Pouilloux

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Pouilloux
Pouilloux
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-lès-Mines
Maire
Mandat
Michel Chardeau
2020-2026
Code postal 71230
Code commune 71356
Démographie
Population
municipale
961 hab. (2021 en diminution de 5,13 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 36′ 31″ nord, 4° 21′ 42″ est
Altitude Min. 267 m
Max. 405 m
Superficie 18,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montceau-les-Mines
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charolles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Pouilloux
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Pouilloux
Liens
Site web pouilloux71.fr

Pouilloux est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Pouilloux est une commune située dans le département de Saône-et-Loire (région de Bourgogne-Franche-Comté), près de Montceau-les-Mines. La ville de Pouilloux appartient au canton de Charolles et à l'arrondissement d'Autun. Les habitants de Pouilloux s'appellent les Polliaciens. La superficie est de 18,5 km2. Elle se situe géographiquement à une altitude de 330 mètres environ.

Accès[modifier | modifier le code]

Hameaux[modifier | modifier le code]

Parmi les hameaux de la commune figure celui des Autels, qui rappelle le célèbre auteur de la Pléiade Guillaume des Autels.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 901 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pouilloux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,6 %), forêts (24,6 %), terres arables (12 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

1890 : construction de la nouvelle église néo-romane Sainte-Madeleine de Pouilloux, sur les plans de l'architecte Gabriel Rotival, édifice consacré en 1892 (elle est légèrement désorientée est-ouest et bien dégagée sur une esplanade, où se trouvait jusqu'en 1877 l'ancien cimetière). L'ancienne église du XIIe siècle, aux chœur et transept romans, présentait de graves risques structurels au niveau du clocher et même de la nef, raison pour laquelle on décida de la démolir.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passait par Pouilloux, le long de la D 60, au pont du Tamaron.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Jean-Yves Tondoux   retraité éducation nationale
mars 2014 en cours Michel Chardeau    
Les données manquantes sont à compléter.

Culte[modifier | modifier le code]

Pouilloux relève de la paroisse Saint-Luc en Pays Montcellien, qui a son siège à Saint-Vallier.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

En 2021, la commune comptait 961 habitants[Note 4], en diminution de 5,13 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
833807814759779891893944986
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0401 0531 1311 0871 1171 1301 1201 0411 089
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0841 0461 054880834760757737753
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7277066577348168059439821 005
2018 2021 - - - - - - -
982961-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église, placée sous le vocable de sainte Madeleine, relativement récente, dont le clocher n'a été ajouté qu'en 1936 (clocher dont le beffroi abrite deux cloches de bronze, d’un poids total de 865 kg, fondues en 1860 par le fondeur lyonnais Morel). Un ravalement en 2013 a permis une rénovation extérieure complète. La façade est très ornée : porte plein cintre à voussures et colonnettes inscrite dans un avant-corps triangulaire en saillie, rosace flanquée de deux baies latérales[18].
  • Le château du Martret, beau domaine de la fin du XVIIIe siècle, apporte une beauté, du romantisme et de la noblesse au paysage de la commune qui en est fière. Belle propriété de pierre de taille locale et d'un toit d'ardoise agrémenté de deux tours poivrières, son parc et ses dépendances en très bon état de conservation en font un patrimoine rare. Ce lieu est néanmoins privé, il n'est pas possible de le visiter.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le capitaine Philibert Régnier (1875-1915), auteur connu en littérature sous le nom de Pierre Rey (auteur, entre autres, de Dans le golfe de Siam et de Jacques Tissier, marsouin).
  • L'humoriste Christophe Alévêque, qui possède une résidence secondaire à Pouilloux (rue du Pont des Vernes).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • J. et M.-Cl. Marmorat, Pouilloux, revue « Images de Saône-et-Loire » no 26 de , pp. 27–29.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Pouilloux et Mont-Saint-Vincent », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Brochure de présentation de l'église Sainte-Madeleine de Pouilloux éditée par la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun (PRTL 71).