Noyelles-lès-Seclin

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Noyelles-lès-Seclin
Noyelles-lès-Seclin
La mairie.
Blason de Noyelles-lès-Seclin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Henri Lenfant
2020-2026
Code postal 59139
Code commune 59437
Démographie
Gentilé Noyellois
Population
municipale
845 hab. (2021 en diminution de 3,1 % par rapport à 2015)
Densité 355 hab./km2
Population
agglomération
1 058 439 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 34′ 38″ nord, 3° 01′ 04″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 37 m
Superficie 2,38 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Faches-Thumesnil
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Noyelles-lès-Seclin
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Liens
Site web ville-noyelles-les-seclin.fr

Noyelles-lès-Seclin est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Géographie[modifier | modifier le code]

Noyelles-lès-Seclin est un village situé au sud de Lille (8 km), près de Wattignies, localisé dans le pays du Mélantois en Flandre romane. Une des particularités de Noyelles-lès-Seclin est qu'une partie très importante de la zone industrielle dite de Lille-Seclin est en réalité sur son terrain communal (70 hectares sur 170).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Noyelles-lès-Seclin
Emmerin Wattignies
Houplin-Ancoisne Noyelles-lès-Seclin
Seclin

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Noyelles-lès-Seclin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[10] et 1 058 439 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (31,3 %), zones urbanisées (14,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par la Liane 92, les lignes 912, 927 et les lignes de transport à la demande 21R et 70R du réseau Ilévia[16]. Elle est également desservie par les lignes 879 et 882 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Latinisé en Nigella au IXe, sur la base de l'homonyme nielle. Toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella au IXe et Xe siècles (« neuf, nouveau » → voir Noyon) et *ialo- (« clairière, lieu défriché, essart » → voir Neuilly et Noailles). Le toponyme se rencontre principalement dans la France du Nord (Nord-Pas-de-Calais et Picardie, Normandie, Bretagne) et dérive du celtique Nigella, qui désigne une « dépression humide entre les dunes », un « lieu marécageux »[17]

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque romaine[modifier | modifier le code]

Le long de la route de Noyelles à Seclin, des tâches noires repérées lors de travaux d'élargissement ont été soigneusement fouillées. A côté d'une petite fosse dépotoir, la structure d'un four de potier a été dégagée. Le matériel découvert autorisait une datation du Bas-Empire.

À la fin du siècle dernier, une pièce romaine a été découverte en bordure de champ dans le même secteur. En bronze, à l'effigie de Faustine-la-jeune, femme de l'empereur Marc-Aurèle et fille de l'impératrice Faustine, elle avait la valeur d'un as.

Mais à l'occasion de l'agrandissement des locaux de l'entreprise ATOS, de nouvelles et vastes fouilles ont été entreprises. Une première découverte, celle d'une statuette du dieu Mercure, a autorisé la poursuite des recherches par l'Inrap. Noyelles est une agglomération gallo-romaine qui s'est implantée dès le Ier siècle de notre ère, le long de la voie romaine allant de Bavay à Cassel, au lieu-dit "La Pointe".

Avant 1789[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, Noyelles-les-Seclin était le siège d'une seigneurie. Une famille possédant la seigneurie à partir du XVIIe siècle, la famille Du Chambge, a profondément marqué la commune : Noyelles a repris comme armoiries les armes de cette famille[18], l'église du village renferme dans le chœur, sous le dallage actuel, les corps des seigneurs de Noyelles, dont des membres de cette famille[19], la famille est à l'origine de l'ancien hôtel échevinal[20], classé monument historique[21], le géant de la commune porte les prénoms du dernier du Chambge, seigneur de Noyelles.

La seigneurie de Noyelles a été érigée en baronnie au bénéfice de la famille du Chambge.

D'août à , Noyelles fut le théâtre, avec Wattignies et Templemars, de la bataille perdue pour le dégagement du siège de Lille.

