Pierre-Yves Jeholet

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Pierre-Yves Jeholet
Illustration.
Pierre-Yves Jeholet en 2023.
Fonctions
Ministre-président de la Communauté française de Belgique
En fonction depuis le
(4 ans, 7 mois et 3 jours)
Monarque Philippe
Gouvernement Jeholet
Législature 10e
Coalition MR-PS-Ecolo
Prédécesseur Rudy Demotte
Vice-président du Gouvernement wallon
Ministre de l’Économie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

(2 ans, 1 mois et 16 jours)
Ministre-président Willy Borsus
Gouvernement Borsus
Prédécesseur Jean-Claude Marcourt (Économie, Industrie, Innovation & Numérique)
Éliane Tillieux (Emploi & Formation)
Successeur Willy Borsus (Économie, Recherche et innovation, Numérique)
Christie Morreale (Emploi)
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Verviers (Belgique)
Nationalité Belge
Parti politique Mouvement réformateur
Diplômé de Université catholique de Louvain
Profession Journaliste

Pierre-Yves Jeholet
Ministres-présidents de la Communauté française

Pierre-Yves A. Jeholet, né le à Verviers, est un homme politique belge wallon, membre du MR. Il est Vice-président et ministre du Gouvernement wallon de 2017 à 2019. Il est Ministre-président de la Communauté française de Belgique[1] depuis le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre-Yves Jeholet est licencié en communication à l’Université catholique de Louvain et a effectué ses candidatures en droit à l’Université de Liège. Il fut collaborateur sportif au journal Le Jour-Le Courrier et pendant deux ans rédacteur en chef à Radio-Ciel. Son grand-père fut bourgmestre de Xhendelesse.

Il quitte le journalisme en 1995 pour entamer une carrière politique en tant qu'attaché de presse de Didier Reynders, devenu Chef du groupe PRL-FDF à la Chambre des Représentants après le décès de Jean Gol. En 1999, quand Didier Reynders est nommé Ministre des Finances, il devient son Chef de cabinet adjoint.

Il se présente pour la première fois sur une liste aux élections régionales de 1999, puis aux scrutins communal et provincial en 2000. Il est conseiller communal à Herve depuis et il siège au conseil provincial d’ à . Depuis 2003, il siège en tant que député alternativement au parlement fédéral ainsi qu’à la Communauté française et à la Région wallonne. Il a été membre et rapporteur de la Commission d’enquête parlementaire dite Fortis (2009). À la suite des élections régionales de 2009, il retourne au Parlement de Wallonie.

À chaque scrutin, sa popularité (mesurée en voix de préférence) ne cesse de progresser. C’est aussi vrai sur le plan local où il se fait le principal porte-parole de l’opposition. En , sa liste communale – HDM – remporte 15 sièges sur 25, avec plus de 52 % des suffrages (+ 14 %). Avec plus de 4 000 voix de préférence, il devient bourgmestre de Herve.

Pierre-Yves Jeholet durant le Tour de France 2014.

En dépit d’un bon score électoral aux élections fédérales anticipées de 2010, il reste au Parlement wallon, siégeant dans plusieurs commissions, dont la Commission spéciale relative à la mise en œuvre de la sixième réforme de l’État. Lors du scrutin de mai 2014, il choisit d’être candidat au Parlement wallon. En totalisant 18 403 voix, il permet au MR de décrocher un second mandat et de devenir le premier parti dans la circonscription de Verviers. Son taux de pénétration est tellement élevé que Pierre-Yves Jeholet est autorisé par le décret wallon spécial consacré à la limitation du cumul des mandats à exercer conjointement son mandat de bourgmestre et de député wallon. Cependant, la décision du PS et du cdH de former la nouvelle majorité wallonne maintient le MR dans l’opposition. Il en sera le principal porte-parole, étant désigné comme chef de groupe MR au Parlement wallon depuis , à la suite du départ de Willy Borsus vers le gouvernement fédéral.

En , le président du cdH, Benoît Lutgen, annonce vouloir constituer une nouvelle majorité politique régionale wallonne, aux côtés du MR[2]. Willy Borsus devient le nouveau Ministre-Président wallon, succédant au socialiste Paul Magnette. Dans le nouveau gouvernement wallon MR-cdH, en place depuis le , Pierre-Yves Jeholet est nommé Vice-Président et Ministre de l’Économie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation. Sous sa politique, au cours de l'année 2018, la Wallonie capte plus d'un milliard d'euros d'investissements étrangers, ce qui constitue un record depuis 2008. Il fixe dans ses priorités d'action la lutte contre le chômage, en particulier chez les jeunes wallons, et ambitionne d'atteindre le plein-emploi en Wallonie en 2025[3].

Aux élections régionales du , il est élu au Parlement wallon avec 16 627 voix dans la circonscription de Verviers, dans laquelle il est tête de liste pour le MR[4]. Il quitte le gouvernement wallon, le et est annoncé pour succéder à Rudy Demotte comme Ministre-président de la Communauté française[5]. Il prête serment devant le roi Philippe, le [6].

Scandale Nethys[modifier | modifier le code]

Son nom est cité dans le scandale politico-financier Nethys[7].

Fonctions politiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Communauté française de Belgique utilise dans sa communication usuelle le nom de « Fédération Wallonie-Bruxelles » depuis le .
  2. « Le cdH lance un appel pour mettre en place de nouvelles majorités et évincer le PS », sur RTBF Info, (consulté le )
  3. « Le ministre Pierre-Yves Jeholet prône un objectif de plein-emploi en Wallonie pour 2025 », sur sudinfo.be (consulté le )
  4. « Résultats officiels : Votes nominatifs - Circonscription de Verviers », sur le site du SPF Intérieur (consulté le ).
  5. « Pierre-Yves Jeholet sera le prochain ministre-président de la fédération Wallonie-Bruxelles », sur RTBF.be, (consulté le ).
  6. « Pierre-Yves Jeholet a prêté serment devant le roi Philippe », sur SudInfo.be, (consulté le ).
  7. « Nethys: Jean-Claude Marcourt, Pierre-Yves Jeholet, Daniel Bacquelaine… des personnalités politiques citées dans un rapport du comité de rémunération », sur sudinfo.be, (consulté le )
  8. « Nouveau gouvernement wallon: Olivier Chastel a "hésité" avant de rester président du MR », DH.be,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]