’infanterie coloniale du Pacifique se considère comme l'héritier naturel du BIMP, sans que cet héritage soit marqué par le remise d'un drapeau. Il reçoit en les traditions du 7e régiment d'infanterie coloniale, sans rapport avec le Pacifique mais qui vient d'être dissout. Le , le bataillon est renommé bataillon d’infanterie de marine du Pacifique (BIMaP) et reprend officiellement le patrimoine du BIMP. En 1981, le BIMaP devient le régiment d’infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie. Simultanément le BIMaT devient le Régiment d'infanterie de marine du Pacifique - Polynésie. L'armée décide que les deux régiments (Tahiti et Nouvelle-Calédonie) doivent « recueillir intégralement et conjointement » le patrimoine du BIMP[1].

Le régiment d’infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie (RIMAP-NC) est composé de trois unités : Un détachement à Plum dans le sud de l'île, une portion centrale au centre de Nouméa et un détachement nommé "camp de Nandaï" à côté de Bourail dans le centre de la Nouvelle-Calédonie (même si depuis 2010 ce dernier sert principalement de dépôt de munitions du service interarmées des munitions après avoir été un élément important du régiment avec, pendant longtemps, deux compagnies de combat dans les années 1980/90)

Ordre de bataille du Régiment d'infanterie de marine du Pacifique – Nouvelle-Calédonie

Synonyme[modifier | modifier le code]

« Les volontaires du Pacifique ».

Drapeau du régiment[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3]:

Décoration du RIMaP-NC[modifier | modifier le code]

Fourragères du RIMaP-NC[modifier | modifier le code]

Traditions[modifier | modifier le code]

La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de BAZEILLES. Ce village a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors n'ont pour saint patron que Dieu lui-même ce qui est par définition impossible.Cette devise reprend une exclamation du Bienheureux Charles de Foucauld alors que des troupes coloniales étaient venues à son secours, franchissant pour l'occasion la frontière AFN-AOF. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Antoine Champeaux, « Le patrimoine de tradition des troupes indigènes », Revue historique des armées, no 271,‎ , p. 89–106 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d Gilles Aubagnac, « Les présences du monde dans les deux conflits mondiaux », senat.fr « Rapport d'information fait au nom de la délégation sénatoriale aux outre-mer (1) sur la rencontre Histoires Mémoires Croisées « Des champs de bataille aux réécritures de l'Histoire coloniale » du 8 juillet 2014 »,‎ , p. 32-33 (lire en ligne)
  3. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]