Le 1er duc de Malborough, en liaison avec les troupes Austro-Prussiennes du prince Eugène, assiégeait alors les deux grandes villes des Flandres : Lille et Audenarde (Belgique). Pour Lille, la plus grande et la plus difficile à prendre (fortifications récentes de Vauban), le siège était constitué d'un double cordon de défense : un cordon pour entourer Lille et un cordon plus grand pour empêcher le dégagement par les troupes Françaises venues du Sud. Les lignes de siège s'appuyaient sur les rivières. La partie la plus exposée couvrait un arc de cercle centré sur Wattignies et Noyelles. La bataille fut observée par le camp français au sud depuis le moulin de Noyelles. Le lieu-dit s'appelle Moulin du champ de bataille et Wattignies fut surnommée en 1800 "Wattignies la défaite" par contraste à Wattignies-la-Victoire (près de Maubeuge en 1793). Cette bataille fut décisive pour la suite des opérations anglaises sur le continent, celles qui conduisirent au traité d'Utrecht en 1713 (2 ans avant la mort de Louis XIV) qui déclenchera les premières pertes françaises au Canada.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En septembre 1944, Noyelles connut son heure de gloire lors de l'avancée des troupes alliées vers la Belgique et la Hollande. En effet, le village connaitra la seule et dernière opération défensive des Allemands pour tenter de freiner la progression des troupes angloaméricaines.

Le , une compagnie SS oblige les soldats de la Wehrmacht à quitter le fort de Seclin, trop exposé, pour créer une position d'artillerie dans le lieu-dit « bois d'Emmerin ». Protégés par des arbres, les Allemands concentrent leurs canons et leurs munitions au milieu du bois, en tournant les canons vers le sud. Le les chars britanniques font leur apparition, venant de Seclin. Un 1er char « Shermann » traverse Noyelles et se déplace vers Ancoisne. Après 3 virages, le char est touché par un des canons cachés. Le char brûle puis explose avec ses trois servants. Un 2e char traverse Noyelles et suit la même direction que le 1er . Il tombe lui aussi dans l'embuscade au 2e virage. Un 3e char se présente, toujours sur la même route.

Tous les villageois de Noyelles sont alors terrés dans les caves, le village étant sous couvre-feu permanent.

Un habitant du village, officier d'artillerie, voit le désastre par la lucarne du château blanc. Commandant d'une batterie de canons de 75 pendant la campagne de mai-juin 1940, il est prisonnier jusqu'en octobre 1941. Il fait partie des premiers officiers français libérés des camps allemands en tant qu'ingénieur en chef d'une usine de Lille. Son expérience lui permet de comprendre la tactique des artilleurs allemands. Malgré le couvre-feu, il sort de chez lui pour intercepter le 3e char qui va vers une mort certaine. Parlant couramment l'anglais grâce à son métier d'ingénieur dans les Indes Britanniques, il explique la situation au chef de char qui appelle aussitôt son officier dans un 4e char.

Le contact est établi malgré la surveillance du village par les SS qui attendent leur prochain « client ». L'officier britannique monte alors au dernier étage du château blanc. Il prend la peine d'enlever sa casquette (repérage jumelles) et découvre la position cachée des Allemands.

L'officier français lui indique que le meilleur angle de tir se trouve derrière l'église de Noyelles. Le 3e char recule et revient sur la place pour cette fois avancer très lentement jusque derrière l'église. Le servant prend l'angle de tir vers la position allemande et vide toutes ses réserves d'obus sur la cible qui est vite anéantie. Les obus britanniques déclenchent une réaction en chaîne sur les réserves de munitions allemandes qui sautent. La panique s'empare de la position. Les SS ne parviennent plus à maîtriser la situation. Ils s'enfuient à travers champs pour rejoindre le fort de Seclin.

Les Britanniques ont ordre de reprendre leur route vers Lille et la Belgique. L'officier français demande instamment que les chars restent la nuit à Noyelles car il suppose que les Allemands ont compris qu'un habitant de Noyelles avait renseigné les Anglais sur leur position cachée. Après une demande au QG, l'autorisation de rester pour la nuit est donnée. Les habitants du village sont alors mobilisés pour creuser une tranchée dans le village au cas où les Allemands tenteraient une sortie. La nuit passe et rien ne bouge. Au matin les britanniques (régiments irlandais) approchent le bois d'Emmerin pour découvrir que les Allemands ont abandonné leur position. Dans une grange, on trouvera les corps des SS qui après s'être saoulés se sont donné la mort à l'aide d'une grenade.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La métropole européenne de Lille dans le département du Nord.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription du Nord.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Seclin. Celui-ci a été scindé en 1993 et la commune a été rattachée au canton de Seclin-Nord[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Faches-Thumesnil.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune a été intégrée dans la communauté urbaine de Lille (CUDL) lors de sa création en 1968. Celle-ci, qui avait pris le nom de Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU), se transforme et devient la métropole européenne de Lille (MEL) le . La commune en est toujours membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maire en 1802-1803 : X. J. Lhermite[23].

Maire en 1881 : Debuchy[24].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avril 1965 mars 1977 Raymond Delos SE Agriculteur
mars 1997 octobre 1984 Alexandre Gratte   Décédé en fonction
décembre 1984 mars 2008 Alain Dusausoy SE Cadre retraité à La Poste
mars 2008 avril 2014[25] Michel Demersseman SE Cadre retraité de l'Education Nationale
avril 2014[26],[27] juin 2017[28],[29] Alain Dusausoy SE Cadre retraité de La Poste
Vice-président du SIVOM de Seclin[Quand ?]
Décédé en fonction
septembre 2017[30],[31] En cours
(au 19 septembre 2017)
Henri Lenfant SE Cadre retraité dans la vente à distance

Budget et finances locales[modifier | modifier le code]

Disposant d'un budget annuel de trois millions d'euros (en 2009), la municipalité noyelloise a pour bâtiments : la Mairie, l'Espace Jules-Caulier, le Centre d'Animation Municipal (CAM), l'école Alphonse Theeten, la Maison des associations, l'église Saint Martin et l'Hôtel échevinal[réf. nécessaire].

Labels[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune de Noyelles-lès-Seclin a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[32]. Elle n'est plus primée en 2016[33].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

En 2021, la commune comptait 845 habitants[Note 3], en diminution de 3,1 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
263285283326352411427439404
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
381353344289306339302311298
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
303271267271301309302308328
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3183063581 0351 011846893871879
2021 - - - - - - - -
845--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 408 hommes pour 456 femmes, soit un taux de 52,78 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,1 
4,7 
75-89 ans
6,5 
23,4 
60-74 ans
23,2 
22,1 
45-59 ans
21,9 
19,1 
30-44 ans
16,5 
14,0 
15-29 ans
14,9 
16,6 
0-14 ans
15,8 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Située au 11 rue du Marais, l'école Alphonse-Theeten se compose de classes maternelles et de classes primaires. Une chorale a été créée au sein de celle-ci. De plus, l'école se double d'une garderie périscolaire.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

  • Football Club Noyelles-lez-Seclin (classé Excellence UFOLEP).
  • Association Jogging Passion.
  • Judo-club
  • Aikido Noyelles les Seclin (www.aikido-noyelles.fr)
  • Tennis-club de Noyelles.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie et industrie[modifier | modifier le code]

Noyelles-lès-Seclin accueille plusieurs sites industriels et de recherche :

  • le centre de recherches de l'entité ciment de l'entreprise Fives[39].
  • l'usine Brunel Chimie (entreprise créée en 1946 à Hellemmes, installation à Noyelles en 2016 dans le site Sodemeca ex-Michelin fermé en 2009), connue par ses marques grand public (insecticides Kapo, produits d'entretien Starwax, Soluvert, Dylon)[40], 145 p.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Noyelles-lès-Seclin chevet de l'église Saint-Martin
  • L'église, datant au moins du XVIe siècle, a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1969[41]. Les catholiques de l'église Saint-Martin sont rattachés à la paroisse Saint-Jehan en Mélantois à l'instar des fidèles de Notre-Dame de Lourdes à Ancoisne et de ceux de l'église Saint Martin d'Houplin.
  • Chapelle Notre Dame de Lourdes (érigée en 1929, rue d'Ancoisne à la mémoire de Narcisse Laurent disparu le à la Butte du Mesnil dans la Marne)
  • Statue de Notre Dame de Fatima, à la suite d'un vœu du curé du village.
Noyelles-lès-Seclin, L'Hôtel Echevinal (1773)
Noyelles-lès-Seclin, Maison en rouge-barre
  • Hôtel échevinal (construit en 1773, il servit de mairie jusqu'en 1976), classé Monument Historique en 2013, sous le mandat de Michel Demersseman. Il est devenu le musée du village. Il abrite notamment la cloche d'alarme réclamée par les habitants et achetée par le seigneur du village à condition que les villageois achetassent la corde. La cloche comporte en moulure l'inscription suivante : « CETTE CLOCHE APPARTINT A MESSISRE LOUIS-SERAPHIN DU CHAMBGE CHEVALIRE BARON DE NOYELLES SEGNEUR DUDIT LIEU - 1773 ». Travaillant en creux et à l'envers, le fondeur a commis deux inversions (MESSISRE et CHEVALIRE) et un oubli (SEGNEUR).
  • Grande Ferme . Construite avant la Révolution et considérablement agrandie en 1850, elle est devenue Hôtel de Ville en 1995.
  • Plusieurs fermes à cour carrée (dont la plus ancienne est devenue le restaurant Les Rois Fainéants).
  • Ancienne maison d'école (située place de l'église, elle existait déjà avant la Révolution).
  • Ancien presbytère (construit en 1748, il est devenu Maison des associations en 1997). Il abrite aujourd'hui la Médiathèque Louis-Séraphin, crée par l'Amicale Laïque.
  • Restes (tour en briques) du moulin à l'entrée du village, près de l'emplacement d'un ancien moulin de bois. Construit en 1845 par Henri Malfait, il fut désaffecté vers 1910. Il perdit sa dernière aile en 1919.
  • Fort de Noyelles (construit en 1895, il connut des combats à la Libération en 1944).
  • Monument aux morts (érigé en 1924)
  • Géant Louis-Séraphin, construit par les bénévoles de l'Amicale Laïque. Rare géant représenté avec ses jambes, il transporte la cloche réclamée par les villageois, dans laquelle se glisse le pousseur. Le géant prote les prénoms du dernier seigneur de Noyelles, de la famille du Chambge

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Les Du Chambge seigneurs de Noyelles, député[modifier | modifier le code]

La famille Du Chambge a donné, outre les armes de la commune, sa devise au village. Elle est fondée sur un jeu de mots avec le nom de la famille : "Pour un mieux, Du Chambge".

L'attitude des du Chambge pendant la Révolution française montre que leurs opinions divergeaient : certains sont restés fidèles à la monarchie et ont fait partie de l'émigration française, d'autres ont épousé les nouvelles idées et ont accompagné le nouveau régime.

  • Simon-Pierre du Chambge de Liessart (1669-1726), chevalier, est seigneur de Noyelles-les-Seclin, du Fay, Douay-en-Roncq. Né à Lille le , il est le fils de Séraphin du Chambge de Liessart, plusieurs fois rewart (chargé de l'ordre) et mayeur de Lille, créé écuyer puis chevalier par le roi d'Espagne Philippe IV le , avec lettres du roi de France Louis XIV confirmant cette qualité et attribuant des droits héréditaires à celle-ci pour lui et sa descendance en octobre 1673, et de Jossine Van den Berghe. Simon-Pierre est créé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille le , reçu le 12 février, puis par lettres du , nommé, moyennant versement de 36 000 florins à la famille du dernier titulaire, sur la charge de conseiller du roi en ses conseils, premier président du bureau des finances et domaines de la généralité de Lille. Il meurt à Lille le , en laissant sa charge à son fils Charles-Eubert (1706-1777), chevalier, seigneur de Liessart et de Douay -en-Roncq. Simon-Pierre est inhumé dans les caveaux de la famille, au chœur de l'église du village. Il épouse le Marie-Christine Cardon, dame de Douay-en-Roncq, fille de Jean-Baptiste Cardon, seigneur du Fermont et de Marguerite-Françoise du Forest. Morte le , Marie-Christine Cardon est inhumée auprès de son époux[42].
  • Louis-Joseph du Chambge, fils de Simon-Pierre, seigneur de Noyelles-lès-Seclin, né en février 1697 (baptisé à Lille le ), se marie à Bruxelles le avec Isabelle-Pétronille de Corte, dame d'Oostkercke, dernière du nom. Elle meurt le , est inhumée dans les caveaux de la famille du Chambge, dans le chœur de l'église de Noyelles[43].
  • Louis-Séraphin du Chambge (1732-1794), fils de Louis-Joseph, baron de Noyelles, seigneur des Allœux, nait le , est député de la noblesse de la Flandre wallonne puis député extraordinaire à la Cour (sans doute la Cour de France). En 1789, il est élu député de la nobleese de Lille aux États-Généraux. Il y soutient des positions monarchistes et favorables à la noblesse. L'évolution révolutionnaire de la situation ne lui convient pas et il préfère donner sa démission, considérant qu'il avait rempli le mandat à lui confié, dicté par son honneur de gentilhomme, et qu'il n'avait plus d'action à mener pour le bien de l'État. Il est remplacé à l'Assemblée nationale constituante par son cousin-germain Pierre-Joseph du Chambge, baron d'Elbhecq, maréchal des camps et armées du roi. Ce remplaçant va se montrer beaucoup plus ouvert aux idées révolutionnaires que Louis-Séraphin. Louis-Séraphin est celui au bénéfice duquel les terres de Noyelles-lès-Seclin et des Allœux ont été réunies et érigées en baronnie sous la dénomination de baronnie de Noyelles, titre héréditaire, attribué par le roi Louis XV, par lettres données à Versailles en mai 1772. Louis-Séraphin du Chambge meurt en émigration à Oostkercke, près de Damme, dont était originaire sa mère, le . Il épouse le Béatrix du Chastel de la Howarderie, comtesse du Saint-Empire romain, fille d'Alexandre-Robert-Auguste-François, chevalier, vicomte de la Howardries, comte du Saint-Empire romain et de Christine de Corbie[44]. Louis-Séraphin et son épouse ont eu trois filles, mortes en bas âge au château de Noyelles et enterrées dans le caveau des Du Chambge[45].
  • Pierre Joseph du Chambge d'Elbhecq général et député, est le petit-fils de Simon-Pierre du Chambge, cité ci-dessus. La chanteuse, parolière et compositrice Pauline Duchambge est la belle-fille de Pierre-Joseph[46].
  • Pierre-Ernest-Joseph du Chambge (1735-1802), fils de Louis-Joseph, frère de Louis-Séraphin, nait le . Chevalier de Noyelles, puis baron de Noyelles à la mort de son frère, il effectue une carrière militaire : chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment de Picardie, puis major du 3e régiment de l'état-major provincial de Lille, il meurt en émigration à Bruges le 7 germinal an X (). Il épouse Marie-Catherine-Lambertine de Saint-Paul de Mortier, morte à Lille le , dont il a une fille morte en 1848, sans postérité[47].
  • Joseph-Antoine-Hyacinthe Ier du Chambge (1784-1852) devient baron de Noyelles à la mort de ses oncles Louis-Séraphin et Pierre-Ernest. Il est le fils de Charles-Emmanuel du Chambge, seigneur de Tervestre, dit le Chevalier du Chambge, lieutenant au régiment de Picardie, capitaine au régiment de Nassau-Liegen, officier au régiment de Salm-Salm, chevalier de Saint-Louis, et de Catherine-Élisabeth Guld, et petit-fils de Louis-Joseph ci-dessus. Joseph-Antoine-Hyacinthe Ier nait le à Rouffach. Il sert comme lieutenant aux chasseurs à cheval, puis comme capitaine aux chasseurs de l'Ariège. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le , chevalier de Saint-Louis le . Il se marie en 1820 avec Marie-Claudine-Catherine de Mougé, fille de messire Xavier de Mougé, conseiller à la cour royale de Colmar, et de Marie-Claudine de Neubeck. Il meurt en 1852, à 68 ans[48]. Son dossier à la Légion d'Honneur montre qu'il commence sa carrière militaire le 16 vendémiaire an X () au 13e régiment des chasseurs à cheval, à l'âge de 16 ans. Il passe les différents grades et devient lieutenant en 1814. Il effectue toutes les campagnes entre l'an XII (1803) jusqu'en 1808 à la Grande Armée, puis en 1809 au sein de l'armée d'Allemagne, puis entre 1810 et 1814 aux armées d'Espagne et de Portugal. Son acte de naissance est rédigé en latin et il signe Duchambge[49].
  • Les enfants de Joseph-Antoine-Hyacinthe portent le nom de du Chambge de Noyelles. L'un d'entre eux, Joseph-Antoine-Hyacinthe II du Chambge (1830-1892), dit du Chambge de Noyelles, se distingue par une brillante carrière militaire. Il nait à Verdun le où son père est en garnison[50]. Il commence sa carrière en entrant à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1848, à l'âge de 18 ans. Il finit général de brigade et commandeur de la Légion d'honneur le (chevalier de la Légion d'honneur en 1866 et officier en 1884). Il effectue la Campagne d'Italie en 1859-1860, la campagne d'Afrique entre 1864 et 1868, la Guerre franco-allemande de 1870. En juillet 1891, il est admis sur sa demande et par anticipation pour raison de santé dans le cadre de réserve de l'État-major général de l'armée. Il meurt à Nice le , à l'âge de 62 ans, portant le titre de baron[51]. Il épouse à Paris le avec autorisation du Ministre de la guerre, Louise-Constance-Augustine-Cousin. Outre la légion d'honneur, il a reçu les distinctions suivantes : Médaille commémorative de la campagne d'Italie, la Médaille de la valeur militaire de Sardaigne le , la médaille de Grand officier de l'ordre de Nichan Iftikhar[52].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Noyelles-lès-Seclin se blasonnent ainsi : « D'argent au chevron de gueules, accompagné en chef de deux merlettes de sable et en pointe d'un trèfle de sinople[53]. »

L'ancienneté de ce lieu est constatée par un titre de l'an 825. Dans un plaid général tenu à Fives le 1er juillet de cette année, Gisle, sœur de Charles le chauve et femme du comte Evrard donna à l'abbaye de Cysoing dont son mari était le fondateur, un manoir de 12 bonniers de terre situé à Noyelles-en-Mélantois (auj. Noyelles-lès-Seclin) (Sources : Annuaire statistiques du dpt du Nord -Danel, 1830).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Noyelles-lès-Seclin et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
  17. « Chronique de Toponymie », sur Noyelles et Noyal (consulté le ).
  18. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 41.
  19. « L’église Saint-Martin », sur ville-noyelles-les-seclin.fr (consulté le ).
  20. « Les mairies », sur ville-noyelles-les-seclin.fr (consulté le ).
  21. « Ancien hôtel échevinal », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274, lire en ligne.
  24. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2-3..
  25. « Le bilan du maire de Noyelles-lez-Seclin, Michel Demersseman, après un unique mandat, il souhaite « laisser la place à quelqu’un de plus jeune », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne) « L'annonce de celui qui prétendra à la succession du maire sortant ne devrait plus tarder. Michel Demersseman (sans étiquette) rappelle qu’avant d’être élu premier magistrat en 2008, il avait été plusieurs fois candidat malheureux. «  D’abord comme conseiller, depuis 2001, puis comme maire et conseiller communautaire, j’ai acquis une expérience (parfois difficilement !) que je peux mettre au service de la nouvelle équipe, si elle le souhaite.  » Élu sur la même liste que l’ancien maire, Michel Demersseman pensait avoir avec lui un allié mais Alain Dusausoy s’est plutôt comporté comme un opposant ».
  26. G.L. (CLP), « Noyelles-lez-Seclin : Alain Dusausoy, à nouveau maire, s’entoure de quatre adjoints : Vendredi soir, c’est un conseil municipal renouvelé qui s’est réuni en mairie pour participer à l’élection du maire et de ses adjoints », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  27. « Alain Dusausoy, à la fois nouveau… et ancien maire de Noyelles-lez-Seclin : Nous poursuivons nos rencontres avec les nouveaux maires, un mois et demi après leur élection. Un cas un peu particulier à Noyelles : le nouveau premier magistrat a déjà été à la tête de la mairie, de 1984 à 2008. Il ne s’était pas représenté en 2008. Mais en 2014, il a fait son « come back », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne) « Il est entré dans l’assemblée communale comme conseiller en 1977, avant de devenir adjoint, puis premier adjoint. Au décès du maire Alexandre Gratte, il a été élu par ses pairs pour lui succéder. Alain Dusausoy se confronte pour la première fois au suffrage universel en 1989. Il est élu. Puis réélu en 2001. «  En 2008, j’ai souhaité prendre du recul, et juste aider l’équipe comme simple conseiller  », explique celui qui se dit sans étiquette. «  Je ne suis pas carté. J’ai des convictions mais je les garde pour moi. Dans un village de 600 habitants, on se doit d’être apolitique. ».
  28. « Le maire annonce sa prochaine démission lors de ses vœux : Alain Dusausoy a annoncé qu’il prendrait « du recul » à partir du mois d’avril et quitterait son fauteuil de maire. Une décision qui pourrait entraîner la tenue de nouvelles élections dans la commune », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne) « Très ému, le premier magistrat a annoncé : «  En mars 2014, j’ai repris la tête d’une nouvelle équipe municipale en me fixant deux objectifs : créer une équipe solide, compétente et disponible et tout mettre en œuvre pour une meilleure écoute des Noyellois dans une plus grande transparence. Trois ans après, c’est chose faite. Après quarante ans, au service de la commune, je désire prendre du recul. Après le vote du budget du 2 avril j’adresserai ma lettre de démission au préfet tout en restant membre de l’équipe municipale ».
  29. Anne-Gaëlle Dubois, « Alain Dusaussoy, le maire de Noyelles-lez-Seclin, est décédé : Alain Dusausoy est décédé lundi matin ; il était hospitalisé depuis le 8 mai. Le maire de Noyelles-lez-Seclin avait décidé de passer la main en avril, en restant simple conseiller municipal. Il n’aura finalement pas eu le temps de voir l’élection de son successeur. Jusqu’au bout, il aura été passionné par son village. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Alain Dusausoy a fait toute sa carrière à La Poste ; il est l’un des créateurs de Chronopost. En 1977, il fait son entrée au conseil de Noyelles. Premier adjoint en 1983, il est élu maire l’année suivante. Il est réélu en 1989, 1995 et 2001 ».
  30. « Henri Lenfant candidat à la succession », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. I. E., « Henri Lenfant, nouveau maire du village : Seul candidat à la mairie de Noyelles, Henri Lenfant a été élu par les membres du conseil municipal, lundi soir. Il s’occupera entre autres des grands projets, des travaux et du cadre de vie. Quatre adjoints et un conseiller délégué ont également été nommés. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Celui qui était l’adjoint d’Alain Dusausoy depuis avril 2014 (chargé de l’école, de la vie Associative, du sport et de la communication). Le voilà donc maire, un peu plus de trois ans après son entrée au conseil municipal, élu avec 11 suffrages exprimés et quatre blancs ».
  32. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le ).
  33. « Palmarès 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur villes-internet.net (consulté le ).
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Noyelles-lès-Seclin (59437) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  39. Yannick Boucher, «Le groupe Fives pousse les feux de sa différence industrielle », dans La Voix du Nord, 12 juillet 2019, p. 41.
  40. Francis Dudzinski, « Brunel investit 13 millions d’euros à Noyelles-lès-Seclin », sur usinenouvelle.com, L’Usine Nouvelle, (consulté le ).
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  42. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 41-42.
  43. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 41-46.
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  46. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 42-43.
  47. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 46-48.
  48. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 46-49.
  49. « Site Léonore du Ministère de la culture », Dossier LH//820/72.
  50. « Archives départementales du département de la Meuse Etat-civil en ligne », Naissances année 1830 p. 3..
  51. « Archives départementales des Alpes-Maritimes Etat civil en ligne », Décès Nice 1892 p. 101.
  52. « Site Léonore du Ministère de la culture », Dossier LH//820/73.
  53. Source: la page du généalogiste fou